Parce qu'elle est morte. Et parce que quelques fois il n'y a rien d'autre à dire que : Je t'aimerai toujours.
dimanche 12 février 2012
samedi 11 février 2012
11 Février.
P'tit déj' café vanille nouilles jus d'orange devant le pc, a engrangé une vie qui passe dehors sans que je la vois.
J'aime bien lire le monde depuis quelques temps, je sais, ça fait classieux, mais ce petit truc "à la une" sur Mozilla, j'aime bien, ça me donne l'impression de m'intéresser sans devoir courir après une info qui ne m'aurait surement pas intéressé sans ça.
Et là je viens de lire un article sur le déclin américain. Je vous avoue avoir eu peur. Vous savez cette petite boule au ventre qui apparaît quand vous vous rendez compte que "Tiens ça fait longtemps que grand père est à l’hôpital, maman... En faites il sortira jamais ?" Cette petite boule au ventre quand on comprend que c'est bien plus grave que ce qu'on pensait. Je vous avoue la crise économique qu'on étudiait en SES, pour moi c'était loin, c'était un peu une chimère qui bataillaient avec les usines d'un autre monde, dans d'autres pays, une sorte d'imaginaire. Et là, lire que les États-Unis qui pour moi est la nation qui s'aime le plus, n'a plus d'identité, n'a plus aucun espoir sur l'arrivée de nouveaux "génie" comme Steve Jobs, qui est obligé de vendre les créations du dit génie à la Chine pour maintenir la tête hors de l'eau, lire tout ça, ça me fait peur.
Parce qu'à côté, la France c'est quoi ? Un petit pays pourris, d'où ne sort que 3-4 tubes de rap, un peu de films potables si on fouille bien, un pays dont les habitants grossissent plus vite qu'ils n'engendrent de connaissance, un pays qui croit bon de penser que tout est la faute de son président, un pays qui n'enfante que de la délinquance en puissance. Vous êtes déjà passé, depuis les 5dernières années, à côté d'un collège, d'une primaire ? Non, alors croyez moi, on n'enfante que des délinquants en puissance.
Je me sens vieille à dire ça, mais l'enfance d'avant n'existe plus, toucher à la clope à 7ans m'aurait jamais traversé l'esprit, m'habiller comme une prostitué, me maquiller à 9 non plus, alors je sais pas, si notre futur c'est ça, j'ai peur aussi.
Tout ça pour dire que si un grand pays comme les USA sombre, si il s'enfonce, s'embourbe, se désespère, s'emprisonne, se suicide à petit feu, qu'allons nous devenir ? Nous petits français ?
A part ça, pour revenir dans le bain des lamentations personnels, j'ai pas passé une bonne semaine, ça allait pas, j'étais "vide", j'arrivais pas à sortir de ça et je savais même pas comment j'y étais rentré, et bêtement en parlant dans ses bras un soir, à coup de métaphore avec une barrière, un bout de bois, et un pauvre malheureux assis par terre, j'ai réussi à sortir de là.
Alors non ma chérie, ne t'inquiète pas, il s'occupe bien de moi, il n'y a aucune raison de douter de ça.
Oh et j'ai foiré mes examens, pas plus que le semestre dernier, il me manque 2 points et des brouettes aussi, j'ai juste plus de matières à rattraper, elles étaient majoritairement à 9, quelque chose, mais bon le 2 en stats n'a pas aidé, le 5 en psy social, matière que j'adule du plus haut point non plus. Mais je rattraperais ça en juin, ou même si je cartonne au 2eme semestre je rattraperais inter-semestre, m'enfin n'y comptons pas !
J'ai mon petit dada en ce moment, ma petite matière qui faute de psy social, me donne envie d'aller en cours, d'apprendre et je sais que ça va vous étonner, moi qui ait toujours prôné l’antiscientifique : J'adore la physiologie. La neuroanatomie, la pharmacologie, la neurophysiologie, j'adore vraiment.
Je veux dire, à la fin du cours, j'ai pas envie de partir, j'ai envie de dire : Non non restez là, continuez à me parler de comment marche mon cerveau, de comment les synapses fonctionnent pour faire passer les influx nerveux, de quels nerfs contrôlent quoi, de pourquoi tel lésion engendre ça, de quel dosage est mortel pour les patients, de quel médicaments agit sur quel type de symptôme, parlez moi encore !
