vendredi 24 août 2012

24 aout.

La jalousie, qu'est ce que c'est ?  Pourquoi est ce qu'elle est là ? Pourquoi est ce qu'elle gâche nos nuits, nos journées et nos vies ?
Pourquoi pose-t-elle des questions dont tout le monde se fout ? Pourquoi fait elle d'un grain de sable une montagne ?

Voilà, c'est mon questionnement du moment, encore un pourquoi, toujours. Je ne sais pas trop comment y répondre pourtant j'ai connu la jalousie de très près et par moment je la connais encore mieux que je le voudrais. C'est un sentiment si absurde.
Mais avant d'aller plus loin, j'ai essayé de me restreindre, pour une fois. A une part minime du sujet.

La grande question derrière la jalousie pour moi, reste la cause de celle ci. D'ou vient elle ? Est elle juste un problème de confiance en autrui ? On pense toujours plus mal que l'autre. Ou ne serait ce pas un simple manque de confiance en soi ?

Je veux dire quand on jalouse une personne parce qu'elle réussit facilement, sans rien glander, est ce nous qui exagérons sur le fait qu'il ne fait rien ? Est ce nous qui inventons cette réussite facile ? Pourquoi ne nous disons nous pas, il a des facilités, et alors ? Moi je bosse de mon mieux, j'ai rien a regretté ? Pourquoi avons nous besoin de jalouser cette réussite au lieu de regarder la notre, peut être pas aussi grande que nous l'aurions voulu, mais un 12 quand on atteins pas les 8 habituellement, n'est ce pas une réussite ? Même si l'autre glandu a eu 18 alors qu'il n'a pas ouvert un cours depuis 6 mois ? Notre réussite n'est elle pas plus importante, plus recherché et méritante que la sienne ?

Et pire encore, lorsque l'être aimé a une amie proche, lorsqu'il discute avec une fille plus qu'une autre, lorsque même il aide une jeune fille pour une raison X ou Y, pourquoi ressentons nous cette panique, cette pointe au coeur ? C'est ridicule, quelle importance à cette fille ? Dites moi ? Vous qui avez passé 1-2-3-4-5 ans ou voir plus dans ses bras, pourquoi avez vous peur ? Oui, je connais la réponse, parce que. Parce qu'il peut partir à tout moment, parce que d'une seconde à l'autre il peut tomber amoureux d'un battement de cil, parce que tout le monde à peur que son bonheur s'écroule d'un claquement de doigts. La peur est la pire des traitresse, c'est elle qui crée la jalousie souvent et quand elle ne la crée pas, elle l'alimente.
Mais au fond cette jalousie là, ce n'est qu'un manque de confiance en soi, plus qu'en l'autre, on a peur de plus être aussi belle que la fille en face de lui, de ne plus être aussi parfaite que lorsque vous vous êtes rencontré, on a peur de vieillir, de faner, d'être moins bien que les autres, mais c'est quoi cette idée ? Cet homme il est là, il est près de vous depuis quelques années déjà, et il vous a prouvé à maintes reprises que vous étiez bien meilleure que les autres. Mais non, on a toujours le doute. Mais le doute peut exister sans la peur. Et sans la peur il n'y a pas de jalousie.
Peut être que le doute doit exister, je pense qu'il le doit, et quelques fois je sais que je me laisse envelopper par la peur, pourquoi ? Pour ma mère, ma mère a cru être resté parfaite et belle jusqu'à la dernière seconde, jusqu'à ce qu'il claque la porte et là elle s'est effondré. Parce qu'elle avait eu trop confiance en elle et en lui. Et pour ça je ne peux l'en blâmer, alors quelques fois je fais des montagnes de rien et je sais que c'est inutile mais quelques fois, il faut aussi être rassuré, car sans le doute, on laisse la porte ouverte aux harpies.

Je me suis laissé entrainer dans cette partie du sujet et j'ai oublié la suite, j'aurais du faire un plan non ? Je perds les bonnes habitudes littéraires, c'est mal ! Alors j'y reviendrais peut être plus tard, là je vais aller tâter le terrain, voir si le soleil est ressorti et faire bronzer mon petit dos dans les bras d'un autre livre. Ou peut être vais je agresser sa soeur pour qu'elle me donne les Sims, dieu que j'ai envie de jouer aux sims ! Mais le soleil... Huuuum ! Soleiiiiil !


Oh avant que j'oublie, aujourd'hui j'ai eu un bout d'emploi du temps, disons que ce n'est pas le définitif, mais je sais déjà que je peux dire au revoir à mes horaires de lycée, j'aurais donc la chance de sortir de la fac, 3jours sur 5, après 19h ! Merci, merci !
Les autres jours ? Oh après 18h.
Enfin les options feront le tout, je verrais donc après le 4septembre, jour maudit de pré-rentrée. Mais au fond il me tarde un peu, j'ai presque envie de me remettre à travailler !

