Après tout, peut être que j'ai l'impression que ça vous fait autant de bien d'avoir de mes nouvelles de me lire, même dans mes mauvais jours, que moi de me livrer ici, à travers ses touches si impersonnelles et si personnelles.
Je l'utiliserais, je n'en doute plus une seconde, je noircirais ses pages de mots, d'envies, d'habitudes, d'impressions et peut être même de dessin, mais pour le moment je crois que j'ai encore besoin que vous lisiez ceci.
Je vais bien vous savez, je ne suis pas malheureuse, pas au bord du suicide, je vais bien, je dirais juste que je n'arrive plus à gérer, appelez ça la pression, appelez cela comme il vous plaira, mais je n'arrive plus à gérer, il y a trop de "ça", dans ma vie.
Je suis en mode "roulé en boule dans mon lit", je ne pleure pas, je respire normalement, je ne déprime pas, j’attends juste, j’attends juste que ça passer ou du moins que je me sente capable de tout gérer, de tout prendre sur mes épaules sans ployer sous le poids de tout cela.
Tout ceci me direz vous ?
J'ai été accusé de plagia, j'ai failli passer en conseil disciplinaire à cause de la plus pétasse et plus grosse sous merde de la terre (ça me fait du bien, désolé). MOI ! Accusé de plagia ?! Moi qui ne supporte pas de ne pas trouver le propriétaire d'une image que je veux mettre sur ce blog, moi qui refuse d'utiliser une citation sans en trouver l'auteur, moi qui refuse d'écrire ne serait ce que 3 lignes qui ressemble de loin à un site. J'ai été accusé de plagia. Parce qu'une demeuré a cru que recopier mot pour mot Wikipédia et un autre site qui apparaissait sur notre bibliographie était l'idée du siècle.
J'ai failli perdre mon année, ne jamais pouvoir rentrer en master, perdre ma bourse, tout ça pour quoi ? A cause d'une conne.
Mais ne nous leurrons pas. J'aurais du le bosser plus tôt ce dossier, le faire toute seule, j'avais milles et une façon d'éviter ça, je suis aussi fautive, mais pour l'instant, j'enrage toujours un peu, je hurle toujours au fond de mon crâne, j'entends encore mes principes enchainer ma conscience au fond d'une case de ma tête parce qu'elle déborde d'injures, de coups retenus, de peur incontrôlable devant tout ce qu'elle a failli me faire perdre, bon dieu, je suis passée si près...
Mon code se termine en mai, il me reste, 1,2 voire 3 mois pour passer mon permis. Je dois trouver une auto-école qui accepte ça et je sais que je dois y aller, mais je n'arrive pas à bouger, pas à m'y résoudre, je suis bloquée en mode : Je ne suis pas capable pour le moment de devoir porter ça en plus sur mes épaules, et pourtant... Pourtant je vais devoir m'y résoudre...
J'ai une tumeur, oui je sais, on en sait rien tant que l'IRM n'est pas passé, mais j'ai 98% de chance disons d'avoir une tumeur. Et c'est ... ingérable. C'est si effrayant vous savez, savoir que quelque chose cloche dans votre tête, dans votre cerveau, que quelque chose se développe sans que ce soit bon pour vous, savoir que peut être vous aurez des instruments chirurgicaux dans votre cerveau, savoir tous les effets secondaires qu'il peut y avoir si l'opération rate, si... Oh mon dieu, je ne veux pas parler de ça, je ne veux pas. Pour l'instant ce n'est qu'une ombre au fond de ma tête, une ombre qui dérègle tout mon corps, une ombre qui apparaît aux analyses sanguines, une ombre qui fait peur...
D'autres petites choses sans importance doivent jouer aussi, mais disons que tout cela est bien assez pour ce soir, je vais remettre le volume de la musique à fond, peut être retourner geeker, peut être trouver une série à regarder ou continuer à jouer a Drawsomething, peut être...
On verra bien, pour l'instant je vais remettre ça au fond de ma tête et oublier.
De Sossvp |