J'ai tellement eu de mal à dormir que s'en était ridicule, pourtant rien ne trottait dans ma tête mais quelque chose à la limite de mon conscient apparaissait à chaque fois que je fermais les yeux trop longtemps pour me réveiller en panique.
Mais à part cette nuit je dois dire que cet épuisement est un bon épuisement, même si le train de vendredi soir m'a tué, perdre autant de temps sans rien sous la main était réellement ridicule, mais passer ce samedi avec vous valait toutes les peines du monde, dormir à deux dans un lit minuscule voire à trois quand Snoopy s'y invitait, avoir mal dans chaque partie du corps n'était rien, parce que cette après midi j'ai pu vous revoir tout en gardant ses bras autour de moi et ça c'était doux, de pouvoir concilier les deux.
Peut être que je "réorganiserais" quelque chose comme ça parce que je crois qu'autant qu'a moi ca vous a fait plaisir et que ce n'était pas si compliqué que ça.
En tout cas je suis fatiguée, je rêve de retourner me coucher mais je sais que le sommeil ne viendra pas surtout seule dans un si grand lit, après ce weekend je m'y sens perdue.
En tout cas je ne peux que vous dire merci d'etre venu fêter mon anniversaire, mes 20ans, avec nous, malgré le retard, cela m'a fait plaisir et j'espère vous revoir plus vite que cette fois ci !
Aujourd'hui je suis chez moi, enfin à Beauvais, chez ma mère, par un triste hasard des choses, je devrais partir encore plus tot d'ici dimanche mais la vie est comme ça disons.
Enfin non, ma mère fera l'effort de m'emmener plus loin pour partir vers midi, j'aurais pu partir plus tard, mais je sais très bien que si je la fais m'emmener pour 4h elle ne pourra pas voir ma soeur avant qu'elle s'en aille, alors je me lèverais et ce sera bien comme ca.
Je suis assez fière de moi ces derniers temps, je veux dire, mes bonnes résolutions tiennent encore, pas un mois de fait mais quelques semaines et disons que pour moi c'est pas mal.
J'ai vu Aurélie et Mathilde, ça m'a fait beaucoup de bien, je veux dire, voir des têtes connus et avoir une vie sociale en dehors des mails et de Tiffany, ça change, enfin voilà, je m'étais résolue à revoir tout le monde cette année et disons que ça plus l'anniversaire qui se profile c'est pas mal dans mes plans.
Je farfouille aussi, pour son cadeau, me demandant ce qui serait le mieux, le mieux serait encore de lui demander à lui, mais en quelques sortes je tiens à ma surprise.
Alors je vais m'organiser comme ca, et pas comme ca en même temps :)
Et puis je suis assez bien mes cours, je vous entends déjà rire, "nan mais ca fait qu'une semaine Marion hein ? Et puis t'es pas allée en anglais !" Je sais, mais je suis allée en physio, et croyais moi c'était pas de gaieté de coeur, mais franchement j'ai été agréablement surprise, c'était intéressant.
Et puis chose encore plus surprenante que je m'étais résolue à faire et qui me semblait infaisable : Sourire sur le quai, c'était déjà pas gagné, mais réussir à relativiser était tout de même assez facile, plus que je ne le pensais, peut être que cette année ira de mieux de mieux, enfin je ferais tout pour.
Et puis je suis chez moi, alors ça veut dire que je fais un peu plus attention à ma famille et ça aussi c'était dans les plans. Snoopy allongé sur ma jambe c'est presque reposant. Faire les soldes avec ma mère, même si on a tourné en rond, même si elle n'a rien trouvé ca lui a fait plaisir et c'était le but.
Enfin disons que je m'améliore un peu, très peu certes, mais en tout, et que ce n'est que le début, alors disons que oui, dans l'ensemble je suis assez fière de moi, même si à côté de ça, j'ai délaissé les mails qui prennent la poussière dans ma boîte, j'ai en contrepartie repris ce blog, disons que j'équilibre entre ce que je peux et ce que je veux, entre ce qui me fait du bien et ce qui vous fait plaisir, j'équilibre et je crois que c'est ça qu'il me manquait le plus, l'équilibre.
Aujourd'hui on va juste faire les soldes, juste courir à la recherche de la perle.
Une perle que j'ai déjà chaque soir au creux de mes bras.
Dieu que je l'aime, dieu qu'il est parfait sans l'admettre....
Je n'ai rien à vous dire, juste a vous montrer. Mes toutes premières roses, mon tout premier bouquet, c'est peut être ridicule, mais ça me fait battre le coeur à cent à l'heure, ça fait enfler une telle bouffée de joie dans un coin de ma tête que je ne peux dire que ce n'est rien, je ne peux pas faire semblant !
