vendredi 1 avril 2011

1er avril.

C'est toujours autour de cette période que j'ai envie de changement, de bonnes résolutions même.
Pourquoi ? Parce que c'est le printemps. C'est le début d'une nouvelle floraison, d'un nouvel étalage de couleur que seule la nature sait aussi bien coordonnée.
Pour moi, au fond, la nouvelle année ne commence que là. Lorsque la nature renaît. Lorsque la pluie chaude revient. Plus cette pluie affreuse froide et grise, mais la douce, la tendre, la pluie verte et chaude qui ne nous vient qu'une fois le printemps arrivé. Celle qui à l'odeur de goudron chaud, celle qui nous donne l'impression qu'elle lave toutes les immondices répandues sur le sol pendant tout l'hiver.

J'adore l'hiver ne vous trompez pas, mais chaque année, je redécouvre au printemps, mon amour pour cette saison.

Je vais bien, et je crois que c'est la première fois, qu'un premier avril, je vais bien. J'ai beau réfléchir, depuis longtemps je ne me souviens plus. Peut être qu'au fond je vais toujours bien à cette époque, je ne sais plus.
Je rentre chez moi ce weekend, je ne suis pas vraiment la bienvenue, ni jetée dehors, m'enfin, je rentre parce qu'il le faut bien. Je dois d'ailleurs partir bientôt et mes affaires ne sont pas prêtes mais je tarde encore et toujours à faire ce que je dois.
Les choses se mettent doucement en place pour l'an prochain, c'est doux de parler de notre appartement, même si ça reste assez chaotique, même si ça semble partir en vrille, qu'on en parle est réconfortant.
J'ai un mauvais pressentiment pour mes exams (comme à chaque fois, me direz vous), je ne dis pas que je ne les aurais pas, je ferais ce qu'il faut pour, mais je pense que ça va être dur, surtout depuis que la chance m'a lâchement abandonnée.
Les cours se finissent bientot et pour les deux dernières semaines qu'il me reste je commencerais le lundi à 10h pour finir le mardi à 12h30. Belles semaines d'ennuies que j'aurais. Belles semaines pour réviser ? J'ai des doutes. Je m'y prendrais à la dernière minute comme toujours.
De longues semaines qui arrive, sans la trace d'une caresse, les temps sont durs pour tout le monde, la fin d'année met un coup de pied aux travaux en retard, à la vie qui passe et qu'on regarde passer.
Demain mon compte sera vide, ca va piquer. Je n'ai qu'à demander à la maman c'est vrai, après tout, c'est normal, mais j'éprouve toujours une certaine honte à le faire, on ne parle pas d'argent dans ma famille, on le jette par les fenetres, mais on en parle pas, on en demande pas quand on en a besoin, mais on le réclame pour des folies. Ca ne se fait pas autrement.
J'ai un nouveau livre, prêt de ma pandaroux, je ne sais pas si j'accroche, je le lâche sans mal, mais j'y reviens vite, je crois que c'est juste le manque de lire qui me pousse à le continuer.
J'ai lu le malentendu de Camus il y a peu, je n'y ai retenu que la définitionde l'amour pour Maria. Je vous la présenterais une autre fois. Je dois partir, j'aurais aimé laisser courir mes doigts sur le clavier plus longtemps pour offrir au printemps sa venue sur mon blog, mais le train n'attend pas, et j'ai encore tant à faire.

Le temps court, et moi je le regarde passer en souriant, parce qu'il n'y a rien d'autre à faire, je ne le rattraperais pas.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire