dimanche 26 décembre 2010

26 Décembre.

By Celesse

Voilà, on est le 26 décembre et le seul moyen que j'ai trouvé pour que ma conscience accepte que je cesse de réviser cette salop... de biologie sans que ma culpabilité apparaisse c'est de me mettre à écrire. Vous comprenez, je vous cultive, je vous donne une jolie musique, je fais semblant de faire de jolie phrase donc vous apprenez à parler un français correct, je vous explique ma vie sensationnelle et si jamais je suis de bonne humeur je peux vous partager mes connaissances en psychologie.
Mais bon, là je suis pas d'humeur. Alors une autre fois.

Desfois j'en ai marre. Souvent d'ailleurs. Je veux dire, j'en ai marre d'avoir une telle capacité et facilité à renoncer. De ne jamais avoir trop de regret à baisser les bras parce que je sais très bien me convaincre que j'aurais pas pu y arriver. Je crois que j'ai vraiment aucune confiance ni en moi, ni en mes capacités. Vous voulez rire un peu ? J'ai réussi à me disputer avec ma mère parce que je suis toujours pas convaincu que je méritais ce 19 en histoire. Nan franchement, je dis pas non, je crache pas dessus, il m'a surement donné ma mention ce petit truc, mais brin, je le méritais pas, j'ai rien mis dans cette copie, j'ai brodé, brodé, et brodé. Alors peut être que c'est parce que je sais le faire et pas les autres glands qui étaient dans mon tas de copies, mais voilà, y avait rien dans ma copie. Enfin, vous pourrez dire que bla bla bla t'es douée en histoire, tout ça, je vous croirais pas. Je vous croirais jamais. Question de principe : Je ne suis rien. Je ne serai jamais rien. Je sais, je sais, quand je vais devoir passer sur le divan, mon psychanaliste il va se marrer, on va pouvoir se payer une bonne tranche de complexe, psychose, T.O.C. et peut être même quelques BDA !
Ca va être fun.

Je choisi jamais rien, si vous me connaissez un minimum, si vous avez passé plus de 20mn avec moi dans votre vie, vous le savez, je choisis pas, je vous laisse faire, dans un sens c'est parce que j'ai envie de faire plaisir, envie de faire ce qui vous tente, je veux pas vous obliger à vous ennuyer à un truc qui vous tenterait pas mais à laquelle vous direz rien, parce que bon je l'ai vécu si souvent cette situation que je pourrais plus me regarder dans une glace si je le fais subir à quelqu'un. Alors je sais, c'est exaspérant parce que quand je tombe en face de quelqu'un comme moi, on se retrouve comme deux idiots assis sur une banc à attendre que le temps passe, mais je peux pas. Ou je veux pas, prenez le comme vous voulez.

J'ai souvent, voir toujours tort, mais je l'avouerais pas. Parce que j'ai un ego gros comme l'Everest. Je sais que j'ai tort pour mon père, je sais que j'ai tort pour la famille, je sais que j'ai tort pour l'organisation, je sais que j'ai tort de ne plus vouloir écrire, je sais que j'ai tort d'envoyer chier les gens qui viennent vers moi, je sais que j'ai tort de ne jamais m'arrêter lorsque je le devrais, je sais que j'ai tort de ne pas bosser, mais vous pourriez me faire cinq cent milles ultimatum, jamais je ne dirais en face de vous : J'ai eu tort. Jamais.

Je m'aime pas, vraiment, regardez moi, qu'est ce que vous voulez que j'aime chez moi, je suis pas jolie, je suis pas grande, je suis pas mignonne, je suis pas... Enfin, en plus j'ai un caractère de merde, plein de défauts et vous voulez que je m'aime ? Déconnez pas. Je préfère encore aimer un peu plus les gens autour de moi et continuer à pas pouvoir me regarder dans une glace c'est plus cool.

Tout ça pour dire que j'ai plein de défauts. Pourquoi je vous dis ca ? Pourquoi ça sort maintenant ? Parce qu'il faut bien regarder la vérité en face. Parce que je suis une conne. Parce que je suis une saloperie du dimanche même. Et qu'y en a pas mal qui souffrent à cause de ça. Alors là devant l'endocytose de ma cellule eurcaryotes ou procaryotes, j'en sais foutrement plus rien, je me suis dit que ça valait peut être plus la peine de continuer à se battre pour faire semblant qui y a encore quelques personnes qui s'intéressent à ce que je vais devenir. Bordel, je crois que je déprime. Et pas qu'un peu.