Depuis Facebook : VideoGamesAndHumor
 

jeudi 23 août 2012

23 aout.

Je suis là, à bientôt 22h, ça me parait incongru.
J'ai mal, ma peau tire, ma peau brule, je devrais mettre de l'après solaire.
J'ai bruler toute l'apres midi, j'aurais du faire plus attention.

Tu te souviens à l'époque on appelait ça "notre saloperie de conscience", cette petite voix qui continue à vous dire que ça ne va pas, que quelque chose cloche, à gratter, toujours gratter, mais rien, puisque tout va bien. Oui tout va bien.
Et pourtant elle était là, à griffer pour sortir de sa cage, à grogner croquer en tout sens, pour sortir. Quelque fois elle ne réussissait pas. D'autres jours si, et une si belle journée devenait un cauchemar.

Je m'ennuie un peu moins qu'avant, le soleil, un transat et un bouquin aidant, mais ma peau bruuuuuuule !
Et quelques fois cette petite voix essaye de sortir de sa cage, pour l'instant je la gère, je pense que tout va bien, mais je ne sais pas, je sens qu'elle va sortir.

Dans 2 jours ça fera 2 mois, hier soir, lorsqu'il dormait et que j'étais collé contre sa peau, la tête reposant sur son torse je n'ai cessé de penser à ça. Ca ne fera que 2mois et en même temps ça fait déjà deux mois. Deux longs mois pendant lesquelles j'ai survécu à sa perte, chose que je pensais inconcevable.
C'est aussi pour ça que j'ai peur vous savez, de rentrer chez moi, que je pousse ma mère à repartir, pour ne pas culpabiliser de pas aller la voir, mais là bas, sans lui, sans Snoopy non plus, ça me semble si morne, si vide, si triste que je sais qu'il n'est en aucun cas une bonne idée d'y aller.

Je me cogne dans tous, je me fais mal tout le temps, ma mère dirait que je me punis, lui dit juste que ce n'est rien, ça arrive. Je ne fais plus attention, je n'y arrive pas, c'est comme ci je ne connaissais plus les dimensions de mon corps, comme ci je ne savais plus qui j'étais. Je suis encore un peu perdue.
Comme toujours, non ? :)

Depuis Fotocommunity

mercredi 22 août 2012

Plus tard.

J'ai relu tous mes articles, j'ai tout relu et je me suis dit, en écoutant Izia, "your love is a gift", que je n'avais pas à me plaindre.
Que j'avais passé des semaines a pleurnicher sur des révisions qui pour finir ont portés leurs fruits.
Que j'avais pleurniché pendant des mois pour des vacances et que j'avais eu cette semaine en amoureux.
Que j'avais crié pour redevenir jeune et libre et que là, maintenant quej e le suis, que j'ai le temps je ne sais que faire.
Que j'avais renoncé à faire une liste de choses a faire avant de mourir. Mais aujourd'hui j'ai changé d'avis. Aujourd'hui je vais vous présenter une nouvelle liste, une liste de ce que je dois, je veux et je vais faire cette année. Parce qu'il est temps que je me reprenne en main, il est temps que je fasse de ma vie, une vie. Et pas simplement un assemblage de jours qui se suivent.
Dans 20ans, je veux pouvoir dire à ma fille que sa mère a vécu, pas qu'elle a stagné, alors bien sur il me faudra rester sérieuse mais tout de même.

1. Avoir ma 3eme année ou au moins tout faire pour.
2. Avoir mon permis.
3. Rassembler les morceaux de cette famille dejà trop décomposé.
4. Remplir ce cahier de milles et une recettes de cuisine.
5. Passer une soirée à faire le tour des bars, à faire tout et n'importe quoi juste pour voir l'aube se lever sans avoir fermé l'oeil.
6. Revoir tous le monde autour d'une autre grande table.
7. Partir en Espagne.
8. Partir en Italie.
9. Me mettre un peu au sport, ou du moins tenter de rester fidèle à la wii et de rentrer à pied lorsque le temps y consent.
10. Trouver un stage, un master.
11. Déménager.
12. Le convaincre de prendre un chien/un chat (mais plus tard, beaucoup plus tard)
13. Recommencer et continuer à écrire.
14. Me faire de nouveaux amis.
15. Arrêtez de déprimer pour rien tout le temps.
16. Moins penser, moins organiser, plus vivre.
17.Vivre d'amour et seulement d'amour.



Liste non exhaustive, sans obligation.

22 août.

C'est déplaisant de se rendre compte que toute sa vie ne tourne qu'autour d'une seule personne. C'est déplaisant de se dire que si cette personne est occupé vous crevez d'ennui.
Je crève d'ennui et je n'ai pas d’échappatoire.
Rentrer à Lille ? Pour quoi faire ? Crever d'ennui encore plus ?
Rentrer à Beauvais ? Etre toute seule avec mon frère ? Ne voir personne puisque Sophie bosse, Cléa est à Barcelone, Pandi dans le sud ? Crever d'ennui.

