jeudi 26 avril 2012

26 avril.

Parce que cette chanson me traîne dans la tête :

 

Et que rien ne se passe comme prévu -_-

mardi 24 avril 2012

23 avril et surement 24 avril.

Maudit manque d'intimité...

On se revoit surement la semaine prochaine et encore ce sera Maudites révisions de brin.

"Solitude" by Andreybobir

dimanche 22 avril 2012

22 avril à 22h02, c'est beau aussi.

Je ne vais pas faire dans l'original, je vais bien sur vous parler du sujet du jour : Les élections.

Aujourd'hui j'ai voté pour la première fois et comme toutes les premières fois, sauf une, on s'attend à quelque chose de transcendant de magnifique, de mirifique, et rien n'arrive.
Ce fût le cas une fois encore. Je m'attendais à une sorte de sentiment de travail bien fait en sortant de là, de citoyenne accomplie, mais non, rien, je n'ai rien ressenti. Je m'attendais à une pique patriotique dans l'isoloir, mais là encore, rien. Je m'attendais à une petite impatience des résultats ce soir, mais là encore, rien de rien.
Cette première fois sera comme toutes les suivantes, fades et routinière.
Une chose a changé :
J'ai plus discuté politique ces deux derniers jours, que je n'en ai parlé dans toute ma vie. Et ce fût intéressant, de recueillir les avis et les goûts de chacun, de connaître cette facette que personne n'aborde hors période d'élections : Les idéaux, les envies de changement, les principes politiques et autres...
J'ai hésité jusqu'à la dernière seconde, enfermée dans l'isoloir à quel nom je voulais mettre dans l'urne. Et j'ai tranché, sans trop savoir pourquoi.

Il me manque de l'intimité il me manque une pièce à moi ici.
Je me sens totalement écrasée, pas un moment je ne suis seule, pas un moment je peux faire ou écrire quelque chose sans qu'un oeil s'y glisse, sans qu'on me demande ce que je fais. Lille me tarde déjà.
Je voulais vous expliquer à quel point ici n'est pas chez moi, à quel point j'ai perdu ce sentiment de sécurité depuis que j'ai quitté la maison de mon enfance, même à Lille au creux de ses bras quelques fois j'ai mes terreurs nocturnes, quelques fois j'ai peur de rien.
Il n'y avait qu'a St Just où j'étais sure que rien n'arriverait. enfin je vous en parlerais demain, là je n'ai plus envie d'écrire...

Bonne nuit mes ami(e)s !

Depuis le blog de Nathalielefever

Ohoh ! J'ai fait mon devoir civique !

J'ai voté pour le première fois aujourd'hui ! J'ai voté :D

By Deathchiix

samedi 21 avril 2012

21 avril à 21h21 si c'est pas beau ?!

J'ai reçu ma carte d'électeur ! Enfin non, ma maman a du aller la chercher la semaine dernière à la mairie de St just, ils comptaient pas les envoyer avant cette semaine, dans le genre on bouge pas nos fesses sont bons ceux là.

Alors la question se pose : Pour qui vais je voter, chers compatriotes ? Je pourrais choisir la facilité, me dire : Je vote blanc, je m'en tapeeeeeee ! Mais non, je veux quand même faire le tour de tout ça, pour voir si y a pas moyen de m'être un peu de beurre dans les pâtes françaises.
Y a Mélanchon qu'attire le regard, des tracts et des affiches partout dans la fac, même des chansons ! Et puis Sophie qui m'en a parlé, je voudrais bien faire le tour de tout ça : Mais brin, pas un site pour te recenser ça convenablement.
Déjà je préfère me couper la main plutôt que de voter LePen, la France aux français, et mon cul c'est du poulet ?

M'enfin passons, on s'en fiche, je vais pas vous ennuyer avec ça, enfin si dernière remarque : J'aurais la chance de me lever pour aller voter à 8h. Et ouais. Parce que mon frère veut pas perdre son temps -_-

J'ai pris le train aujourd'hui, pour rentrer chez moi, me séparer de sa peau fut une épreuve que je ne pensais pas si difficile, mais j'ai fini par les quitter comme j'ai fini par quitter le lit devant l'heure qui tournait si vite, mais qu'est ce que j'étais bien dans ses bras sous la couette, peau contre peau...
J'ai retrouvé cette maison froide et vide, trop bruyante, Snoopy est plus qu'heureux de me voir, lui qui ne bougeait plus de mon lit est venu m’accueillir et à manger plus que de raison ce que je lui donnais !
Je ne sais pas quoi faire de cette longue soirée qui s'annonce et je dois avouer que je n'avais qu'une envie en arrivant ici : repartir au plus vite, je compte déjà les jours qui me séparent de mardi !
Ce qui arrange tout le monde puisque ma mère comptait partir mercredi. J'aime être au courant.
Passons, on laisse filer, je ne peux pas tout contrôler :)

