So much trouble...
Aujourd'hui tout le monde connait Norman, tout le monde connait son chat. Et pourtant... Pourtant c'est qui ce type ? Un pauvre nase qui a juste fait une vidéo un peu drole avec deux trois potes et un chat.
C'est dingue comme aujourd'hui en 4secondes on peut devenir quelqu'un. Mais devenir quelqu'un aujourd'hui, ca ne veut plus rien dire.
So much trouble...
Je suis ici depuis lundi et au fond j'avais pas l'impression d'y etre, j'avais l'impression que c'était une sorte d'autre vie qui se déroulait, une fin de vacances parallèles. Parce que là au milieu de ses amis, je me suis sentie à ma place, je me suis sentie bien et presque j'ai eu l'impression que l'autre grande perche qui partait au quebec allait plus me manquait que je ne le jalousais.
Pendant quelques secondes de panique interne totale je me suis dit que j'aurais pu. Que je pouvais même affronter le cauchemar qu'elle avait pu être, que même peut être, ca pourrait faire disparaitre tout doute, de la voir, là, en face de moi si fade et si normale.
So much trouble...
Je me suis fait un nouvel ami, comme ca en quelques jours, en quelques semaines, en quelques mois, un autre geek, un type comme ca, qui avait le sourire au bout des doigts, ca faisait du bien.
Et puis, il a disparu comme tous les autres. Il part, ne reste pas, et disparait dans un néant amical du passé. Il reviendra peut être plus tard, il nous laissera peut être un chambre dans sa maison suisse cet hiver, ou peut être juste qu'il ne deviendra qu'une ombre.
So much trouble...
J'ai supprimé toute ma famille sur Facebook, parce que c'est personnel et enfantin. Parce que je ne voulais pas donner cette image de moi à n'importe quel inconnu, parce que je ne voulais pas que n'importe qui puisse savoir que telle personne était si important pour moi. Alors non, il n'y a pas de problème, vous êtes juste mon jardin secret que je compte bien garder au fond de mon coeur.
En parlant de Facebook, c'est elle qui a publié cette musique sur mon mur, ma douce maman, c'est elle qui m'a donné envie d'enfin vous donner des nouvelles, parce que sous cet air mes doigts courent sur le clavier comme au bon vieux temps...
Izia, il n'y a rien de meilleur pour laisser aller un inconscient vidé, à se déverser sur une page blanche...
So much trouble...
Dans deux semaines on vit ensemble, dans deux petites semaines et je ne sais toujours pas si ca me rend plus folle qu'heureuse, tout ce que je sais c'est que je suis impatiente. Tout ce que je sais c'est que je l'aime et que tout ce qui m'importe c'est que tout ceci ne finisse pas en drame comme je sais si bien le faire.
So much trouble...
Oh mon dieu, cette musique...
So much trouble...
Ma nouvelle antre.
Le nouveau chez moi où ma part de folie pourra s'exprimer à son aise.
jeudi 25 août 2011
samedi 13 août 2011
13 août.
Je viens de me réveiller.
En tout cas c'est l'impression que j'ai, l'esprit encore brumeux du doux rêve que je viens de faire. Des sortes flashs pleins les yeux, des images, des souvenirs, des sourire.
Ca fait trois mois, en gros, qu'on vit collé l'un à l'autre et là. Là c'est fini, juste pour quelques jours, mais c'est fini parce qu'il a du reprendre le train et que je n'ai pas pu le suivre. Je dois redescendre à St Just, il doit remonter à Dunkerque.
Cet appartement silencieux, vide. C'est ça qu'il me reste.
Lorsque je suis sortie de la bouche du métro, je me suis rappelé à quel point vivre seule avait été mon rêve. Je ne voulais que ça, je pensais que ce serait l'aboutissement de ma vie. Une sorte de joie immense dilapidé sur des centaines d'heure de liberté solitaire. Mais non. Vivre seule c'est... Différent.
Je veux dire, j'ai profité de cette solitude autant que j'en ai empatis.
C'est l'aboutissement d'un de mes rêves, mais vivre à deux semble beaucoup plus attrayant. Alors j'attend parce que ces trois mois au goût de paradis, deviendront années dans quelques semaines.
Je redescend à St just quelques jours, une longue semaine, pour voir du monde, enfin je l'espère. Mais surtout pour rénover notre taudis familialle. Notre "taudis" qui me manquera tellement. Ma mère visite, de plus en plus sûre d'elle. Elle veut partir, recommencer sa vie et pour ça je la pousse tant qu'elle veut, même à vendre la maison, même si ca me fend le coeur. Ca me tue doucement de me dire que mon enfance va disparaître derrière d'autres enfances. Ma maison familialle va devenir la maison de quelqu'un d'autres, ou d'autres disputes se dérouleront, ou d'autres joies se joueront...
Ca me rend triste mais en même temps je sais que ma mère a besoin de ça pour recommencer, pour revivre, alors tant pis, je dormirais dans le salon, je n'aurais plus de jardin, on sera entasser dans un petit appartement, je n'aurais plus une vraie cuisine, je ne pourrais plus revenir à st just, je ne pourrais plus refaire la route de l'école primaire avec en tête les heures de récréation perdues, je ne pourrais plus retrouver ma maison...
L'évolution est en marche...
En tout cas c'est l'impression que j'ai, l'esprit encore brumeux du doux rêve que je viens de faire. Des sortes flashs pleins les yeux, des images, des souvenirs, des sourire.
Ca fait trois mois, en gros, qu'on vit collé l'un à l'autre et là. Là c'est fini, juste pour quelques jours, mais c'est fini parce qu'il a du reprendre le train et que je n'ai pas pu le suivre. Je dois redescendre à St Just, il doit remonter à Dunkerque.
Cet appartement silencieux, vide. C'est ça qu'il me reste.
Lorsque je suis sortie de la bouche du métro, je me suis rappelé à quel point vivre seule avait été mon rêve. Je ne voulais que ça, je pensais que ce serait l'aboutissement de ma vie. Une sorte de joie immense dilapidé sur des centaines d'heure de liberté solitaire. Mais non. Vivre seule c'est... Différent.
Je veux dire, j'ai profité de cette solitude autant que j'en ai empatis.
C'est l'aboutissement d'un de mes rêves, mais vivre à deux semble beaucoup plus attrayant. Alors j'attend parce que ces trois mois au goût de paradis, deviendront années dans quelques semaines.
Je redescend à St just quelques jours, une longue semaine, pour voir du monde, enfin je l'espère. Mais surtout pour rénover notre taudis familialle. Notre "taudis" qui me manquera tellement. Ma mère visite, de plus en plus sûre d'elle. Elle veut partir, recommencer sa vie et pour ça je la pousse tant qu'elle veut, même à vendre la maison, même si ca me fend le coeur. Ca me tue doucement de me dire que mon enfance va disparaître derrière d'autres enfances. Ma maison familialle va devenir la maison de quelqu'un d'autres, ou d'autres disputes se dérouleront, ou d'autres joies se joueront...
Ca me rend triste mais en même temps je sais que ma mère a besoin de ça pour recommencer, pour revivre, alors tant pis, je dormirais dans le salon, je n'aurais plus de jardin, on sera entasser dans un petit appartement, je n'aurais plus une vraie cuisine, je ne pourrais plus revenir à st just, je ne pourrais plus refaire la route de l'école primaire avec en tête les heures de récréation perdues, je ne pourrais plus retrouver ma maison...
L'évolution est en marche...
Inscription à :
Articles (Atom)