jeudi 30 juin 2011

30 Juin.

Le plus souvent, on cherche le bonheur comme on cherche ses lunettes, quand on les a sur le nez.
F.Droz 

J'ai lu ça, sur un bouquin de psychologie populaire ou de bas étage, un truc qui t'explique comment communiquer avec tes élèves. Un bouquin de ma mère donc. J'ai trouvé ça réellement pourris, je veux dire le bouquin. Ca n'avait aucun intérêt. Mais la citation, elle, était plus jolie.

Et je crois qu'au fond la vie c'est simplement ça. On cherche constamment à vivre mieux, à être plus heureux et on oublie de se dire que ce que l'on a nous rend heureux.

Aujourd'hui ce sont mes résultats de rattrapages, plus tard dans la soirée je saurai enfin ce que je vais faire l'an prochain.
Ce soir je passe la soirée avec lui. Juste lui, on sera tous les deux, sans personne, juste nous. Et au fond je crois qu'on en a un peu besoin. Ces derniers temps je divague, ou on divague je ne sais pas. Mais ça se tasse, ça se lasse, ça s'éteind je crois.

Et puis demain le train, ou pas, je ne sais plus trop. Les journées se reportent toujours les unes sur les autres.
Je crois que je suis légèrement fatiguée, je crois que j'accepte enfin le fait que je ne supporte pas la pression et que là, tout de suite, ne savoir dire si mes résultats seront favorables ou non me tue.

Mais là encore, je cherche trop loin, je me demande ce que la vie va me donner sans m'occuper de ce qu'elle m'a déjà donné. Alors je vais vous laisser, me lever et retourner voir ce qu'elle m'a offert.

mardi 14 juin 2011

14 juin.

A la veille de ma première épreuve de rattrapage, je me retrouve ici avec une douce musique dans les oreilles pour réviser une dernière fois mon anglais.
Et cette douce mélodie criant que la vie est courte m'a fait cogiter un peu.
Après avoir fait l'effort de comprendre toutes ces paroles pour dire que je ne perdais pas mon temps.

Je me suis mis à penser à tout ceci, et comme toujours je sais que ce ne seront que des résolutions prises dans le vent, que des idées jettaient dans le temps qui se perdront dans l'écho de la prochaine chute mais : La vie est courte.

Alors à quoi bon s'inquiéter du fait d'être aux rattrapages.
A quoi bon s'inquiéter du silence d'une amie perdue depuis bien trop longtemps.
A quoi bon s'inquiéter d'etre absente à un anniversaire où je pourrais être l'an prochain.
A quoi bon s'inquiéter de la durée de l'histoire que nous vivons.
A quoi bon s'inquiéter si nous allons trop vite.
A quoi bon s'inquiéter pour cette fille qui de toute façon ne peut plus me le prendre.
A quoi bon s'inquiéter pour des amies que je verrais dans peu de temps et qui iront surement mieux.
A quoi bon s'inquiéter pour ma mère qui de toute façon retombera bien aussi vite que moi.
A quoi bon s'inquiéter pour Snoopy qui finira par mourir un jour.
A quoi bon s'inquiéter de ce que nous pourrons être dans quelques années.
A quoi bon s'inquiéter de la difficulté de la vie dans quelques années.
A quoi bon s'inquiéter.
Oui, a quoi bon s'inquiéter.

Je crois que demain, sous mes cernes de la taille de quatres grands canyons, j'aurais le sourire. Que demain je me croirais capable d'avoir ces deux miniscules et ridicules points. Que demain je me sentirais belle parce que je sais que ses yeux ne tarderont pas à revenir. Demain j'irais bien parce que la vie est courte et parce qu'il est temps que je cesse de réfléchir un peu trop pour profiter de tout ceci.

Sur ce je lève bien haut mon verre à votre santé, à vous qui malgré cette année passée sans se voir continuez à lire tout ceci et à ceux que je vois toujours mais qui pourtant vienne ici lire toutes ces choses pour continuer malgré le temps et la distance à écouter mes plaintes.

Vous me manquez. Oh oui, vous me manquez.



Life is short.

lundi 13 juin 2011

13 Juin.

Il semblerait bien que contre tout attente j'ai fini mes révisions.
Il semblerait bien que j'ai compris un cours auquel je n'ai pas assisté.
Il semblerait bien que les deux points miniscule et ridicule qui me manque soit finalement à ma portée.
Il semblerait bien que je recommence à prendre conscience que je ne suis pas si nulle.

Pourtant je suis crevée, je suis malade. J'ai un joli rhume, je pensais pouvoir m'en passer cette année mais non, mon rhume de fin de printemps est bien là.
Dans quelques semaines c'est l'été, dans quelques semaines j'aurais fini cette première année et peut être que dans quelques semaines je serais en 2eme année. Je l'espère et j'y crois au fond. Pas trop histoire de pas me sentir trop mal si je n'y arrive pas.
J'ai l'impression de mourir doucement mais surement comme à chaque fois que je suis malade.

Je suis une pouppée en papier^. Même pas maché, je ne suis pas si résistante. Je suis une pouppée de papier fin et fragile. Je suis une chose fragile et démunie dans un monde de grande personne.
Je m'accroche à mon roc, le seul que je réussi à garder, je m'y accroche à pleine main et je ne le lâcherais pas, espérant que mes doigts de papiers ne s'y coupe pas.

Bientôt le soleil reviendra, la santé avec, la fin des rattrapages avec et lorsqu'il sera à nouveau là pour briller, je crois que tout ira bien, parce que l'été guéris tout. Même le temps qui manque.

samedi 4 juin 2011

4 Juin.

Il paraît que je me fais rare.
Je crois pouvoir dire que c'est vrai, je pourrais vous donner de multiples raisons, mais la seule et unique qui engendre toutes les autres est simplement le fait que j'ai foiré mes exams.

L'année dernière à la même époque je me suis pris un jolie coup de savate comme celui ci. Tombé du joli petit pied d'estal que je m'étais moi même construit. A nouveau le nez dans sa propre boue. Ca fait mal.
Alors voilà, j'ai foiré ça, c'est pas si grave, y a les rattrapages tout ça, je sais, je sais.
Mais voilà, je foire ça donc j'ai l'impression de tout foirer, de tout faire capoter, alors je doute de tout, je me sens comme la plus nulle des bonnes à rien et plus encore j'ai l'impression que je n'arriverais plus à rien, jamais.

Alors je vais continuer à me faire rare, parce que l'une des autres raisons qui n'est pas engendré par la première est qu'il est en vacances et que profiter de sa présence m'est bien plus indispensable que vous ne l'imaginez.
Même si j'ai l'impression de briser quelque chose, plus je parle. Alors il serait peut être temps de laisser passer la crise existencielle qui bourre ma tete de conneries avant de le faire trop tourner en bourrique.

Je reviendrais, plus tard, lorsque j'aurais repris pied. Ce qui ne devrait plus tarder, hein saloperie de conscience ?