mardi 5 novembre 2013

5 Novembre

Aujourd'hui j'ai lu un livre qui racontait l'histoire de deux personnes qui s'étaient perdus, deux personnes blessées et seules.
J'ai lu un livre où pour finir l'amour n'est pas suffisant. Peut être que c'est vrai. Peut être pas.
Malgré l'amour, ils se déchiraient si souvent que rien n'avais plus d'importance dans leur relation que la souffrance.

Quelques fois on cherche tellement le bonheur qu'on le détruit soit même.
Quelques fois on se connaît si peu qu'on se trompe sur qui est l'autre et sur qui on est.
Quelques fois on fait de tels erreurs, monumentale, qu'on se fait plus de mal qu'on aurait jamais pu en endurer.
Quelques fois on dit des choses qu'on ne devrait même pas penser et qu'on a jamais penser, parce qu'il faut rendre coup pour coup, parce qu'il faut se battre, se venger, s'endurcir.

Je veux vivre. Je veux vivre quelque chose de fort, quelque chose de douloureux, quelque chose de magique.
Je ne veux pas rester la. Je ne veux pas être ici. Pas avec vous, ni avec moi.

Et quand la musique s'arrête quand la danse cesse enfin, après une multitudes de détour, de virevolte et de pas, on sait. On sait si la prochaine danse sera dans ses bras ou s'il est temps de quitter le navire.
Lorsque les dernières notes du tempo retentisse et qu'on entend plus que son cœur battre la chamade alors il est temps de lancer un autre morceau.
Lorsque les derniers accords se font entendre et que nos pieds ne veulent cesser de bouger, que nos mains ne lâchent pas les siennes et que nos corps ne se détachent pas de sa peau, il n'est pas la peine de relancer la musique, simplement, parce que nous sommes la musique.
Nous sommes la danse, la musique, l'orchestre, les notes, les partitions, nous sommes tout.

Encore faut il savoir quel musique nous convient pour que la danse ne cesse jamais.
As t on besoin de la douceur vibrante d'un piano ? Cherche t on l'authenticité d'une guitare sèche ? L'impatience d'une batterie ? La force d'un orgue ? L'élégance des violons ?

Il y a tellement de choix, tellement de possibilités dans cette danse que rien ne promet que le prochain pas ne sera pas le dernier.

Mais a quoi bon se demander à chaque seconde si l'on va tomber ? Vous n'entendrez plus la musique, vous ne ressentirez plus sa peau si tout ce que vous faites c'est attendre que ça s'arrête, attendre que le faux pas arrive.

J'entends sa voix comme une ode vibrante à l'amour. Et la sienne petit flocon ? La sienne est ce un murmure ? Est ce un mensonge ?

Je vais encore faire quelques pas, sans un mot, sans un cri, je veux juste profiter de la langueur de la notre. Je veux juste profiter de notre vie. Entendre ton cœur battre la chamade avec le mien, te sentir près de moi.
Pose tes mains sur mes hanches, laisse moi passer mes bras autour de ton cou, sers moi aussi fort que tu m'aimes et ne me lâche jamais, parce que notre chanson ne finira que lorsque nous serons poussière.

"There is a house built out of stone
Wooden floors, walls and window sills...
Tables and chairs worn by all of the dust.
This is a place where I don't feel alone
This is a place where I feel at home... 

Cause, I built a home
For you
For me

Until it disappeared
From me
From you

And now, it's time to leave and turn to dust... "