C'est paques aujourd'hui !
C'est la première paques où on m'offre des chocolats et c'est sa maman qui l'a fait. C'était étrangement doux.
Je me sens toujours aussi bien ici, j'ai toujours ce temps d'habituation idiot où je tâte, j'essai de voir si, en quelque sorte je suis toujours la bienvenue, le temps de reprendre mes marques et là ça va mieux, j'ai l'impression d'être dans un chez moi qui n'est pas à moi. C'est risible au fond, j'ai trois maisons, et dans ces trois là je ne me suis jamais senti chez moi, tandis qu'ici... Ici où ce n'est et ne sera chez moi, je m'y sens comme tel.
Aujourd'hui c'est mon premier repas de famille, sa famille à lui, ses grands parents, sa tante, ses cousines, sa famille. J'appréhende. Bêtement encore. Mais j'appréhende. Vous savez, et si je gâchais tout ? Enfin, c'est idiot, je le sais mais j'angoisse quand même.
Deux jours de suites à la plage, j'ai l'impression d'être en vacances d'été, j'ai l'impression d'être dans une petite bulle et qui rien n'autour n'avance à part nous. J'ai l'impression que même le temps n'avance plus et pourtant chaque matin lorsque je me lève vers 11h j'ai cette culpabilité dans le fond de la gorge, et tes révisions ma chérie ? Elles s'entassent... Je n'ai pas grand chose à faire certes et j'aurais le temps de peaufiner durant la semaine même des exams, mais voilà, j'ai cette voix au fond de ma tête qui me dit qu'il serait temps que je me responsabilise un peu.
J'ai passé une soirée au milieu de ses amis, je me suis sentie cruche un bon moment, je n'arrive pas à m'immissez dans ce groupe. Ils parlent de leurs amis communs que je ne connais pas, de matière que je ne comprend même pas, de jeux ou lieux ou même moments que je ne connais pas. Mais j'ai passé une bonne soirée tout de même, à rire beaucoup et de toute manière dans ses bras, alors tout ne pouvait qu'aller.
Sauf peut être ces petits piques que je n'aurais pas du remarquer, mais que je suis douée pour recevoir toute seule.
Je suis censée travailler là, maintenant, mais je suis là à vous raconter tout ça, je ne suis même plus sure que quiconque s'ennuie à le lire, mais je continue en espérant vous gardez un peu près de moi de cette manière.
Ma nouvelle antre.
Le nouveau chez moi où ma part de folie pourra s'exprimer à son aise.
dimanche 24 avril 2011
jeudi 21 avril 2011
21 avril.
Ces dernières semaines j'ai l'impression d'avoir passé ma vie dans les trains.
Aujourd'hui j'en ai pour 4h30 je crois.
Ca n'a rien d'intéressant, rien de palpitant. Je suis fatiguée ce matin. Je doute du bien fondé de tout ça. Hier j'ai ouvert cette page blanche que je n'arrivais plus à remplir et j'ai à nouveau fait danser Amy.
Dans une valse obscure d'où encore une fois elle ne sortira pas indeme.
Je fais mon sac doucement, chérissant le chèque posé sur mon bureau qui renflouera un peu mon compte à sec. Je savais que j'étais pas loin de la limite, le message m'a tout de même drôlement retourné. C'est beau les découverts surtout quand on s'y attend pas.
Il paraît que je devrais reparler à mon père juste pour ça, juste pour l'argent qui me manque. Je cracherai pas sur la pension alimentaire c'est sûr. Ca paierait mon loyer et je pourrais dépenser le reste. Mais je n'y retournerais pas pour ça, j'ai encore un minimum de... Je sais plus le mot, ça ressemble à honneur je crois. Enfin voilà.
Je suis fatiguée, vraiment. Dans tous les sens du terme. Desfois j'ai envie de jeter l'éponge, de dire : Merde.
De faire comme eux. D'arrêter toute cette mascarade.
Qu'est ce que je fais là ?
Je sais plus trop. J'ai revu une ombre hier, une ombre du passé. C'était étrange, tout est remonté si vite, comme ci rien n'avait jamais disparu, comme ci je n'avais jamais changé.
Au fond rien a changé, je suis toujours une carpette, peut être même plus qu'avant.
Aujourd'hui j'en ai pour 4h30 je crois.
Ca n'a rien d'intéressant, rien de palpitant. Je suis fatiguée ce matin. Je doute du bien fondé de tout ça. Hier j'ai ouvert cette page blanche que je n'arrivais plus à remplir et j'ai à nouveau fait danser Amy.
Dans une valse obscure d'où encore une fois elle ne sortira pas indeme.
Je fais mon sac doucement, chérissant le chèque posé sur mon bureau qui renflouera un peu mon compte à sec. Je savais que j'étais pas loin de la limite, le message m'a tout de même drôlement retourné. C'est beau les découverts surtout quand on s'y attend pas.
Il paraît que je devrais reparler à mon père juste pour ça, juste pour l'argent qui me manque. Je cracherai pas sur la pension alimentaire c'est sûr. Ca paierait mon loyer et je pourrais dépenser le reste. Mais je n'y retournerais pas pour ça, j'ai encore un minimum de... Je sais plus le mot, ça ressemble à honneur je crois. Enfin voilà.
