Peut être que je ne sais plus quoi vous dire, peut être que je culpabilise de ne déjà pas réviser pour d'autres excuses minables, alors je ne veux pas ajouter celle ci, ou peut être est ce juste que je n'en ai pas envie. Je ne sais pas.
Et puis il y a eu cette chanson, hier soir, ce matin très tôt, au milieu de révisions qui n'avance pas, cette chanson...
Oh oui je sais, ce n'est pas très recherché, le rythme n'y est pas, quelque chose ne va pas du tout dans cette chanson. Mais : Moi, j'ai si peur dans le noir... J'ai tellement besoin d'amour, de tes bras, de ta voix de velour, j'ai tellement besoin d'amour...
C'est tout, c'était juste ça. Juste ces paroles qui résonne en moi comme un hymne oublié.
J'ai des milliers d'idée qui me traîne dans la tête, vraiment, mais je ne sais pas par quel bout commencer, je ne sais pas où m'arrêter, je ne sais plus comment écrire il me semble.
Alors je ne vous dirais que ces petites choses:
J'ai perdu Hortense, j'ai perdu Gary, j'ai perdu Joséphine, j'ai perdu Sherley, j'ai fini ce livre... Ce 3ème tome que je ne voulais pas lâcher mais absolument pas finir, ce vide que ça laisse... J'ai l'impression d'avoir passé des mois en cohabitation avec des amis qui s'enfuient aujourd'hui pour toujours.
J'ai fini ce livre... J'ai perdu Hortense, la si belle Hortense...
J'ai aussi fini ce livre sur Kay et David, ce livre... J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps à sa fin, la vie peut être si bête, la vie peut être si rude, si abrupte, si ignoble et les gens si ridicule à refuser la vie, le bonheur et même l'amour. Dieu que je n'aime pas l'humanité.
Et ce matin seule dans mon lit lorsque j'ai lu ces dernières pages : Je sais que je ne te reverrais jamais mais je t'aime. J'ai pleuré. Au début pour ces mots, au début pour cette fin si bête, et puis, et puis il y a eu la souffrance, cette souffrance qu'on cache depuis si longtemps qu'on en a oublié l'origine, cette souffrance si atroce mais si idiote puisqu'elle n'a plus de raison. Alors j'ai parlé, comme quand je vous écris, comme maintenant, je vous parle comme si vous étiez là, je me précède, je précède mes doigts empressés pour vous dire les mots qui sont là. Ce matin je vous ai parlé en pleurant, je lui ai parlé et plus encore je me suis parlée, je ne sais plus d'où vient la douleur, je sais juste qu'elle était belle bien là, comme avant, aussi abrupte et forte. Aussi intenable. Alors j'ai pleuré à gros sanglots ridicules, parce qu'il n'y avait pas de raison de pleurer.
Je ne veux pas finir sur ça, parce que je n'arirverais pas à refaire ce discours que je vous ai fait ce matin, et je dois finir parce que mes cours m'attendent eux aussi.
Mardi j'aurais mes résultats, je saurais si je baisse les bras ou non, mardi je saurais si cette année n'a été qu'un simulacre de travail ou non.
"Bientôt" les vacances, bientôt ses bras, sa peau, juste nous sans aucune complication, juste la vie, juste les vacances, l'amour, le temps, avoir enfin du temps pour nous, arrêter de se croiser comme ci nous ne vivions qu'à moitié ensemble, bientôt....
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