Merci... Merci...
Aujourd'hui on fête nos 1an et demi ensemble, j'ai l'impression en l'écrivant que c'est si peu, mais en y repensant que c'est si long. Une sorte de danse inlassable à celui qui résistera le plus longtemps à l'autre, à celui qui aimera le plus l'autre.
Mais il n'est que midi, et je ne suis pas ici pour vous raconter ça.
Parce que c'est ce soir que nous aurons le temps de le fêter. Pas avant, les cours obligent à bien des sacrifices.
Je viens pour vous parler de ce dimanche. De mon anniversaire, de mes vingts ans.
Que c'était doux, vous ne pouvez imaginez à quel point j'avais l'impression d'être dans ce bain de coton, c'était parfait, je ne crois qu'il n'y a pas d'autres mots pour le qualifier.
Tellement doux, que je n'ai pas voulu faire entrer qui que ce soit d'autre dans cette journée, je n'ai donc pas répondu au téléphone, désolé pandi, j'ai répondu à quelques messages, sur facebook, en quelques minutes et c'était tout, parce que cette journée était à nous. Juste à nous, parce que juste à moi et que c'était comme ça que je voulais fêter le jour de mon anniversaire.
Vous revoir bien sur me met le baume au coeur, mais ce jour là c'était le mien, et c'est comme ça que je le voulais, je ne crois pas avoir à vous justifier ça, je ne saurais comment d'ailleurs à part vous dire que c'était ça et rien d'autre que je voulais.
Et je crois que je ne vous raconterai pas cette journée, parce qu'elle m'appartient, à moi et à moi seule, mes 20ans, comme je les voulais et pas autrement...
Et tant mieux d'ailleurs car il va me falloir enfiler mon manteau et mes bottes puis filer en cours à toute jambes si je ne veux pas être en retard !
J'ai hésité longtemps, je dirais presque toute la journée, sauf que c'est faux, je l'ai oublié durant la psychométrie, pendant que je dormais du sommeil du juste dans ses bras, pendant que j'essayais vainement de réviser la cognitive... Et pour finir je l'ai quand même envoyé, ce stupide message auquel je n'aurais pas de réponse, juste parce que je ne veux pas qu'on puisse me le reprocher, juste parce qu'au fond c'est quand même mon père, et qu'aujourd'hui c'était tout de même son anniversaire.
Et que dans mes projets à cette date il aurait ma lettre dans les mains, ma lettre lui expliquant que malgré que j'étais la pire fille du monde, malgré ces bientot 2ans de silence, j'étais toujours sa fille stupide qui voulait le revoir, lui raconter sa nouvelle vie. Sauf qu'il y a eu les exams, il y a eu la peur, et vingt milles autres excuses ridicules pour ne pas le faire, alors qu'il aurait été si facile de le faire.
Oublions ça, j'ai au moins fait le minimum syndicale, comme toujours. Sauf que ce soir faut que je fasse plus que le minimum syndicale, faut que je bosse cette stupide cognitive, j'arrive pas à m'y mettre j'en ai ras le bol. J'en ai même ras le cul si je peux me permettre. Alors je noie mon apitoiement dans le verre de rosé qu'il a laissé, que je ne devrais pas boire pour pouvoir me concentrer, mais j'ai qu'une envie aller me rouler en boule dans le lit contre sa peau et dormir jusqu'à l'an prochain.
Dimanche... Enfin dans deux jours quoi, c'est mon anniversaire, mes 20ans, et je sens que la seule chose que je serais capable de faire c'est dormir de 00:01 à 23:59 non stop.
Et pourtant, j'ai tellement envie de faire quelque chose de plus, de mieux, de plus grand, je ...
J'ai craqué bêtement tout à l'heure, les nerfs qui lâchent parce que je supporte tellement mal la fatigue.
Il fait froid ce soir, un long frisson court sur mon dos avec ses griffes glacées depuis bien 10mn, mais c'est dans ma tête, l'appartement est un sauna. J'ai allumé toutes les lumières pour me donner l'impression que la vie l'habite tout de même malgré ma pseudo solitude révisionnel, seulement une journée et pourtant mon esprit n'arrive pas à comprendre que ce n'est pas le bout du monde.
Au fond je ne raconte plus rien, je tourne seulement en rond, alors je vous laisse ici, vous souhaitant une bonne nuit et espérant pouvoir dormir un peu de la mienne !
On a tous une histoire à raconter.
Je ne sais plus qui disait ça, je ne veux pas chercher, car dans ma tête la voix qui murmure ça ne revit que depuis peu, et cette voix, à son timbre, sa couleur, sa vitalité, je n'en veux pas d'autre.