Je suis fatiguée, vraiment. Dans tous les sens du terme. Desfois j'ai envie de jeter l'éponge, de dire : Merde.
De faire comme eux. D'arrêter toute cette mascarade.
Qu'est ce que je fais là ?
Je sais plus trop. J'ai revu une ombre hier, une ombre du passé. C'était étrange, tout est remonté si vite, comme ci rien n'avait jamais disparu, comme ci je n'avais jamais changé.
mercredi 20 avril 2011
20 avril.
"On peut donner bien des choses à ceux que l'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de me passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais."
C. Bobin.
Au fond tout ne se résume qu'à ça, à un manque grandissant. On chérit ce manque plus qu'on aime la personne qui nous le donne.
On manque de nos amis, de nos amants, de nos amours. On manque même de certains objets, on manque de tout.
J'ai mal, chaque jour un peu plus. Le manque, parfum doucâtre qui envahie le coeur lentement mais avec ardeur. Ce doux ami qui me rappelle que j'ai quelque chose à manquer. Mais aussi cette ennemie fugace qui me rapelle que je peux tout perdre et qu'à ce moment je ne saurais plus comment vivre, n'avoir que le manque et plus la dose.
Il est 15h, j'ai bientot fini ce livre, plus qu'une cinquantaine de pages. Plus que quelques mots et je devrais le refermer. L'oublier au fond de ma mémoire pour ne pas espérer trop. Les romans n'ont jamais été que des lignes farfelues faites pour titiller nos coeurs meurtis d'une idée grandiose qu'est le bonheur. Le bonheur n'existe pas. Pas cet état constant, on est fait pour le détruire, on a la joie, mais on a pas le bonheur.
Dans ce livre j'ai retrouvé cette alchimie amère que j'ai perdue, celle qui m'avait donné envie il y a des mois même des années de laisser courir mes doigts sur le clavier pour écrire plus que ces lignes sur un blog.
J'ai encore ces pages, là, enregistré au fond de ma grosse boîte. Je ne tarderai pas à les effacer, preuves compromettantes d'une aliénation idiote.
Je recommencerais, je n'en doute pas, espérant trouver l'envie ailleurs que dans ce genre de limbes, je le ferais surement cet été, cacher au fond de cette chambre noire et blanche pour tromper mon ennuie.
Je me sens vide aujourd'hui, hier encore je me suis vue me vider et ne pas lutter. Je peux être pitoyable quelques fois, je ne sais plus me battre, je ne sais plus que baisser les bras et attendre que ça passe. Je n'ai pas le courage d'y changer quoi que ce soit. Je dirais bien : Plus tard. Mais je n'y crois pas pour l'instant.
Je vais finir ces quelques pages pour tromper la dure voix de ma saloperie de conscience et puis je me remettrais à bosser, finir au moins l'entretien clinique, avancer les relations intergroupes et peut être le finir.
J'avais juste besoin de coucher un peu tout ça sur le papier, histoire de me dire qu'au fond je peux toujours vivre dans mes mots.
C. Bobin.
Au fond tout ne se résume qu'à ça, à un manque grandissant. On chérit ce manque plus qu'on aime la personne qui nous le donne.
On manque de nos amis, de nos amants, de nos amours. On manque même de certains objets, on manque de tout.
J'ai mal, chaque jour un peu plus. Le manque, parfum doucâtre qui envahie le coeur lentement mais avec ardeur. Ce doux ami qui me rappelle que j'ai quelque chose à manquer. Mais aussi cette ennemie fugace qui me rapelle que je peux tout perdre et qu'à ce moment je ne saurais plus comment vivre, n'avoir que le manque et plus la dose.
Il est 15h, j'ai bientot fini ce livre, plus qu'une cinquantaine de pages. Plus que quelques mots et je devrais le refermer. L'oublier au fond de ma mémoire pour ne pas espérer trop. Les romans n'ont jamais été que des lignes farfelues faites pour titiller nos coeurs meurtis d'une idée grandiose qu'est le bonheur. Le bonheur n'existe pas. Pas cet état constant, on est fait pour le détruire, on a la joie, mais on a pas le bonheur.
Dans ce livre j'ai retrouvé cette alchimie amère que j'ai perdue, celle qui m'avait donné envie il y a des mois même des années de laisser courir mes doigts sur le clavier pour écrire plus que ces lignes sur un blog.
J'ai encore ces pages, là, enregistré au fond de ma grosse boîte. Je ne tarderai pas à les effacer, preuves compromettantes d'une aliénation idiote.
Je recommencerais, je n'en doute pas, espérant trouver l'envie ailleurs que dans ce genre de limbes, je le ferais surement cet été, cacher au fond de cette chambre noire et blanche pour tromper mon ennuie.
Je me sens vide aujourd'hui, hier encore je me suis vue me vider et ne pas lutter. Je peux être pitoyable quelques fois, je ne sais plus me battre, je ne sais plus que baisser les bras et attendre que ça passe. Je n'ai pas le courage d'y changer quoi que ce soit. Je dirais bien : Plus tard. Mais je n'y crois pas pour l'instant.
