mercredi 30 mars 2011

30 Mars.

Aujourd'hui, j'ai fait quelque chose d'idiot, mais d'idiotement bien.
Aujourd'hui j'ai fait quelque chose d'inutile mais qui m'a fait un bien fou.

Aujourd'hui j'ai repris cette idée que l'on avait développé un lundi matin, toutes les cultures ont des rituels pour grandir, devenir adulte, se libérer, mourir et toutes ces choses.

Et aujourd'hui j'ai utilisé la seule chose qui m'importe plus que lui. J'ai utilisé mes mots. J'ai utilisé ma plume, ma véritable plume. Celle dont l'encre s'écoule d'un flot bleu comme la plus douce des rivières.
J'ai crée mon propre rituel. Un rituel idiot, inutile, et sans profondeur, mais c'était le mien et je crois que son but a été atteind, alors c'est tout ce qui compte.

Vous dire ce que j'ai fait me semble inutile. J'aurais bien pu m'assoir entourer de bougie, m'ouvrir les veines et chanter à la pleine lune pour faire tout disparaître, j'aurais pu.
Mais j'ai préféré ma douceur ardente.
J'ai écrit, j'ai écrit tout les doutes que j'avais, toutes les idées qui tournaient dans ma tête, toutes les haines que je pouvais avoir et comme un dialogue, j'y ai répondu, c'est idiot à dire, mais ce n'était pas la même personne et au fond cette autre moi qui me répondait a réussit ce que je ne pouvais faire depuis longtemps, elle m'a convaincu d'une chose simple : Ce n'était rien. Ce n'était rien du tout, que des mots dans le vent, que des doutes dans la pénombre, que des peurs ridicules auquelles ne s'arrêtent que les inconscients.

Et pour finir, parce que tout ca devait finir, parce que plus jamais au grand jamais je ne devais repenser toutes ces choses j'ai brulé ces feuilles, je les ai vu se consummer, devenir grises, noires et disparaître dans un souffle, me rapellant que le plus important c'était et serait toujours : Martin.

Martin sera toujours là.
Je crois qu'en un sens c'est ainsi que devait se tourner cette page, j'attendais qu'il la tourne pour moi, qu'il me montre par milles et unes aventures que je pouvais avoir confiance en lui, que tout pouvait redevenir comme avant, mais la seule chose que je devais faire c'était me regarder moi, et me convaincre moi même que ce n'était pas ma faute, que ce n'était pas sa faute, parce que tout ceci n'était rien, parce que c'est fini.

Je t'aime.

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