On a tous une histoire à raconter, on aura toujours quelque chose à raconter parce que chaque moment et chaque instant à tout de même une importance, objectivement peut être pas, mais ça reste notre vie.
Alors je suis là pour vous raconter que cette année encore je me suis plantée en beauté sur les stats. Oh que oui, les maths de terminal me manque...
Je pourrais vous dire que la psy sociale s'est à peu près bien déroulée, mais dans ma tête ce n'était pas aujourd'hui, dans ma tête c'était il y a huit jours.
Je devrais bosser ma psychométrie, je l'entend déjà me crier dessus quand il verra que j'ai publié un autre article aujourd'hui, pas parce que j'écris non, mais parce que je baisse les bras, je ne révise plus aussi bien et longuement qu'en début de semaine et que là maintenant au lieu de taper je devrais refaire mes tds, pour rattraper ce fiasco.
Mais on a tous une histoire à raconter. Alors je suis ici, près de votre coeur, près de vous. Pour vous dire simplement que je suis fatiguée. Que je veux que ça finisse, et que surtout, je cherche un peu de motivation au fond de tout ceci pour me permettre de travailler un peu à nouveau. Encore deux petites journées. Juste deux petits jours et ce sera fini, je pourrais me rouler en boule au fond de mon lit et relâcher toute cette tension toute cette fatigue, faire un black out totale, oublier tout ce que j'ai pu savoir, oublier jusqu'à qui je suis et renaître. Renaitre. Sortir de ce lit comme on sort de son premier souffle, en criant, en pleurant mais en ayant cette joie d'avoir survécu inimitable.Refaire ma vie, la revivre entièrement et pleinement plus de manière aussi gauche et frêle. Je rêve, je rêve.
Je rêve d'un bain de coton, d'un bain de douceur, de peau, de deux ou trois verres de vin, de bulles, d'un énorme gateau à la crème, d'une bague à mon doigt, oh oui, je rêve de tout ça pour oublier cette semaine..
Vous savez j'ai rêvé d'une frimousse blonde avec ses yeux bleu vert qui courrait dans un jardin, derrière un chien bien trop gros pour elle, je l'entend rire à nouveau et je crois, je crois vraiment pouvoir dire que c'était la mienne. Cette petite chose drôle et changeante, je crois que c'était la notre, et au fond, peut être ai je changé d'avis...
Tiens je crois que j'ai écris 12 janvier sur ma fiche de présence d'exam'. Tant pis.
Ca c'est pas vraiment bien passé, m'enfin fallait s'y attendre, le développement c'est pas ma tasse de thé, mais je sais pas, j'espérais un petit miracle comme l'an dernier, me retrouver devant ma copie et me dire que ces si longues heures a me rabacher du développement auraient servies, me retrouver devant ma copie et me rendre compte que je savais des choses que je savais répondre à ces questions, mais non pas cette fois.
On verra bien le résultat, peut etre que je ne sais pas non plus m'auto-évaluer.
J'ai une nouvelle chanson dans la tête, une nouvelle qui me poursuit et qui semble surplomber clap your hands. Je vous la donnerais à la fin, tout à la fin de cet article, qui devrait arriver vite si j'étais sérieuse...
Aujourd'hui je voudrais avoir fini les CM de psychométrie, il ne m'en reste plus que la moitié d'un, alors ca devrait aller, faire les TDs de stats qui me résiste, au moins essayer, pour me dire que je peux quand même y faire quelque chose à ce mur qui va se présenter à moi jeudi, et puis ce soir tranquillement relire ma psycho sociale, parce que bordel je veux l'assurer cette matière, il n'est pas question que j'ai en dessous de la moyenne, c'est ma matière, c'est mon français du lycée, c'est... Bordel, c'est ce que j'aime, ce que je veux faire toute ma vie, alors non, vraiment non, je ne veux pas la foirer ! Je veux un 17 !!
Un si doux 17 qui approche d'ailleurs, bientôt une année et demi qu'on se supporte, si j'avais su...
Et bientot, encore plus proche j'aurais 20ans ! J'en piétine d'impatience, c'est ridicule tout de même, comme pour mes 18 je les attends, je les sermonne pour qu'ils accourent plus vite, mais le jour J, je ne sentirai pas de changement, j'aurais l'impression que c'est un jour comme les autres, une simple journée, après une autre, ou enfin je pourrais me vautrer dans la paresse après cette semaine si éprouvante... J'ai hâte qu'on en termine, je pense que déjà, après ce jeudi à deux examens, je respirai un peu, je n'aurai plus qu'a revoir la psychométrie que j'ai déjà vu, et vendredi j'aurai la journée pour faire la cognitive. Alors tout devrait aller, mais mine de rien, j'espère de tout coeur que mes nerfs de lâcheront pas avant. Ou alors qu'ils lâcheront dans un pseudo calme.