Je vais finir ces quelques pages pour tromper la dure voix de ma saloperie de conscience et puis je me remettrais à bosser, finir au moins l'entretien clinique, avancer les relations intergroupes et peut être le finir.
J'avais juste besoin de coucher un peu tout ça sur le papier, histoire de me dire qu'au fond je peux toujours vivre dans mes mots.
mardi 19 avril 2011
19 avril.
Je voulais vous raconter le fait de le revoir au bout de ces longues semaines, l'impression agréable mais soudaine de sentir mon coeur se désagréger dans ma poitrine, tout faire pour ne pas pleurer, encore, parce que je pleure beaucoup trop. Je pourrais vous raconter comme c'était doux, ces jours chez lui, comme c'était réconfortant de retrouver cette famille, comme c'était vivant.
Je voulais vous raconter que j'avais revu ma douce Anaïs, que j'ai pu voir dans ses yeux, derrière toute la fatigue, la douleur de la prépa, un sentiment de bonheur et de bien être diffus, elle sait toujours rire de tout ceci. Vous dire que voir ce sourire dans lequel j'ai compris une sorte d'assentiment, oui elle est bien ton épice, c'était doux, au fond il a rencontré presque toutes les personnes qui avait de l'importance dans ma vie, il ne manque que Pandi pour le tableau soit complet. Parler avec elle m'avait tant manqué, je ne m'étais même pas rendu compte de tout ceci.
Je voulais vous dire que j'ai travaillé aujourd'hui, enfin révisé serait plus exacte, que j'ai presque fini une matière donc j'ai du bien avancer après tout et que presque j'en suis fière.
Je voulais vous dire que j'ai ouvert un livre, un livre de musso, comme chaque été, un roman à l'eau de rose pour le commencer en douceur. La fille de papier, je ne voulais pas l'acheter ni le lire, mais on me l'a mis dans les mains en me disant : Tiens il est top lis le !
Alors voilà je l'ai ouvert pour mon premier bain de soleil de la journée. Le soleil bien trop chaud pour ma pauvre peau lilloise m'a fait rentré assez vite, ma culpabilité aussi il faut dire, le travail m'attendait.
Je voulais vous dire qu'avec ce doux été un peu trop précoce qui ne peut indiquer qu'une sorte de mort naturelle des saisons, avec le retour de ce soleil si chère à mon coeur et surtout à ma peau, je revis doucement, j'éclos à nouveau pour profiter d'un été qui ne dura pas aussi longtemps que je le voudrais, j'ai ressorti mon short, mon short à peinture pour l'occasion, et j'ai laissé dorer mes jambes, mais avec tout ceci il ya le retour de ma grosse phobie, de cette idiotie de mes processus cognitif que je ne comprendrais jamais : La peur des insectes. C'est dingue, à peine avais je vu une guepe, à peine avais je entendu ce bruissement d'ailes que sur mes gardes j'étais prête à me jeter sur la porte et à rentrer.
J'aurais pu aussi vous dire que j'en ai assez de cette famille. Me faire taper sur les doigts doucement parce que je n'ai toujours pas renoué avec mon père, je comprend, je tarde, il est normal qu'on me remette dans le droit chemin, même si... C'est ma vie, et j'aimerais bien choisir comment elle se déroule.
Me faire taper dessus parce que je rentre beaucoup plus que d'habitude et que donc le frigo n'est pas assez simple, j'apprécie moyennement mais je capitule, il est vrai je rentre plus.
Me faire engueler parce que je ne rapelle pas à ma mère qu'elle a pris rendez vous à 17h et que donc elle est retard, je l'avale difficilement.
Me faire crier un peu beaucoup parce que soit disant je ne l'ai pas prévenu que je ne serais pas là la premiere semaine de juin, chose que je lui ai dejà dites à trois reprises, et qui de plus ne lui change rien, je l'accepte, assez mal, mais je l'accepte, il peut arriver d'oublier.
Mais en plus me prendre un savon parce que je ne cherche pas l'appartement de ma mère, ça, non ça ne passe pas.
J'aurais pu vous dire que je suis fatiguée, que j'ai hate de rentrer à Lille, malgré tout. Je pourrais vous dire que déjà j'attend avec impatience la fin de cette semaine d'examens pour en être débarassé et passer à autre chose. Je pourrais vous dire que le coucher de soleil de st just me laisse un regard amère sur celui de Dijon. Et tout simplement je pourrais vous dire, qu'enfin mon année se finit, qu'enfin je pourrais peut être avoir la chance de courir à droite à gauche pour retrouver ces personnes que je n'ai plus vu.
Je voulais vous raconter que j'avais revu ma douce Anaïs, que j'ai pu voir dans ses yeux, derrière toute la fatigue, la douleur de la prépa, un sentiment de bonheur et de bien être diffus, elle sait toujours rire de tout ceci. Vous dire que voir ce sourire dans lequel j'ai compris une sorte d'assentiment, oui elle est bien ton épice, c'était doux, au fond il a rencontré presque toutes les personnes qui avait de l'importance dans ma vie, il ne manque que Pandi pour le tableau soit complet. Parler avec elle m'avait tant manqué, je ne m'étais même pas rendu compte de tout ceci.
