Un coup de poignard inattendu et un amas de travail qui n'arrange rien laisse doutes et regrets à foison...
Une journée qui commence avec une pâte à pancake avec grumeaux, n'annonce qu'une mauvaise journée.
Ce qui se traduit, comme défense, pour mon inconscient par une paume droite totalement brulée, la vie est belle, je n'ai plus qu'une main.
Et mon inconscient galope toujours...
Ma nouvelle antre.
Le nouveau chez moi où ma part de folie pourra s'exprimer à son aise.
mercredi 18 mai 2011
mardi 17 mai 2011
Dans l'ombre d'un 17 juillet, 17 mai.
"Puisque chaque été annonce un hiver."
Aujourd'hui c'est notre anniversaire, un de ceux qu'on ne fête pas ensemble.
Je crois que je m'en fiche.
Belle après midi estivale au creux de ses mots qui m'a fait du bien. Une douceur d'antan qui revient.
Aujourd'hui c'est notre anniversaire, un de ceux qu'on ne fête pas ensemble.
Je crois que je m'en fiche.
Belle après midi estivale au creux de ses mots qui m'a fait du bien. Une douceur d'antan qui revient.
mardi 10 mai 2011
10 Mai.
Je l'ai eu mon espoir, j'ai pu goûter au réconfort de ses bras bien plus longtemps que je n'aurais pu l'espérer. Ce n'est pas pour autant que la séparation du lundi matin fût plus facile.
Aujourd'hui ma valise est ouverte toujours vide sur mon lit, des tas d'affaires le recouvre mais ne semble pas décider à la remplir elle. Je n'ai pas envie de descendre. Je suis bien ici. J'ai fini par m'habituer et apprécier cette douce solitude. Certes, elle me ronge souvent, j'aimerais la partager. Mais là, ces derniers jours, le sachant inaccesible et sachant mes amis trop occupés, je m'y sens bien. Je m'y sens pleinement bien.
Je n'ai pas envie de descendre. Au fond je me demande si je fuis la conduite, je ne crois pas, ce serait ridicule, je pourrais descendre et ne pas y aller. Je me demande si je fuis ma famille. Il y a plus de chance.
Je suis seule et je suis bien. Dans un étrange paradoxe c'est aujourd'hui que j'ai réalisé pleinement que je suis la seule à l'être. Lui vit avec sa famille, Anaïs vit quasiement avec Antoine, Sophie vit avec ses collocs, Pandi est en internat, Cléa passe énormément de temps avec Kilian...
En quelque sorte je le vis comme une victoire incomprise. Tout cela étant je suis seule et donc sans réelle borne, sans obligation envers qui que ce soit, et je crois que je ne me rend plus compte que ce n'est pas le cas pour tout le monde. Je n'avais pas réalisé en trouvant mon réconfort que lui se créait des problèmes. Et j'en ai honte, vraiment.
Je suis passée hier dans les magasins, le furet en grande partie, je n'ai rien trouvé, rien de ce que je voulais. La fête des mères pourtant approche et si je ne trouve pas ici, autant dire que je ne trouverais pas à St just.
Je ne veux pas descendre... Ici je suis bien... Mais je sais que tôt ou tard lorsque les activités manqueront je me tournerais vers la plus proche personne et qu'elle morflera pour ça, alors non, on va éviter. De toute façon, jeudi je dois voir Sophie, alors je dois être descendu demain. Je me forcerai donc, espérant une sorte de revirement.
J'ai faim. Et en même temps je n'ai pas envie de grand chose. J'ai fini mon livre, il y a quelques minutes, comme à chaque fois ça me laisse une sorte de solitude dans le ventre, une envie de pleurer sur un sort qui n'est pas le mien, j'ai tourner la dernière page en espérant une partie cachée, comme toujours.
J'ai un autre livre et encore un autre, là n'est pas le problème, c'est juste que j'aimerais quelque chose de plus.