Autre découverte.

samedi 25 décembre 2010

25 Décembre.

Aujourd’hui c’est Noël. J’aime pas Noël. Pas parce que c’est une fête commercial, pas parce qu’on a oublié les fondements de cette fête, pas parce qu’on l’a fait en famille, pas parce que c’est galère de trouver des cadeaux pour tout le monde, pas parce qu’on est loin de tout ami et tout amour à cette période, pas parce qu’il fait froid, pas parce qu’on mange trop, pas parce que je viens d’une famille recomposé, pas parce que tout le monde fait semblant de se supporter, pas parce qu’on pourri gâte les gosses, pas pour toutes ces choses idiotes.
J’aime pas Noël parce que c’est l’un des jours où je me rend compte que j’ai plus de famille.
C’est l’un des jours où on finit toujours par s’engueuler. Où ma mère finit toujours par pleurer, où je finis toujours par crier, où mon frère finit toujours par soupirer de ce soupir à vous fendre l’âme, où je finis toujours par devoir aplanir tout ça, parce que c’est mon boulot.
Et cette année plus que tout autre, j’ai trouvé ça affreux, parce qu’à nouveau je me suis retrouvée à devoir aider, à devoir parlementer et donc à comprendre que cette vocation en psychologie ne vient que de ma mère et ne viendra jamais d’ailleurs, alors peut être qu’un jour je me réveillerais et que je haïrais cette vocation, que j’en aurais la nausée et rien d’autre.
Cette année n’a pas manqué aux autres, on a fêté un simulacre de Noël avec un bout de famille qui n’en est plus une, on a fait semblant de ne pas faire comme tous les autres soirs mais au fond à part trop de nourriture, trop de beaux habits, trop de bougies rien n’a changé. Pour le lendemain finir la journée sur une belle enguelade, wouhou la vie est belle.
Dieu que j’en ai marre. Vivement la fin de cet hiver, parce que l’hiver en plus d’être synonyme de Noël, de froid, de maladies diverses, c’est aussi mon anniversaire, celui de mon père, celui de mes frères et celui de mon grand père et dieu ça fait beaucoup trop de simulacre de repas de famille...

Tout ça pour dire que : J’ai besoin d’un câlin...


By Applefight


jeudi 23 décembre 2010

23 décembre.

Il y a bientôt deux ans que j’avais fait une liste. Une liste de ces choses que je voulais accomplir dans l’année, en la lisant à nouveau je me rend compte que non, désespérément non, je ne sais pas mener à bien mes projets, je ne sais pas me fixer des buts, me pousser à les atteindre.
Je me souviens que c’était Satine qui illustrait cette liste, je n’arrive pas spécialement à me souvenir de tout ce que j’y avais mis je sais juste que cette année là je n’avais pas fait tout ce que j’y avais mis, aujourd’hui je pourrais la relire et voir que je ne l’ai pas fait, j’aurais peut être fait quelques points de plus. Peut être pas.
Regardons ça :


"Alors voilà ma liste pour 2009 :
1. Aller aux Etats Unies.
2. Apprendre à jouer de la guitare ou du piano.
3. Se faire une vraie cuite avec Elles.
4. Avoir mon code.
5. Trouver la fac où je veux aller et y faire un saut.
6. Savoir me débrouiller en Anglais (en option en allemand aussi)
7. Avoir plus de la moyenne à un DS de Maths, Physique et SVT.
8. Retrouver ma Christine du Mexique.
9. Manger une nouvelle fois de la glace dans son cou. (Dans le genre truc impossible xD)
10. Tomber amoureuse de quelqu'un de bien.
11. Ecrire une nouvelle, un roman, enfin quelque chose de plus de 4pages.
12. Ecrire un article par jour."