Je voulais vous dire que j'ai travaillé aujourd'hui, enfin révisé serait plus exacte, que j'ai presque fini une matière donc j'ai du bien avancer après tout et que presque j'en suis fière.
Je voulais vous dire que j'ai ouvert un livre, un livre de musso, comme chaque été, un roman à l'eau de rose pour le commencer en douceur. La fille de papier, je ne voulais pas l'acheter ni le lire, mais on me l'a mis dans les mains en me disant : Tiens il est top lis le !
Alors voilà je l'ai ouvert pour mon premier bain de soleil de la journée. Le soleil bien trop chaud pour ma pauvre peau lilloise m'a fait rentré assez vite, ma culpabilité aussi il faut dire, le travail m'attendait.
Je voulais vous dire qu'avec ce doux été un peu trop précoce qui ne peut indiquer qu'une sorte de mort naturelle des saisons, avec le retour de ce soleil si chère à mon coeur et surtout à ma peau, je revis doucement, j'éclos à nouveau pour profiter d'un été qui ne dura pas aussi longtemps que je le voudrais, j'ai ressorti mon short, mon short à peinture pour l'occasion, et j'ai laissé dorer mes jambes, mais avec tout ceci il ya le retour de ma grosse phobie, de cette idiotie de mes processus cognitif que je ne comprendrais jamais : La peur des insectes. C'est dingue, à peine avais je vu une guepe, à peine avais je entendu ce bruissement d'ailes que sur mes gardes j'étais prête à me jeter sur la porte et à rentrer.
J'aurais pu aussi vous dire que j'en ai assez de cette famille. Me faire taper sur les doigts doucement parce que je n'ai toujours pas renoué avec mon père, je comprend, je tarde, il est normal qu'on me remette dans le droit chemin, même si... C'est ma vie, et j'aimerais bien choisir comment elle se déroule.
Me faire taper dessus parce que je rentre beaucoup plus que d'habitude et que donc le frigo n'est pas assez simple, j'apprécie moyennement mais je capitule, il est vrai je rentre plus.
Me faire engueler parce que je ne rapelle pas à ma mère qu'elle a pris rendez vous à 17h et que donc elle est retard, je l'avale difficilement.
Me faire crier un peu beaucoup parce que soit disant je ne l'ai pas prévenu que je ne serais pas là la premiere semaine de juin, chose que je lui ai dejà dites à trois reprises, et qui de plus ne lui change rien, je l'accepte, assez mal, mais je l'accepte, il peut arriver d'oublier.
Mais en plus me prendre un savon parce que je ne cherche pas l'appartement de ma mère, ça, non ça ne passe pas.
J'aurais pu vous dire que je suis fatiguée, que j'ai hate de rentrer à Lille, malgré tout. Je pourrais vous dire que déjà j'attend avec impatience la fin de cette semaine d'examens pour en être débarassé et passer à autre chose. Je pourrais vous dire que le coucher de soleil de st just me laisse un regard amère sur celui de Dijon. Et tout simplement je pourrais vous dire, qu'enfin mon année se finit, qu'enfin je pourrais peut être avoir la chance de courir à droite à gauche pour retrouver ces personnes que je n'ai plus vu.
dimanche 10 avril 2011
10 avril.
Je suis devenue très blonde, vraiment, j'aurais aimé plus clair encore, mais ce n'est pas possible pour mes pauvres cheveux.
Il a coupé trop court, il a détruit ma mèche, pour en faire une autre tout aussi jolie en lisse mais qui en boucle va faire tache.
Voilà c'était l'épisode de ma vie capillaire.
J'ai commencé à travailler, un peu pas trop faut pas déconner. Les cours sympa d'abord pour pas me dégouter d'avance de tout ceci. Je doispouvoir l'avoir ce semestre, vraiment en bossant beaucoup le développement et en essyant de rattraper un peu de retard des stats ca devrait pouvoir le faire. Et en se mettant à la premiere partie de méthodo qui est assez mal passé aussi. Ca devrait le faire oui. J'ai encore trois semaines pour tout faire et j'avais tout fait en moins la derniere fois, alors il n'y a pas de raison.
Avec ce soleil je revis doucement, je ressors ma peau blanche aspirine qui deja se dore, le soleil a un effet placebo sur le moral assez sympathique.
Je n'en ai pourtant pas profité ce weekend, j'aurais du sortir avec mon bouquin me trouver un endroit tranquille et lire mais partir vagabonder en cherchant ca m'a tellement fatigué d'avance...
Il faut dire que mon proprio fait des travaux au dessus avec la radio a fond des 8h, alors c'est top pour dormir !
Bientôt mercredi, bientot en vacances, bientot là bas ! J'ai l'impression de ne pas y être allé depuis une éternité !
Il a coupé trop court, il a détruit ma mèche, pour en faire une autre tout aussi jolie en lisse mais qui en boucle va faire tache.
Voilà c'était l'épisode de ma vie capillaire.
J'ai commencé à travailler, un peu pas trop faut pas déconner. Les cours sympa d'abord pour pas me dégouter d'avance de tout ceci. Je doispouvoir l'avoir ce semestre, vraiment en bossant beaucoup le développement et en essyant de rattraper un peu de retard des stats ca devrait pouvoir le faire. Et en se mettant à la premiere partie de méthodo qui est assez mal passé aussi. Ca devrait le faire oui. J'ai encore trois semaines pour tout faire et j'avais tout fait en moins la derniere fois, alors il n'y a pas de raison.