Je devrais avoir commencé à réviser, j'ai déjà eu un petit message de Natacha pour savoir comment ça se passait ! Mais non, j'ai pas envie, j'ai envie de trainasser à lire la vie de Joséphine, à mourir devant la télé d'ennui, à courir partout sur mon pc, j'ai envie de ne rien faire, j'ai envie de vacances !

Je sais même pas pourquoi je suis venue ici, simplement parce que j'ai envie de parler ce soir et qu'à part ici je ne sais pas où le faire, je ne veux pas l'ennuyer dans sa soirée, et ici j'ai Sophie qui me parle sur Facebook pour m'accompagner, c'est doux de pouvoir la retrouver. On a beau parler de fringue, de politique, de connerie, je m'en tape, j'ai juste envie de parler.

AH SI ! Ca y est je venais pour vous dire : FOUTAGE DE GUEULE !
Gros gros foutage de gueule. Je viens de regarder les trains pour mardi pour voir Cléa, j'en ai 2 et demi. Sérieusement pour rentrer chez moi j'en ai 2 et demi ! N'importe quoi ! J'ai regardé pour lundi au cas où : Y en a un toutes les heures -_-
Alors quand tu penses que les horaires des jours fériés sont les mêmes que ceux des dimanches tu te dis mais bordel : Ils font comment les étudiants pour rentrer ?! Vous avez penser à aux ! J'en ai marre sérieusement. Le pire c'est que je peux pas dire : Tant pis je fais ca mercredi parce que j'aurais personne pour m'emmener à Amiens ! Alors voilà : Fuck la Sncf.

"In the Train" by Angelforever06

vendredi 20 avril 2012

20 avril.

Et oui je suis là, je vous imaginais déjà déprimant devant la fin de ma période d'écriture, vous disant, ça y est on peut revenir le mois prochain, mais non, ce n'est pas fini, je suis encore là, pour un petit moment je le pense.

Je n'ai pas écrire hier pour plusieurs choses :
Je n'ai pas spécialement eu de moment seul où je n'avais rien d'autre à faire que vous écrire.
J'ai passé un examen que je ne pense pas avoir réussi.
Et il m'a mis devant le fait accompli de mon caractère vraiment pourris.

Yep, il a réussi à me démontrer à quel point j'étais ... Tellement ... Je pense qu'il n'y a même pas de mot.
Je suis une grosse malade du contrôle. Je ne me l'avouais pas avant, je ne me le serais jamais avoué si je n'avais pas eu d'autres choix devant ses mots que de m'y résoudre.
Je veux tout contrôler et surtout lui, je ne supporte pas que quoi que ce soit m'échappe, que quoi ce soit ne soit pas contrôler, sinon je m'énerve, je piaille, je pleure, je fais des caprices, je gratte jusqu'à recontrôler la situation, et quand je ne la contrôle pas, je pète un cable, mais pas le petit cable sympa qui est relié à ta lampe de chevet, non le gros cable qui doit relier le désert du Saharah avec les USAs.
Et le pire c'est qu'il s'excusait de m'avoir fait ça, mais non, ne t'excuse pas, je sais que je suis insupportable. Je ne savais juste pas pourquoi, je n'avais jamais vraiment réussi à identifier ça.
Alors après cet examen foiré, ce coup de poing dans ma caboche, lorsque je tournais en rond dans V2 en attendant que le cordonnier est réparé gentimment mes jolis talons, j'ai réfléchis à tout ça. Oui je voulais encore contrôlé cette chose qui me pousse à tout contrôler, je suis une fille tellement mignonne.
Mais j'ai réfléchi, vraiment, et j'ai réalisé que j'ai toujours tout contrôler chez moi, parce que je n'avais pas le choix, je devais tout faire, tout contrôler pour que tout fonctionne, ma mère m'y poussait, mon frère m'y poussait pour ne pas avoir à le faire pour se décharger de tout, sur moi. Alors je crois que j'ai appris à fonctionner comme ça et si je ne contrôle pas j'ai l'impression de n'être rien, d'être inutile d'avoir échouer dans quelque chose.
Mais tout ceci n'a aucune importance, il faut que j'apprenne à lâcher prise, à laisser faire les choses, à laisser tomber ce besoin de tout savoir sur tout, de tout comprendre, de tout diriger, de tout contrôler, et donc de m'énerver pour rien lorsque je n'y arrive pas. Et le pire dans tout ça c'est que tout diriger tout contrôler ne m'a jamais fait peur, vous me mettriez à la t^te d'une armée avec un but, à la tête d'une grande chaine commercial ou autre, ça ne me ferait pas peur, je pourrais le faire, je m'en sentirais capable de tout gérer tout organiser, tout contrôler mais lâcher prise... Ca non, ca je ne me sens pas capable, ça me fait peur, j'ai l'impression que je ne le pourrais jamais...