Je n'ai pas de passion, pas d'occupation, rien. Je me retrouve à crever d'ennui enfermer dans sa chambre, parce que même sortir ne m'intéresse pas, marcher sans but ? Génial.

Je me sens seule. Et dire qu'à l'origine on devait avoir ces deux semaines pour nous. Il faut que j'arrete de prévoir, de vouloir organiser, ou même rien que de penser, ça ne sert à rien, ça n'avance à rien.
Je ne sais pas quoi faire.
Je commence à déprimer, non c'est faux, je déprime pas, je m'ennuie, je sais pas quoi faire de moi, j'ai juste envie de me rouler en boule et d'attendre que ça passe. Ca fait que trois jours, je suis vraiment une saloperie d'autiste. Je me déteste les jours comme ça.
Je me déteste véritablement, ce matin en me levant, j'avais ce goût de dégout dans la bouche, vous savez celui qui vous dit que chaque jour sera le même et que vous ne ferez rien pour le changer.

J'ai envie de fuir, de monter au volant de cette voiture que je ne sais pas conduire et d'aller n'importe ou ailleurs que dans ma tête, mais ma tête me suivra après tout. Connerie.
Je déblatère, limite je bave, je devrais donc m'arrêter ici mais c'est la première occupation censée que j'ai trouvé depuis ce matin, alors je continue à baver, bêtement.
Connerie.

Par je ne sais même pas qui.

vendredi 10 août 2012

10 août.

Travaux, travaux, travaux, puta... Mince alors j'en peux plus de cette perceuse qui commence à 9h comme si tout le monde en août était debout à 9h !
Ca me fatigue, surtout de devoir courir comme une dingue pour aller prendre ma douche, pour me rincer avant qu'il ne coupe l'eau et croyez moi c'est un sacré sprint.
Ca me gonfle, au plus haut point.

Mais demain... Demain, c'est fini, demain je monte dans un train pour rejoindre le sud, demain je monte dans un train pour enfin partir en vacances et mieux encore, je pars en vacances en amoureux. Juste nous, rien que nous.

Ca l'air d'être une petite ville de laquelle on aura vite fait le tour, mais 4km de plage, les 28degrès minimum dehors et les 23 dans l'eau devrait nous occuper un bon moment.
Je piaffe d'impatience, vraiment, ma valise est prête depuis hier matin, j'ai du faire le tour de tous les sites possibles pour trouver ce qu'on pourrait faire, pour trouver un aperçu de notre petit coin, j'ai fait tout mon possible pour avoir un avant gout de vacances.

Je me prépare à aller chercher mon billet aujourd'hui, attendant que mes cheveux sèchent. Je vais devoir faire la queue dans cette maudite gare simplement parce que le site de la sncf n'est pas capable de renouveler ma carte 12-25, comme ci c'était compliqué ?!
Après ça je ferais surement un tour à Euralille, peut être acheté quelques jolies petites choses si j'en trouve, et acheter les dernières choses qu'il manque dans ma valise.

Je pars en vacances, je pars à la mer... Et mieux que tout, je ne pars qu'avec lui...
 
Ecoutez ca ;)


Voici Cavalaire-sur-mer. 

mardi 7 août 2012

7 Aout.

Après plusieurs esquisse ces derniers jours d'article raturé, d'article idiot...
Me voilà à nouveau ici, à essayer d'aller bien. J'ai passé la journée à me convaincre que : Oui ça allait. Oui ça va. Non y a pas de problème. Non y a pas de raison d'aller mal.
Mais ça va mal. J'ai milles et une raison d'aller mal. Je suis fatiguée, je suis tellement fatiguée, marre de cette période d'insomniaque.
Je suis fatiguée. Je passe des heures sur mon pc à vainement essayer de trouver quelque chose pour pouvoir s'envoler en amoureux la semaine prochaine, mais rien à faire je n'y arrive pas.
Ca se casse la gueule.
Je me casse la gueule en faites.
Mon corps part en miettes, il part dans tous les sens, il fait n'importe quoi, j'en peux plus d'avoir mal à ce point, j'en peux plus d'être déréglé comme ça.

Je veux le rejoindre, me blottir dans ses bras et oublier tout ça, vraiment, je ne souhaite que ça, je ne souhaite rien d'autre de plus à ce moment précis.
Mais ce n'est pas possible ? Peut être, je ne sais pas.

Mon père m'a écrit, quelques mots bancales, me rappelant certaines choses, j'ai du lui répondre, je l'ai fait, je ne sais pas si j'ai bien fait, je n'en sais rien.
Je suis perdue.
Je me sens seule.
Je me sens vide, totalement vide.

Bon dieu, je rêve d'entendre sa voix, je veux juste lui parler, je crois qu'aujourd'hui je n'ai besoin que de ça, sinon... Sinon je vais m'effondrer. Je me sens si...

Oubliez, bonne nuit.