Je pourrais revenir sur le fait que je suis allée aux Etats unis et que c’était génial. Que j’en ai de bons souvenirs, surtout de Sam, cette grosse mère adorable. Mais au fond ça n’a pas trop d’importance.
Je n’ai pas appris le piano ou la guitare, je ne sais toujours pas le faire.
Je n’ai pas pris de cuite avec Elles, ni avec Elle, ni avec personne je crois bien.
J’ai eu mon code, fort heureusement tout de même. Avec pas mal de temps mais je l’ai eu.
J’ai bien trouvé la fac où je voulais aller, j’y suis d’ailleurs. J’ai même trouvé une prépa, voir plusieurs où je voulais aller, où je suis allée et où j’en suis partie aussi vite. La queue entre les jambes criant mes grands dieux qu’on ne m’y reprendrait plus.
Je dois pouvoir me débrouiller en anglais même si il est rouillé, je dois savoir me débrouiller en allemand puisque j’ai réussi à avoir 16 à ce fichu oral.
J’ai réussi à avoir plus que la moyenne en maths, bien plus, surtout au bac. Pour la physique et la Bio je pense qu’il ne faut pas trop espérer, ça n’arrivera plus jamais et ça n’est pas arrivé.
Je n’ai pas retrouver Christine je l’ai même bel et bien perdue.
Je n’ai pas manger de glace dans son cou, je n’ai plus aucune envie de le faire.
J’ai écrit une nouvelle, quelque chose d’assez moche mais que j’ai eu le courage d’envoyer à cet organisme, je n’ai pas gagné mais je l’ai écrite, j’ai commencé un roman qui ne se fini pas et ne se finira surement jamais.
J’ai écrit un article par jour pendant longtemps, très longtemps, par la suite tout ceci s’est espacé mais je crois qu’en deux ans j’ai réussi à combler les blancs.
Je suis tombée amoureuse de quelqu’un de bien. De très bien. Du meilleur. Et je crois qu’aujourd’hui tout ce qui m’importe c’est ça.

Peut être que c’est mal, peut être que vous m’en voulez pour ça, peut être qu’il m’en veut pour ça. Je sais que je construit tout autour de lui, qu’il a pris votre une grande partie de la place dans mon coeur qui auparavant vous était réservé, que je consacre le temps que je vous donnais à lui, que je passe mon temps à vous parler de lui lorsqu’enfin je vous donne mon temps....
Je sais que certaines comprennent, je sais que d’autres se taisent mais n’en pensent pas moins, certains me l’ont dit clairement.
Je sais que j’ai changé et que ce n’est pas du goût de tout le monde. Je sais que ça fait plaisir à certaines.
Je ne vous dirais pas que ce n’est pas vos affaires puisque c’est faux si vous voulez faire partie de ma vie. Je ne dirais pas que je n’en ai rien à faire, parce que j’aimerais pouvoir me partager. Je ne dirais pas que c’est bien ou mal, parce que ce n’est ni l’un ni l’autre. Je vous laisserai dire ce que bon vous semble parce que je n’y peux rien.

Je suis devenue cette autre Elle, mais je suis toujours Moi, parce que Moi ça restera toujours ces mots qui coulent sur la papier comme une douce liqueur de pêche dans un cocktail ridiculement trop sucré.

Qu’importe ce que vous pensez, ce que vous direz ou ne direz pas, je suis cette « chose » et je ne veux pas changer pour vous, je change parce que je recommence à vivre, je recommence à apprécier ma vie, je recommence à sourire sans avoir besoin d’un masque, je recommence à avaler mon air avec délice plutôt qu’avec aigreur, je recommence à croire que l’avenir a peut être un sens, je recommence à faire des projets, je recommence à toucher le bonheur du doigt. Mais je ne vous demanderais pas d’être heureuse pour moi, je peux comprendre que vous ne voulez l’être puisque je vous abandonne, mais ne partez pas non plus si vous voulez que je reste.

