mardi 11 janvier 2011

11 Janvier.

Je pense qu’il y a des questions qu’on se pose tous les jours et d’autres qui ne sont que par période.
Des questions cons, du genre : Il pleut ou pas aujourd’hui ?
Est ce que je passerais une bonne journée ?
Pourquoi je suis là ?
Qu’est ce que je fais ici ?
Est ce que j’ai fais le bon choix ?
Pourquoi je me suis couché si tard ?
Est ce que ça se passera bien ?
C’est quoi cette musique ?
Comment ça se fait que je crève de faim à 11h ?
Si je la mord elle dira rien, hein ? (Je conçois que ce ne soit pas le cas de tout le monde.)
Enfin tout un tas de questions à coucher dehors qui ne mériterais même pas d’être posé, c’est bien pour ça qu’on ne les pose pas. Qu’on les garde là, tout au fond.
Aujourd’hui, je me suis demandé ce que je faisais là, dans cet amphi, à côté de ma panda rousse dépressive, qui se demandait, elle aussi, dans son coin pourquoi elle s’était levé aussi tôt pour ça.
Voilà, le semestre 1 si on oublie la biologie et un morceau de la psychopathologie : C’était bien, c’était même génial. Mais voilà le semestre 2, ça s’annonce mal, la psychologie sociale c’est en gros de la sociologie et vous savez à quel point j’aime la sociologie... La psychologie du développement ça se résume au développement précoce, donc entre la naissance et 2ans en L1, je vais donc bien me marrer. Après la méthodo, ce sera apprendre à faire des expériences scientifiques, ce qui croyait moi me passionne pas. Y aura les stats aussi, peut être que d’un coup je vais me passionner pour les maths. Et puis y aura l’anglais, qui risque peut être d’être intéressant ce semestre, je crois qu’on fait des études de textes, m’enfin pas sure.
Alors voilà, mon semestre il va être tout nase. Je vais m’ennuyer je le sens bien comme ça. Mais tant que je me pose pas la question avant de me lever du « Pourquoi je me lèverai, je vais m’ennuyer », je pense que ça ira. Et si je me la pose et bien je ferais l’effort de l’oublier. Mais passons ça.
J’ai eu ma petite période nostalgie ces derniers jours, avant d’en arriver à l’overdose, il y a quelques heures et j’ai retenu cette petite chose plus que toutes les autres :
« Tu n'es pas forcée à écrire pour chaque jour. Quand je vais lire, je m'attends pas a lire ce que tu as fais ce jour là ou autre. Mais les évènements, sentiments et tout autres choses que tu as vécu dans cette période. On a pas signé de contrat auquel il est dit, que tout ce que tu nous écrira sera l'histoire de ton jour. Et que tu le fera systématiquement... Je prendrais toujours plaisir à lire ce que tu écris. »
C’est peut être rien, juste des paroles écrites au détour d’une soirée un peu trop longue, où d’une après midi trop ennuyeuse mais ça avait été important pour moi à cette époque et aujourd’hui encore ça me fait toujours du bien.
Il y a des mots comme ça qui ne pensent pas être retenu mais qui font leur petit bout de chemin et nous aident un peu tout le temps. Et c’est aussi pour ça que j’écris, même si c’est inintéressant même si ça ne mène à rien, j’espère qu’un jour où l’autre ce que je dirais aura un sens pour quelqu’un et que sans l’aider, ça le suivra au moins. Ainsi que, il faut bien l’avouer, parce que je sais que certains prennent plaisir à lire tout ceci et que ça me permet de souffler un peu.

Petite découverte, grâce à Marie.

By Foureyes

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