Aujourd'hui c'est les soldes ! Bordel, je crève d'envie de courir faire les magasins, de me vautrer dans la luxure des multiples achats à bas prix, je rêve de mon beau manteau officier que je ne me suis toujours pas offert, bientot, bientot ! Je pense que samedi en sortant de cet exam, je filerais dépenser le reste de mon compte en banque, en bouquin, en fringue et en n'importe quoi, juste pour le plaisir d'être d'une frivolité qui dépasse l'entendement après cet air si sérieux qui trotte dans ma tête depuis des jours.
Pourquoi cet air si sérieux ? Oh Heath Ledger ! Bon dieu j'ai envie de m'affaler dans mon lit, roulé en boule sous la couette, prendre la boite à moitié vide de Délichoc et regarder n'importe quel film, juste pour oublier quelle semaine on est, et quel jour nous serons vendredi, ce qui implique que je n'ai toujours pas fait ce qu'il fallait... Non, oublions ça, je ne dois pas réfléchir à tout ceci, avant la fin de cette semaine...
J'ai envie d'y faire un tour dans cette grande roue, malgré cette peur infantile du vide, j'ai envie de monter tout là haut et d'admirer Lille comme ci j'étais du haut d'un des plus grands gratte-ciel du monde ! Mais elle disparait samedi... Alors je crois que ce sera pour l'an prochain. L'an prochain, coucher de soleil du haut de la grande roue ! Je veux veux veux veux !
Je dois m'y remettre, je sais, mais non, je repousse l'inévitable, pour encore quelques minutes ne profitait que de la musique sans la lier à autre chose.
Cette chanson me trotte inlassablement dans la tête, en marchant jusqu'à mon amphi, en essayant de trouver le sommeil dans un lit trop grand, en essayant de réviser des matières si fades, en laissant trainer mes doigts sur le clavier, je murmure, je fredonne, ohohoh clap your hands... Je ne connais que ces petits mots là, que ce petit ryhtme rien d'autre, et pourtant ... Pourtant elle se faufille dans chacune de mes pensées, rendant toute réfléxion futile.
Mon examen d'anglais est passé, bien ou mal je ne saurais dire, bien peut être oui, mais je ne sais pas.
Ce texte de développement m'a presque donné envie de rentrer chez moi la queue entre les jambes, mais dieu en le lisant je me suis rendue compte que pour finir mon cerveau en plus d'avoir imprimé un peu du vocabulaire spécifique à cette connerie, avait le cours qui se déroulait doucement, comme pour me mumurer : Ca va aller ma chérie, demain ça passera, malgré ce que tu crois tu sais des choses, malgré ce que tu crois tu peux y arriver.
Et j'aimerais la croire croyez moi, je ne voudrais que ça, mais l'autre petite voix de la raison crie que je me fourvoie un peu trop, mais je verrais, peut être peut être pas, peu d'importance, juste essayer.
Je devrais réviser, me bourrer la tête de psychométrie pour relire le développement ce soir, pour sauver le plus de meubles possible, mais voilà clap your hands hante doucement ma petite tête et je n'arrive pas à m'y mettre, j'ai envie de ... Je sais pas, j'ai envie de me trémousser ridiculement en attendant que ces exams passent, en voyant cette autre moi se prendre la tête sur des formules trop dingue pour être réelles, la voire réussir à ne pas se dire qu'elle a foiré ses exam's en sortant, je voudrais vraiment me mettre en demi pause, mettre cette musique a fond en boucle, me trémousser comme ce simulacre de lion dans ce clip tout aussi top, et laisser l'autre partie s'occuper des choses importantes. Tout serait plus simple si on était double...
Je vais m'y remettre vous laissez là, vous souhaitez tout le courage du monde pour tout ce que vous voudrez bien entreprendre cette semaine, pendant que moi je me laisserais à demi bercer par cette chanson si risible !
J'ai une envie folle de m'abrutir toute une journée devant Dc House, bientôt bientôt !
Il y aura toujours quelqu'un à qui vous manquerait. Une mère, un père, une amie, un ami, un frère, une soeur, un petit ami, un coeur meurtri, une petite amie, une fiancée, un fiancé,un mari, une femme. Il y aura toujours quelqu'un quelque part pour penser à vous. Pour vous murmurer au creux du coeur quand ca n'ira pas, sans un mot : Tout va aller mieux mon ange. Tout va passer et tu verras, après le soleil brillera à nouveau, la musique retentira à nouveau, et la beauté, chéri(e), la beauté comme la douceur reprendra sa place près de toi.
