jeudi 21 avril 2011

21 avril.

Ces dernières semaines j'ai l'impression d'avoir passé ma vie dans les trains.
Aujourd'hui j'en ai pour 4h30 je crois.
Ca n'a rien d'intéressant, rien de palpitant. Je suis fatiguée ce matin. Je doute du bien fondé de tout ça. Hier j'ai ouvert cette page blanche que je n'arrivais plus à remplir et j'ai à nouveau fait danser Amy.
Dans une valse obscure d'où encore une fois elle ne sortira pas indeme.
Je fais mon sac doucement, chérissant le chèque posé sur mon bureau qui renflouera un peu mon compte à sec. Je savais que j'étais pas loin de la limite, le message m'a tout de même drôlement retourné. C'est beau les découverts surtout quand on s'y attend pas.
Il paraît que je devrais reparler à mon père juste pour ça, juste pour l'argent qui me manque. Je cracherai pas sur la pension alimentaire c'est sûr. Ca paierait mon loyer et je pourrais dépenser le reste. Mais je n'y retournerais pas pour ça, j'ai encore un minimum de... Je sais plus le mot, ça ressemble à honneur je crois. Enfin voilà.

Je suis fatiguée, vraiment. Dans tous les sens du terme. Desfois j'ai envie de jeter l'éponge, de dire : Merde.
De faire comme eux. D'arrêter toute cette mascarade.
Qu'est ce que je fais là ?
Je sais plus trop. J'ai revu une ombre hier, une ombre du passé. C'était étrange, tout est remonté si vite, comme ci rien n'avait jamais disparu, comme ci je n'avais jamais changé.


Au fond rien a changé, je suis toujours une carpette, peut être même plus qu'avant.

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