Petite musique douce.
J'aime bien lire le monde depuis quelques temps, je sais, ça fait classieux, mais ce petit truc "à la une" sur Mozilla, j'aime bien, ça me donne l'impression de m'intéresser sans devoir courir après une info qui ne m'aurait surement pas intéressé sans ça.
Et là je viens de lire un article sur le déclin américain. Je vous avoue avoir eu peur. Vous savez cette petite boule au ventre qui apparaît quand vous vous rendez compte que "Tiens ça fait longtemps que grand père est à l’hôpital, maman... En faites il sortira jamais ?" Cette petite boule au ventre quand on comprend que c'est bien plus grave que ce qu'on pensait. Je vous avoue la crise économique qu'on étudiait en SES, pour moi c'était loin, c'était un peu une chimère qui bataillaient avec les usines d'un autre monde, dans d'autres pays, une sorte d'imaginaire. Et là, lire que les États-Unis qui pour moi est la nation qui s'aime le plus, n'a plus d'identité, n'a plus aucun espoir sur l'arrivée de nouveaux "génie" comme Steve Jobs, qui est obligé de vendre les créations du dit génie à la Chine pour maintenir la tête hors de l'eau, lire tout ça, ça me fait peur.
Parce qu'à côté, la France c'est quoi ? Un petit pays pourris, d'où ne sort que 3-4 tubes de rap, un peu de films potables si on fouille bien, un pays dont les habitants grossissent plus vite qu'ils n'engendrent de connaissance, un pays qui croit bon de penser que tout est la faute de son président, un pays qui n'enfante que de la délinquance en puissance. Vous êtes déjà passé, depuis les 5dernières années, à côté d'un collège, d'une primaire ? Non, alors croyez moi, on n'enfante que des délinquants en puissance.
Je me sens vieille à dire ça, mais l'enfance d'avant n'existe plus, toucher à la clope à 7ans m'aurait jamais traversé l'esprit, m'habiller comme une prostitué, me maquiller à 9 non plus, alors je sais pas, si notre futur c'est ça, j'ai peur aussi.
Tout ça pour dire que si un grand pays comme les USA sombre, si il s'enfonce, s'embourbe, se désespère, s'emprisonne, se suicide à petit feu, qu'allons nous devenir ? Nous petits français ?
A part ça, pour revenir dans le bain des lamentations personnels, j'ai pas passé une bonne semaine, ça allait pas, j'étais "vide", j'arrivais pas à sortir de ça et je savais même pas comment j'y étais rentré, et bêtement en parlant dans ses bras un soir, à coup de métaphore avec une barrière, un bout de bois, et un pauvre malheureux assis par terre, j'ai réussi à sortir de là.
Alors non ma chérie, ne t'inquiète pas, il s'occupe bien de moi, il n'y a aucune raison de douter de ça.
Oh et j'ai foiré mes examens, pas plus que le semestre dernier, il me manque 2 points et des brouettes aussi, j'ai juste plus de matières à rattraper, elles étaient majoritairement à 9, quelque chose, mais bon le 2 en stats n'a pas aidé, le 5 en psy social, matière que j'adule du plus haut point non plus. Mais je rattraperais ça en juin, ou même si je cartonne au 2eme semestre je rattraperais inter-semestre, m'enfin n'y comptons pas !
J'ai mon petit dada en ce moment, ma petite matière qui faute de psy social, me donne envie d'aller en cours, d'apprendre et je sais que ça va vous étonner, moi qui ait toujours prôné l’antiscientifique : J'adore la physiologie. La neuroanatomie, la pharmacologie, la neurophysiologie, j'adore vraiment.
Je veux dire, à la fin du cours, j'ai pas envie de partir, j'ai envie de dire : Non non restez là, continuez à me parler de comment marche mon cerveau, de comment les synapses fonctionnent pour faire passer les influx nerveux, de quels nerfs contrôlent quoi, de pourquoi tel lésion engendre ça, de quel dosage est mortel pour les patients, de quel médicaments agit sur quel type de symptôme, parlez moi encore !
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