mardi 14 juin 2011

14 juin.

A la veille de ma première épreuve de rattrapage, je me retrouve ici avec une douce musique dans les oreilles pour réviser une dernière fois mon anglais.
Et cette douce mélodie criant que la vie est courte m'a fait cogiter un peu.
Après avoir fait l'effort de comprendre toutes ces paroles pour dire que je ne perdais pas mon temps.

Je me suis mis à penser à tout ceci, et comme toujours je sais que ce ne seront que des résolutions prises dans le vent, que des idées jettaient dans le temps qui se perdront dans l'écho de la prochaine chute mais : La vie est courte.

Alors à quoi bon s'inquiéter du fait d'être aux rattrapages.
A quoi bon s'inquiéter du silence d'une amie perdue depuis bien trop longtemps.
A quoi bon s'inquiéter d'etre absente à un anniversaire où je pourrais être l'an prochain.
A quoi bon s'inquiéter de la durée de l'histoire que nous vivons.
A quoi bon s'inquiéter si nous allons trop vite.
A quoi bon s'inquiéter pour cette fille qui de toute façon ne peut plus me le prendre.
A quoi bon s'inquiéter pour des amies que je verrais dans peu de temps et qui iront surement mieux.
A quoi bon s'inquiéter pour ma mère qui de toute façon retombera bien aussi vite que moi.
A quoi bon s'inquiéter pour Snoopy qui finira par mourir un jour.
A quoi bon s'inquiéter de ce que nous pourrons être dans quelques années.
A quoi bon s'inquiéter de la difficulté de la vie dans quelques années.
A quoi bon s'inquiéter.
Oui, a quoi bon s'inquiéter.

Je crois que demain, sous mes cernes de la taille de quatres grands canyons, j'aurais le sourire. Que demain je me croirais capable d'avoir ces deux miniscules et ridicules points. Que demain je me sentirais belle parce que je sais que ses yeux ne tarderont pas à revenir. Demain j'irais bien parce que la vie est courte et parce qu'il est temps que je cesse de réfléchir un peu trop pour profiter de tout ceci.

Sur ce je lève bien haut mon verre à votre santé, à vous qui malgré cette année passée sans se voir continuez à lire tout ceci et à ceux que je vois toujours mais qui pourtant vienne ici lire toutes ces choses pour continuer malgré le temps et la distance à écouter mes plaintes.

Vous me manquez. Oh oui, vous me manquez.



Life is short.

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