Avec ce soleil je revis doucement, je ressors ma peau blanche aspirine qui deja se dore, le soleil a un effet placebo sur le moral assez sympathique.
Je n'en ai pourtant pas profité ce weekend, j'aurais du sortir avec mon bouquin me trouver un endroit tranquille et lire mais partir vagabonder en cherchant ca m'a tellement fatigué d'avance...
Il faut dire que mon proprio fait des travaux au dessus avec la radio a fond des 8h, alors c'est top pour dormir !
Bientôt mercredi, bientot en vacances, bientot là bas ! J'ai l'impression de ne pas y être allé depuis une éternité !
vendredi 8 avril 2011
8 avril.
Il y a des jours comme celui ci où mon moral fait des montagnes russes. Mais du genre pas les petites.
Ce matin assise à la gare de Saint just, en face de la voie que je prenais tous les matins je me rappelais que j'espérais que personne ne me vois, que je puisse prendre mon train tranquille, sans un mot, tout doucement laissant mon regard caresser la fin de la nuit entre les arbres et ce matin j'ai bien cru mourir sur ce banc. J'avais mal, tout d'un coup comme ça, pour rien, j'ai eu l'impression de sentir mon coeur explosé dans ma poitrine, de le sentir se tordre en tout sens, je sentais la douleur se glissait dans mon sang dans chacune de mes veines me rappelant douloureusement que j'étais en vie et puis lorsque c'est vraiment devenu insupportable tout s'est tue. Il n'y avait plus de douleur, juste le vide latent et omniprésent. J'étais une coquille vide.
Je craque, doucement mais surement, plus si doucement que ça, je craque, je n'en peux plus, j'ai tellement de choses à crier, à mordre, à déchiqueter, à en vouloir, mais rien ne sortira, même cette peur restera là bien ancrée tout au fond de mon ventre jusqu'à ce que tout ça soit fini, parce que je n'ai pas le droit.
C'est idiot, j'ai du mal avec ça, avec l'interdiction, j'ai beau savoir que c'est mal, je me retrouve toujours à l'écrire pour finir par l'effacer. Je tourne en rond.
Aujourd'hui j'ai vu Florian, à la gare d'Amiens, ce meilleur ami perdu depuis le collège, ce type, le seul qui comprenait un peu ce qui se passait dans ma tête, je l'ai reconnu de dos, il n'avait pas changé, la même carure, le même dos qui semblait porter le poids du monde, il portait la barbe, en passant près de lui je lui ai souris, simplement juste pour voir si il se souvenait, j'ai vu qu'il ne me reconnaissait pas, alors je n'ai pas insisté. J'ai perdu beaucoup de gens et j'en perdrai encore.
Aujourd'hui j'ai parlé à Ghislain, ça m'a fait du bien, il m'a fait rire, ça devient rare. On a parlé de mai, de sa vie un peu, de la mienne pas plus, on a pas discuté longtemps, juste le temps de sourire un peu et de laisser ma montagne russe remontée.
J'ai aussi parlé à Vincent et je me suis rendue compte que je l'avais plus vu lui ces derniers temps que quiconque, il est venu ce samedi soir où j'aurai du me taire, il a été gentil, il a réussi à me faire sourire malgré la crise qui se passait en profondeur. On a parlé de son boulot, du prochain, de la galere du moment avec Fanny, de sa vie plus douce avec le soleil et la moto, de son frère, de wow, de la vie en générale.
Et ce soir, je cherche le sommeil, je ne le trouve pas. Peut être que je l'attend lui, peut être que je ne dormirais pas, peut être que je suis trop fatiguée pour courir après Morphée, peut être que j'ai travaillé plus que je n'aurais du, peut être que je n'ai pas assez mangé, peut être que je devrais boire plus, peut être que...
Je craque tout simplement et ça ne s'arrangera pas. Je craque totalement. J'ai craqué hier soir, vraiment, j'ai laché ce que je ne voulais pas dire, heureusement Morphée m'a sauvé, il l'avait déjà emmené loin, très loin. Quelque fois ça a du bon tout ca.
C'est un long weekend qui s'annonce, j'aurais du rentrer chez moi, je veux dire ne pas revenir à Lille, ces deux jours seule vont être un carnage. Mais là bas c'était pire encore. En quelques heures je redeviens l'ancienne chose que j'ai pu être et ça me tue. Alors non, je reste là, je ferais les magasins demain, je marcherais, je me trouverais une place dans l'herbe au soleil et je continuerais ce bouquin, et puis merde, je vais apprendre à vivre toute seule, parce que je n'ai plus le choix.
Ce matin assise à la gare de Saint just, en face de la voie que je prenais tous les matins je me rappelais que j'espérais que personne ne me vois, que je puisse prendre mon train tranquille, sans un mot, tout doucement laissant mon regard caresser la fin de la nuit entre les arbres et ce matin j'ai bien cru mourir sur ce banc. J'avais mal, tout d'un coup comme ça, pour rien, j'ai eu l'impression de sentir mon coeur explosé dans ma poitrine, de le sentir se tordre en tout sens, je sentais la douleur se glissait dans mon sang dans chacune de mes veines me rappelant douloureusement que j'étais en vie et puis lorsque c'est vraiment devenu insupportable tout s'est tue. Il n'y avait plus de douleur, juste le vide latent et omniprésent. J'étais une coquille vide.
Je craque, doucement mais surement, plus si doucement que ça, je craque, je n'en peux plus, j'ai tellement de choses à crier, à mordre, à déchiqueter, à en vouloir, mais rien ne sortira, même cette peur restera là bien ancrée tout au fond de mon ventre jusqu'à ce que tout ça soit fini, parce que je n'ai pas le droit.
C'est idiot, j'ai du mal avec ça, avec l'interdiction, j'ai beau savoir que c'est mal, je me retrouve toujours à l'écrire pour finir par l'effacer. Je tourne en rond.
Aujourd'hui j'ai vu Florian, à la gare d'Amiens, ce meilleur ami perdu depuis le collège, ce type, le seul qui comprenait un peu ce qui se passait dans ma tête, je l'ai reconnu de dos, il n'avait pas changé, la même carure, le même dos qui semblait porter le poids du monde, il portait la barbe, en passant près de lui je lui ai souris, simplement juste pour voir si il se souvenait, j'ai vu qu'il ne me reconnaissait pas, alors je n'ai pas insisté. J'ai perdu beaucoup de gens et j'en perdrai encore.
Aujourd'hui j'ai parlé à Ghislain, ça m'a fait du bien, il m'a fait rire, ça devient rare. On a parlé de mai, de sa vie un peu, de la mienne pas plus, on a pas discuté longtemps, juste le temps de sourire un peu et de laisser ma montagne russe remontée.
J'ai aussi parlé à Vincent et je me suis rendue compte que je l'avais plus vu lui ces derniers temps que quiconque, il est venu ce samedi soir où j'aurai du me taire, il a été gentil, il a réussi à me faire sourire malgré la crise qui se passait en profondeur. On a parlé de son boulot, du prochain, de la galere du moment avec Fanny, de sa vie plus douce avec le soleil et la moto, de son frère, de wow, de la vie en générale.
Et ce soir, je cherche le sommeil, je ne le trouve pas. Peut être que je l'attend lui, peut être que je ne dormirais pas, peut être que je suis trop fatiguée pour courir après Morphée, peut être que j'ai travaillé plus que je n'aurais du, peut être que je n'ai pas assez mangé, peut être que je devrais boire plus, peut être que...
Je craque tout simplement et ça ne s'arrangera pas. Je craque totalement. J'ai craqué hier soir, vraiment, j'ai laché ce que je ne voulais pas dire, heureusement Morphée m'a sauvé, il l'avait déjà emmené loin, très loin. Quelque fois ça a du bon tout ca.
C'est un long weekend qui s'annonce, j'aurais du rentrer chez moi, je veux dire ne pas revenir à Lille, ces deux jours seule vont être un carnage. Mais là bas c'était pire encore. En quelques heures je redeviens l'ancienne chose que j'ai pu être et ça me tue. Alors non, je reste là, je ferais les magasins demain, je marcherais, je me trouverais une place dans l'herbe au soleil et je continuerais ce bouquin, et puis merde, je vais apprendre à vivre toute seule, parce que je n'ai plus le choix.
mercredi 6 avril 2011
6 avril.
Aujourd'hui j'ai repeind ma salle à manger, mon mur chocolat comme il l'attendait depuis longtemps, j'ai eu l'impression d'étaler de la danette chocolat sur mon mur, c'était top. Franchement j'ai adoré ça, j'adore toujours ça. Même la galère du plafond j'ai aimé ça, même ce put*** de scotch qui m'a arraché la moitié de ma peinture je l'ai aimé. J'adore peindre, j'adore ça, ça me détend, ça m'apaise, même ça me rend heureuse. Vraiment. Et si je savais dessiné je prendrais surement la peine d'essayer sur une toile parce que ça me plairait, ça me plairait énormément. Mais je n'ai pas ce talent là.
Aujourd'hui j'aurais du réviser, j'aurais du travailler, un minimum pour me donner bonne conscience, après tout je suis en weekend un mardi et j'en fous pas une rame.
M'enfin, je suis pas motivée. Je l'aurais pas et presque je crois que je veux pas l'avoir. Parce que si je l'ai je me retrouverais toute seule, enfin y a de grandes chances. Et ca m'emmerde. Vraiment. J'ai pas envie de redevoir approcher une parfaite inconnue, me plier en quatres pour la faire rire, me rendre sympathique avant de pouvoir redevenir moi, si je le peux, parce que Pandaroux, c'est Firefox.
C'est con, mais c'est le genre de fille qui comme Sophie ou Pandi, même si elle te trouve complétement tarrée, elles adorent ça et elles te le rendent bien.
C'est le genre de fille qui s'emmerde pas avec la politesse, le savoir vivre, ni même la désirabilité sociale, c'est la fille aux cheveux rouges qui s'en portent bien, c'est firefox et je l'aime bien ma pandaroux moi.
Et preuve oblige, je sais que si on n'est plus dans les mêmes cours, ce sera foutu.
Pourquoi ? Parce qu'on va faire le bilan de l'année.
La fille que j'ai vu le plus de l'an dernier c'est Sophie, je l'ai vu quoi ? 5fois ? Peut être 6 ?
Pourquoi ? Parce qu'on a nos vies, chacune de notre côté, on a nos vies et on peut pas s'en passer, on a nos weekends, nos emmerdes, nos flemmes, alors oui desfois j'ai raté des occasions de vous voir parce quej 'avais la flemme de me tapper 5h de train dans une journée.
Desfois je me suis pas libérée pour vous.
Je me cacherais pas derrière des excuses, j'ai merdé. Je vous l'accorde. Mais vous comme moi, on avouera sans mal que c'est complexe tout ça.
Je suis fatiguée, je vais craquer, j'en peux plus. Comme dirait l'autre avec beaucoup d'irone : Elle est triste ta vie, alors souris conasse.
Alors on va sourire parce que ma vie est loin d'être dure, loin d'être triste, je me sens juste... Vide.
Un peu comme souvent, rien de palpitant en somme. Donc ne nous attardons pas la dessus et sourions ! =D
Aujourd'hui j'aurais du réviser, j'aurais du travailler, un minimum pour me donner bonne conscience, après tout je suis en weekend un mardi et j'en fous pas une rame.
M'enfin, je suis pas motivée. Je l'aurais pas et presque je crois que je veux pas l'avoir. Parce que si je l'ai je me retrouverais toute seule, enfin y a de grandes chances. Et ca m'emmerde. Vraiment. J'ai pas envie de redevoir approcher une parfaite inconnue, me plier en quatres pour la faire rire, me rendre sympathique avant de pouvoir redevenir moi, si je le peux, parce que Pandaroux, c'est Firefox.
C'est con, mais c'est le genre de fille qui comme Sophie ou Pandi, même si elle te trouve complétement tarrée, elles adorent ça et elles te le rendent bien.
C'est le genre de fille qui s'emmerde pas avec la politesse, le savoir vivre, ni même la désirabilité sociale, c'est la fille aux cheveux rouges qui s'en portent bien, c'est firefox et je l'aime bien ma pandaroux moi.
Et preuve oblige, je sais que si on n'est plus dans les mêmes cours, ce sera foutu.
Pourquoi ? Parce qu'on va faire le bilan de l'année.
La fille que j'ai vu le plus de l'an dernier c'est Sophie, je l'ai vu quoi ? 5fois ? Peut être 6 ?
Pourquoi ? Parce qu'on a nos vies, chacune de notre côté, on a nos vies et on peut pas s'en passer, on a nos weekends, nos emmerdes, nos flemmes, alors oui desfois j'ai raté des occasions de vous voir parce quej 'avais la flemme de me tapper 5h de train dans une journée.
Desfois je me suis pas libérée pour vous.
Je me cacherais pas derrière des excuses, j'ai merdé. Je vous l'accorde. Mais vous comme moi, on avouera sans mal que c'est complexe tout ça.
Je suis fatiguée, je vais craquer, j'en peux plus. Comme dirait l'autre avec beaucoup d'irone : Elle est triste ta vie, alors souris conasse.
Alors on va sourire parce que ma vie est loin d'être dure, loin d'être triste, je me sens juste... Vide.
Un peu comme souvent, rien de palpitant en somme. Donc ne nous attardons pas la dessus et sourions ! =D
vendredi 1 avril 2011
1er avril.
C'est toujours autour de cette période que j'ai envie de changement, de bonnes résolutions même.
Pourquoi ? Parce que c'est le printemps. C'est le début d'une nouvelle floraison, d'un nouvel étalage de couleur que seule la nature sait aussi bien coordonnée.
Pour moi, au fond, la nouvelle année ne commence que là. Lorsque la nature renaît. Lorsque la pluie chaude revient. Plus cette pluie affreuse froide et grise, mais la douce, la tendre, la pluie verte et chaude qui ne nous vient qu'une fois le printemps arrivé. Celle qui à l'odeur de goudron chaud, celle qui nous donne l'impression qu'elle lave toutes les immondices répandues sur le sol pendant tout l'hiver.
J'adore l'hiver ne vous trompez pas, mais chaque année, je redécouvre au printemps, mon amour pour cette saison.
Je vais bien, et je crois que c'est la première fois, qu'un premier avril, je vais bien. J'ai beau réfléchir, depuis longtemps je ne me souviens plus. Peut être qu'au fond je vais toujours bien à cette époque, je ne sais plus.
Je rentre chez moi ce weekend, je ne suis pas vraiment la bienvenue, ni jetée dehors, m'enfin, je rentre parce qu'il le faut bien. Je dois d'ailleurs partir bientôt et mes affaires ne sont pas prêtes mais je tarde encore et toujours à faire ce que je dois.
Les choses se mettent doucement en place pour l'an prochain, c'est doux de parler de notre appartement, même si ça reste assez chaotique, même si ça semble partir en vrille, qu'on en parle est réconfortant.
J'ai un mauvais pressentiment pour mes exams (comme à chaque fois, me direz vous), je ne dis pas que je ne les aurais pas, je ferais ce qu'il faut pour, mais je pense que ça va être dur, surtout depuis que la chance m'a lâchement abandonnée.
Les cours se finissent bientot et pour les deux dernières semaines qu'il me reste je commencerais le lundi à 10h pour finir le mardi à 12h30. Belles semaines d'ennuies que j'aurais. Belles semaines pour réviser ? J'ai des doutes. Je m'y prendrais à la dernière minute comme toujours.
De longues semaines qui arrive, sans la trace d'une caresse, les temps sont durs pour tout le monde, la fin d'année met un coup de pied aux travaux en retard, à la vie qui passe et qu'on regarde passer.
Demain mon compte sera vide, ca va piquer. Je n'ai qu'à demander à la maman c'est vrai, après tout, c'est normal, mais j'éprouve toujours une certaine honte à le faire, on ne parle pas d'argent dans ma famille, on le jette par les fenetres, mais on en parle pas, on en demande pas quand on en a besoin, mais on le réclame pour des folies. Ca ne se fait pas autrement.
J'ai un nouveau livre, prêt de ma pandaroux, je ne sais pas si j'accroche, je le lâche sans mal, mais j'y reviens vite, je crois que c'est juste le manque de lire qui me pousse à le continuer.
J'ai lu le malentendu de Camus il y a peu, je n'y ai retenu que la définitionde l'amour pour Maria. Je vous la présenterais une autre fois. Je dois partir, j'aurais aimé laisser courir mes doigts sur le clavier plus longtemps pour offrir au printemps sa venue sur mon blog, mais le train n'attend pas, et j'ai encore tant à faire.
Le temps court, et moi je le regarde passer en souriant, parce qu'il n'y a rien d'autre à faire, je ne le rattraperais pas.
Pourquoi ? Parce que c'est le printemps. C'est le début d'une nouvelle floraison, d'un nouvel étalage de couleur que seule la nature sait aussi bien coordonnée.
Pour moi, au fond, la nouvelle année ne commence que là. Lorsque la nature renaît. Lorsque la pluie chaude revient. Plus cette pluie affreuse froide et grise, mais la douce, la tendre, la pluie verte et chaude qui ne nous vient qu'une fois le printemps arrivé. Celle qui à l'odeur de goudron chaud, celle qui nous donne l'impression qu'elle lave toutes les immondices répandues sur le sol pendant tout l'hiver.
J'adore l'hiver ne vous trompez pas, mais chaque année, je redécouvre au printemps, mon amour pour cette saison.
Je vais bien, et je crois que c'est la première fois, qu'un premier avril, je vais bien. J'ai beau réfléchir, depuis longtemps je ne me souviens plus. Peut être qu'au fond je vais toujours bien à cette époque, je ne sais plus.
Je rentre chez moi ce weekend, je ne suis pas vraiment la bienvenue, ni jetée dehors, m'enfin, je rentre parce qu'il le faut bien. Je dois d'ailleurs partir bientôt et mes affaires ne sont pas prêtes mais je tarde encore et toujours à faire ce que je dois.
Les choses se mettent doucement en place pour l'an prochain, c'est doux de parler de notre appartement, même si ça reste assez chaotique, même si ça semble partir en vrille, qu'on en parle est réconfortant.
J'ai un mauvais pressentiment pour mes exams (comme à chaque fois, me direz vous), je ne dis pas que je ne les aurais pas, je ferais ce qu'il faut pour, mais je pense que ça va être dur, surtout depuis que la chance m'a lâchement abandonnée.
Les cours se finissent bientot et pour les deux dernières semaines qu'il me reste je commencerais le lundi à 10h pour finir le mardi à 12h30. Belles semaines d'ennuies que j'aurais. Belles semaines pour réviser ? J'ai des doutes. Je m'y prendrais à la dernière minute comme toujours.
De longues semaines qui arrive, sans la trace d'une caresse, les temps sont durs pour tout le monde, la fin d'année met un coup de pied aux travaux en retard, à la vie qui passe et qu'on regarde passer.
Demain mon compte sera vide, ca va piquer. Je n'ai qu'à demander à la maman c'est vrai, après tout, c'est normal, mais j'éprouve toujours une certaine honte à le faire, on ne parle pas d'argent dans ma famille, on le jette par les fenetres, mais on en parle pas, on en demande pas quand on en a besoin, mais on le réclame pour des folies. Ca ne se fait pas autrement.
J'ai un nouveau livre, prêt de ma pandaroux, je ne sais pas si j'accroche, je le lâche sans mal, mais j'y reviens vite, je crois que c'est juste le manque de lire qui me pousse à le continuer.
J'ai lu le malentendu de Camus il y a peu, je n'y ai retenu que la définitionde l'amour pour Maria. Je vous la présenterais une autre fois. Je dois partir, j'aurais aimé laisser courir mes doigts sur le clavier plus longtemps pour offrir au printemps sa venue sur mon blog, mais le train n'attend pas, et j'ai encore tant à faire.
Le temps court, et moi je le regarde passer en souriant, parce qu'il n'y a rien d'autre à faire, je ne le rattraperais pas.
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