Cette personne n'a même pas besoin d'être réelle, pas besoin d'être là, pas besoin d'être vivante. Non cette personne, elle est là, pour vous. Parce que vous lui manquez.
Vous me manquez mes jolies fleurs de printemps disséminer au gré du vent dans toutes ces régions. Mais au fond je sais que vous êtes toute la, au bout de cette page, aux bouts de ces mails que je vous envoie, aux bouts de mes doigts qui n'enchante que peu vos yeux ces derniers temps.
J'ai rêvé d'Anais il y a quelques temps, dans le métro de Lille, vide et immense, elle était là à me demander ce qui n'allait pas malgré le fait que je haïssais toujours autant Noël, et rien d'autre. Je n'ai eu que ce moment et mon inconscient à balayer tout autre souvenir.
Bientôt je vous reverrais, et ça c'est une bouchée de douceur.
Demain mon calvaire commence, ou plutôt il continue. Demain mon premier examen de cette longue semaine, qui ne finira que samedi a 16h ou 18h ? Je ne sais plus. Je suis déjà si usée par ces révisions. J'ai l'impression de ne plus en pouvoir, de ne pas survivre à une ligne de plus à retenir, j'ai l'impression que tout s’emmêle déjà dans ma tête. Mais j'ai envie de croire que ça ira, que je peux encore avoir ce semestre malgré le peu d'effort que pour finir il me semble avoir fait durant ces derniers mois, la vie coule à une vitesse qui m'étonnera toujours. Je devrais m'y remettre finir l’excès de zèle que je veux faire en méthodologie pour gratter quelques points qui peut être me sauveront la mise, et peut être pourquoi ne pas me sentir nulle devant ma copie...
J'ai mon petit mantra qui m'accompagne toujours ces derniers temps, je crois qu'il me fait du bien, là accrocher au fond de ma gorge pour me dire que tout ira bien, comme si cette personne me murmurait toujours que oui, la vie serait belle malgré tout ca.
Dans je ne sais plus quel bande annonce que j'ai regardé je me souviens de la voix off de guillaume canet, il me semble qui expliquait à je ne sais qui : "Tu sais, quand j'étais petit et que j'avais peur, je fermais les yeux très fort et j'imaginais comment ce serait après. Après c'était toujours mieux, toujours plus beau, alors oui ça valait le coup d'avoir peur." Enfin quelque chose comme ça, je ne sais pas vous dire ce que ça représente pour moi, parce qu'en ce moment je n'ai pas si peur que ça, mais cette phrase galope en arrière plan de mes tympans, et je me dis que tout ce qui reste ainsi dans la partie consciente de mon cerveau doit bien avoir un sens profond pour moi. J'ai passé une grande partie de ma vie à avoir peur, peur de perdre quelqu'un, quelque chose, peur de me perdre moi même, et aujourd'hui il est peut être temps que j'imagine l'après pour pouvoir avancer un peu. Peut être qu'une fois la peur partie, la beauté et la douceur reprendront leur place, peut être que tout ceci fera dans ma vie un équilibre assez doux. En attendant je garde le mantra qu'une voix d'outre tombe m'a murmuré au creux du coeur pour continuer à vivre pleinement tant que je le peux.
Je n'écris que peu de chose aujourd'hui et j'espère qu'au fond vous ne m'en tiendrez pas rigueur, je reviendrais plus tard vous livrez mes résolutions, mes doutes ou mes impressions que sais je, mais pour le moment j'avais besoin d'écrire un peu sans me demander ce que je pouvais répondre à quelqu'un, je voulais écrire juste pour écrire, parce que c'est une chose qui me manque, écrire pour mon plaisir. Je pense qu'il est temps que je reprenne le temps de le faire, peut être pas chaque jour mais au moins plus périodiquement pour recommencer à dompter le flux ininterrompue de questions qui sortent de ma tête qui se déversent dans mon cœur et qui inonde mon esprit un peu trop souvent. Et surtout peut être aussi, pour reprendre l'habitude de communiquer plus que je ne le fais.
A très bientôt mes agneaux, je vous souhaite la bonne année, en espérant qu'elle soit aussi grandiose que vous le méritez ! Et surtout je vous souhaite d'être dans les bras de la personne qui compte le plus au monde pour vous le jour où peut être tout ceci finira.
Mais au fond tout ce que je vous souhaite pour 2012, c'est d'y survivre !
