Cette personne n'a même pas besoin d'être réelle, pas besoin d'être là, pas besoin d'être vivante. Non cette personne, elle est là, pour vous. Parce que vous lui manquez.
Vous me manquez mes jolies fleurs de printemps disséminer au gré du vent dans toutes ces régions. Mais au fond je sais que vous êtes toute la, au bout de cette page, aux bouts de ces mails que je vous envoie, aux bouts de mes doigts qui n'enchante que peu vos yeux ces derniers temps.
J'ai rêvé d'Anais il y a quelques temps, dans le métro de Lille, vide et immense, elle était là à me demander ce qui n'allait pas malgré le fait que je haïssais toujours autant Noël, et rien d'autre. Je n'ai eu que ce moment et mon inconscient à balayer tout autre souvenir.
Bientôt je vous reverrais, et ça c'est une bouchée de douceur.
Demain mon calvaire commence, ou plutôt il continue. Demain mon premier examen de cette longue semaine, qui ne finira que samedi a 16h ou 18h ? Je ne sais plus. Je suis déjà si usée par ces révisions. J'ai l'impression de ne plus en pouvoir, de ne pas survivre à une ligne de plus à retenir, j'ai l'impression que tout s’emmêle déjà dans ma tête. Mais j'ai envie de croire que ça ira, que je peux encore avoir ce semestre malgré le peu d'effort que pour finir il me semble avoir fait durant ces derniers mois, la vie coule à une vitesse qui m'étonnera toujours. Je devrais m'y remettre finir l’excès de zèle que je veux faire en méthodologie pour gratter quelques points qui peut être me sauveront la mise, et peut être pourquoi ne pas me sentir nulle devant ma copie...
J'ai mon petit mantra qui m'accompagne toujours ces derniers temps, je crois qu'il me fait du bien, là accrocher au fond de ma gorge pour me dire que tout ira bien, comme si cette personne me murmurait toujours que oui, la vie serait belle malgré tout ca.
Dans je ne sais plus quel bande annonce que j'ai regardé je me souviens de la voix off de guillaume canet, il me semble qui expliquait à je ne sais qui : "Tu sais, quand j'étais petit et que j'avais peur, je fermais les yeux très fort et j'imaginais comment ce serait après. Après c'était toujours mieux, toujours plus beau, alors oui ça valait le coup d'avoir peur." Enfin quelque chose comme ça, je ne sais pas vous dire ce que ça représente pour moi, parce qu'en ce moment je n'ai pas si peur que ça, mais cette phrase galope en arrière plan de mes tympans, et je me dis que tout ce qui reste ainsi dans la partie consciente de mon cerveau doit bien avoir un sens profond pour moi. J'ai passé une grande partie de ma vie à avoir peur, peur de perdre quelqu'un, quelque chose, peur de me perdre moi même, et aujourd'hui il est peut être temps que j'imagine l'après pour pouvoir avancer un peu. Peut être qu'une fois la peur partie, la beauté et la douceur reprendront leur place, peut être que tout ceci fera dans ma vie un équilibre assez doux. En attendant je garde le mantra qu'une voix d'outre tombe m'a murmuré au creux du coeur pour continuer à vivre pleinement tant que je le peux.
Je n'écris que peu de chose aujourd'hui et j'espère qu'au fond vous ne m'en tiendrez pas rigueur, je reviendrais plus tard vous livrez mes résolutions, mes doutes ou mes impressions que sais je, mais pour le moment j'avais besoin d'écrire un peu sans me demander ce que je pouvais répondre à quelqu'un, je voulais écrire juste pour écrire, parce que c'est une chose qui me manque, écrire pour mon plaisir. Je pense qu'il est temps que je reprenne le temps de le faire, peut être pas chaque jour mais au moins plus périodiquement pour recommencer à dompter le flux ininterrompue de questions qui sortent de ma tête qui se déversent dans mon cœur et qui inonde mon esprit un peu trop souvent. Et surtout peut être aussi, pour reprendre l'habitude de communiquer plus que je ne le fais.
A très bientôt mes agneaux, je vous souhaite la bonne année, en espérant qu'elle soit aussi grandiose que vous le méritez ! Et surtout je vous souhaite d'être dans les bras de la personne qui compte le plus au monde pour vous le jour où peut être tout ceci finira.
Mais au fond tout ce que je vous souhaite pour 2012, c'est d'y survivre !
By Plufim |
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