Je ne vous ferais pas à nouveau le coup de : Je veux que vous restiez parce qu’il partira un jour où l’autre, cessons l’hypocrisie. Je ne pense pas qu’il partira, et même si c’est dingue, même si c’est illogique au possible, même si ... C’est d’un optimisme et d’une niaiserie sans borne et bien non : Je ne pense pas qu’il partira. Ce n’est pas qu’un souhait, c’est plus qu’une croyance, c’est une affirmation. Alors si je veux que vous restiez ce n’est pas pour le remplacer lorsqu’il disparaîtra, c’est pour que vous continuiez à être là même avec lui. Je ne vous demande pas de tenir la chandelle, je n’imposerais jamais à qui que ce soit ceci, mais je ne peux pas faire comme ci il n’existait pas. Alors ce sera lui et moi avec vous ou lui et moi. J’espère que vous resterez. Je l’espère de tout coeur parce que réellement je vous aime toujours autant, il m’est juste difficile d’organiser cette nouvelle vie.
Je l’aime, et je sais que vous l’aimerez, je sais que certaines l’aiment déjà, parce qu’il est lui et que je crois bien qu’il n’est pas possible de le haïr. Je sais qu’on ne peut forcer personne à aimer quelqu’un, et je ne vous force pas, je vous demande juste de comprendre que je l’aime et que j’ai choisi d’être comme ça, d’être là avec lui.
J’ai l’impression de tourner ça au mélodrame mais en une journée, en une toute petite journée j’ai retrouvé Cléa et Sophie, simplement sur msn, bêtement et dieu ça m’a fait du bien de rire avec elles, de discuter avec elles, de sourire devant cet écran jusqu’à m’en faire mal aux zygomatiques, et je ne demande pas plus que ça, juste des petits moments où la complicité est toujours intact, on a vécu beaucoup de choses ensembles et si vous lisez ceci c’est que j’ai une confiance énorme en vous pour vous avoir donné le chemin vers mon chez moi. Alors je sais que cette complicité n’a pas besoin d’un brasier pour se rallumer, elle a juste besoin d’un souffle, d’un murmure, d’une caresse.
Lui n’est pas tout, c’est ce que j’essaie de vous dire sans succés depuis tout à l’heure, il n’est pas tout pour moi, je veux dire, j’aimerais qu’on soit « autosuffisant », qu’on puisse ne vivre que tous les deux et ne manquer de rien, et lorsque je suis avec lui j’ai l’impression éphémère que c’est possible, mais c’est faux. Comprenez, j’aimerais que ce soit vrai, mais j’ai besoin de vous, de vos sourires, de vos rires, de vos mots, mais j’ai besoin de pouvoir mélanger les deux, je ne veux pas devoir choisir entre lui et vous. Il n’est pas tout, vous n’êtes pas tout, mais autant l’un que l’autre me sont indispensable. J’ai besoin des deux, j’aime les deux, de manière différente certes. Mais vous êtes ma famille et il est ma famille.

Je crois que ce n’est pas plus clair et que j’emmêle tout ceci alors cessons là les envolées et laissons vos esprits comprendre.

By Brute-ua

mercredi 22 décembre 2010

22 Décembre.




By Amongstotherthings

Depuis combien de temps j’écris ?
Depuis combien de temps j’aligne tout ces mots ?

Je ne me rendais pas compte de la place que ça prenait en moi. Ca me bouffe. Ca me tue. Ca m’étouffe. Ca me torture certaines heures du petit matin. Ca m’arrache les tripes. Ca me broie le coeur. Ca me fait mal, oh ça oui ça me fait mal.
Mais Dieu ! Bordel de bon dieu de brin ! C’est ça qui fait que j’avance, c’est ça qui fait que je peux tourner rond, c’est ça qui me permet de faire taire mon côté un peu trop dingue, c’est mon air, mon eau, mon vin, mon être, c’est moi. C’est ce que je suis et plus encore : Qui je suis.
Je ne serais jamais rien d’autre.
Je veux dire, qu’importe le nom que vous lui donnez, que vous appeliez ça un Sunday Scribbler, une Brisétoile, un écrivaillon, un écrivain, une plume, ou même un bas bleu. Même si vous nommez ce « ça » Marion, Ferou, Patounette, Poop’s, Maman, ma fille, ou toute autre chose, vous aurez tort, vous aurez sacrément tort, car je ne suis et ne serais jamais rien d’autre que ces lettres qui se battent pour survivre sur un bout de papier, que ces mots qui se déballent sur une feuille blanche, que ces phrases qui sortent en flot ininterrompu jusqu’à ce que je sois à bout de souffle ou à bout de larmes.

Je revis dans ses bras et je vis dans mes mots. C’est tout ce qu’il y à dire.

Oh je pensais ne pas vous le dire, mais je vais tout de même vous expliquer non ? D'où vient ce bas bleu ? Autant Sunday Scribbler c'était compréhensible, j'aimais d'ailleurs beaucoup, je crois que je regretterais m'enfin. Un bas bleu c'est la manière par laquelle on nommait les femmes écrivains à leur début, lorsqu'on croyait qu'elles n'étaient bonnes à rien, que l'écriture étaient pour les hommes. J'ai rajouté deux touches de féminité parce que je suis une féministe dans l'âme après tout.
Oh et l'histoire de bas est aussi une sorte de clin d'oeil.

Qui est pour le retour de la musique du jour ?
Petite découverte.