Je crois qu'il est grand temps que je me reprenne un peu en main, j'ai du temps pour ça, du temps juste pour moi qui arrive.
Je vais combler ce qui doit être combler pour cesser d'être si instable. Je vais faire des efforts, pour qu'enfin ce gouffre sans fin qui me mène toujours au drame et aux disputes se ferment, pour que peut être la peur s'en aille, pour que peut être tout se passe réellement bien.
Après avoir fait la liste de ce que je ne dois plus faire, après avoir arrangé les idées que j'ai dans la tête, je vais filer me coucher et réfléchir à quel monstre égoïste je suis. Peut être que j'arriverais à m'endormir malgré le silence ambiant.
Bonne nuit ...
Aujourd'hui ma valise est ouverte toujours vide sur mon lit, des tas d'affaires le recouvre mais ne semble pas décider à la remplir elle. Je n'ai pas envie de descendre. Je suis bien ici. J'ai fini par m'habituer et apprécier cette douce solitude. Certes, elle me ronge souvent, j'aimerais la partager. Mais là, ces derniers jours, le sachant inaccesible et sachant mes amis trop occupés, je m'y sens bien. Je m'y sens pleinement bien.
Je n'ai pas envie de descendre. Au fond je me demande si je fuis la conduite, je ne crois pas, ce serait ridicule, je pourrais descendre et ne pas y aller. Je me demande si je fuis ma famille. Il y a plus de chance.
Je suis seule et je suis bien. Dans un étrange paradoxe c'est aujourd'hui que j'ai réalisé pleinement que je suis la seule à l'être. Lui vit avec sa famille, Anaïs vit quasiement avec Antoine, Sophie vit avec ses collocs, Pandi est en internat, Cléa passe énormément de temps avec Kilian...
En quelque sorte je le vis comme une victoire incomprise. Tout cela étant je suis seule et donc sans réelle borne, sans obligation envers qui que ce soit, et je crois que je ne me rend plus compte que ce n'est pas le cas pour tout le monde. Je n'avais pas réalisé en trouvant mon réconfort que lui se créait des problèmes. Et j'en ai honte, vraiment.
Je suis passée hier dans les magasins, le furet en grande partie, je n'ai rien trouvé, rien de ce que je voulais. La fête des mères pourtant approche et si je ne trouve pas ici, autant dire que je ne trouverais pas à St just.
Je ne veux pas descendre... Ici je suis bien... Mais je sais que tôt ou tard lorsque les activités manqueront je me tournerais vers la plus proche personne et qu'elle morflera pour ça, alors non, on va éviter. De toute façon, jeudi je dois voir Sophie, alors je dois être descendu demain. Je me forcerai donc, espérant une sorte de revirement.
J'ai faim. Et en même temps je n'ai pas envie de grand chose. J'ai fini mon livre, il y a quelques minutes, comme à chaque fois ça me laisse une sorte de solitude dans le ventre, une envie de pleurer sur un sort qui n'est pas le mien, j'ai tourner la dernière page en espérant une partie cachée, comme toujours.
J'ai un autre livre et encore un autre, là n'est pas le problème, c'est juste que j'aimerais quelque chose de plus.
Je crois qu'il est grand temps que je me reprenne un peu en main, j'ai du temps pour ça, du temps juste pour moi qui arrive.
Je vais combler ce qui doit être combler pour cesser d'être si instable. Je vais faire des efforts, pour qu'enfin ce gouffre sans fin qui me mène toujours au drame et aux disputes se ferment, pour que peut être la peur s'en aille, pour que peut être tout se passe réellement bien.
By Gustave Caillebote |
Après avoir fait la liste de ce que je ne dois plus faire, après avoir arrangé les idées que j'ai dans la tête, je vais filer me coucher et réfléchir à quel monstre égoïste je suis. Peut être que j'arriverais à m'endormir malgré le silence ambiant.
Bonne nuit ...
vendredi 6 mai 2011
6 Mai
Je viens de voir l'aube se lever, ça devrait me donner une sorte de petite lueur d'envie, d'espoir ou je ne sais quoi, mais non. Parce qu'elle s'est levée sur un jour gris.
Un jour où le froid semble décider à rester.
Un jour où je passe un examen que je suis sûre de rater, non c'est pas un manque de confiance en moi, je vais le rater. Je vous le dis.
Un jour où j'espèrais pendant toutes les heures qui s'égrenneront qu'il vienne et pourtant il y a de grandes chances, voir une impossibilité totale que ma porte s'ouvre sur lui.
Un jour où je n'ai dormi que très peu et où les cauchemars ont frayés leur doux chemin.
Un jour où je serai d'un humeur grise.
Un jour où cette nouvelle cicatrice me rappelle à chaque élancement à quel point je ne suis une bonne à rien.
Un jour où je ne pourrais pas aller, ni espérer aller dans le seule endroit où je me sens bien.
Un jour qui annonce un examen demain matin, encore un.
Un jour qui annonce un weekend solitaire.
Alors je crois que cette aube je me serais bien passée de la voir...
Un jour où le froid semble décider à rester.
Un jour où je passe un examen que je suis sûre de rater, non c'est pas un manque de confiance en moi, je vais le rater. Je vous le dis.
Un jour où j'espèrais pendant toutes les heures qui s'égrenneront qu'il vienne et pourtant il y a de grandes chances, voir une impossibilité totale que ma porte s'ouvre sur lui.
Un jour où je n'ai dormi que très peu et où les cauchemars ont frayés leur doux chemin.
Un jour où je serai d'un humeur grise.
Un jour où cette nouvelle cicatrice me rappelle à chaque élancement à quel point je ne suis une bonne à rien.
Un jour où je ne pourrais pas aller, ni espérer aller dans le seule endroit où je me sens bien.
Un jour qui annonce un examen demain matin, encore un.
Un jour qui annonce un weekend solitaire.
Alors je crois que cette aube je me serais bien passée de la voir...
Examen passé, examen foiré, une douche froide qui va s'accompagner d'une autre douche froide.
Je vais atteindre le bout du rouleau sous peu.
Je vais atteindre le bout du rouleau sous peu.
J'espère tout de même, j'espère plus que tout...
lundi 2 mai 2011
2 mai.
Il y a encore quelques minutes je finissais ma nuit au creux de ses bras, profitant encore des quelques instants de répis que nous laisse le temps. Mais il est parti, laissant derrière lui, cette aura de bien être et un doux parfum.
Aujourd'hui c'est donc lundi, mais pas un lundi comme les autres. C'est le lundi qui marque le début de ma semaine d'examens. C'est donc le début de cette longue marche vers le weekend, espérant chaque jour ne pas tomber de trop haut, voir se sentir pousser des ailes, ce serait bien.
Je n'espère des notes excellentes, j'espère juste l'avoir, mon semestre et avoir par la même occasion mon année.
Pour une fois j'ai bien avancée dans mes révisions, je pense que ce ne sera pas le plus complexe de finir dans les temps. Le plus ennuyeux reste la traîtrise des QCM.
Enfin, je faisais un dernier petit tour ici, avant de me remettre à cette longue semaine qui arrive.
J'en suis fatiguée d'avance...
Aujourd'hui c'est donc lundi, mais pas un lundi comme les autres. C'est le lundi qui marque le début de ma semaine d'examens. C'est donc le début de cette longue marche vers le weekend, espérant chaque jour ne pas tomber de trop haut, voir se sentir pousser des ailes, ce serait bien.
Je n'espère des notes excellentes, j'espère juste l'avoir, mon semestre et avoir par la même occasion mon année.
Pour une fois j'ai bien avancée dans mes révisions, je pense que ce ne sera pas le plus complexe de finir dans les temps. Le plus ennuyeux reste la traîtrise des QCM.
Enfin, je faisais un dernier petit tour ici, avant de me remettre à cette longue semaine qui arrive.
J'en suis fatiguée d'avance...
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