Que dire d'autre ? J'ai pris ma revanche sur Tiffany, une revanche très garce qui à l'occasion lui fera surement perdre sa bourse parce qu'elle ne se bougera pas pour faire quoi que ce soit, mais au fond ce n'est pas moi qui l'est fait, c'est juste que je savais qu'elle ne se bougerait pas les fesses pour chercher la date de cette examen qui était pourtant en première page, qu'elle ne se poserait même pas la question alors qu'elle sait qu'on a un exam avant les vacances, alors au fond je n'ai rien fait d'autre que la laisser se débrouiller, chose que je savais qu'elle ne savait pas faire. Alors voilà, elle n'est pas venu à son examen, elle n'a pas spécialement d'excuse, alors elle perdra surement sa bourse, mais si je peux me permettre meme si ca vous parait méchant, pour une boursiere qui ne va plus en cours depuis la semaine d'exam de janvier... C'est un peu normal.

J'ai lu pour la première fois un livre avec lui, c'était ridiculement doux, je veux dire, j'ai acheté la suite de "Quand souffle le vent du nord" qui reflète si bien ce que l'on est (parce que bien entendu je l'ai fini hier), et on l'a entamé assis l'un à coté de l'autre, c'était doux, je ne sais pas vous dire pourquoi, mais j'ai adoré ça et pour finir le voir reprendre le premier livre pour lire cette histoire que je disais notre était vraiment très adorable, vraiment très ... Doux il n'y a pas d'autres mots...

J'ai envie de me droguer à coup de Grey's Anatomy en boucle ou de séries encore plus romantico-dépressive possible, j'en meurs d'envie...

Je crois que je vais vous laisser ici, j'ai besoin d'un bon verre de jus d'orange, et d'un douche bien chaude, et oui je suis en vacances, je me leve à 13h passé, et le réveil de ce matin fut plus que merveilleux.

mercredi 18 avril 2012

18 avril.

Je viens de voir qu'au dessus de chacun de mes articles apparait la date, il serait donc peut être temps que je trouve d'autres titres à mes petits protégés.
Mais je verrais ça plus tard.

Aujourd'hui je suis allée chercher mes annales, je ne sais même pas si elles me serviront, celle de L1 ne m'avait été que peu utile, mais après le massacre de ce premier semestre autant essayé de mettre toutes les chances de mon côté.
Et si j'étais rentrée juste après, juste après avoir monté ces quatre longs étages je serais venue vers mon pc et j'aurais commencé Mailong, parce que c'est le seul endroit où j'ose me plaindre de lui, le seul. J'étais en colère, pas la rage totale qui peut s'emparer de moi, mais la petite colère douce et risible, celle qui sépare mon corps, mon âme, mon moi en deux, d'un côté la douceur qui comprend, qui accepte et qui sourit, et l'autre qui en veut, qui fais d'une poussière une montagne, qui crie à l'intérieur, et souvent c'est la douce qui gagne, mais là au premier abord, c'était la poussière qui gagnait, parce que ...
Peut être parce qu'un mal de crâne fulgurant m'étreins depuis mon réveil, peut être parce que j'ai l'impression de toujours mal comprendre ce qui se passe, peut être parce que je déteste ne rien pouvoir prévoir, mais je sais qu'il n'y peut rien, j'en ai juste assez certains jours. Parce qu'on ne vit pas dans le même monde, parce qu'on a pas du tout eu la même éducation, parce qu'on a des parents tellement opposé... Souvent tout ça fait que je ne comprend comme ils fonctionnent, comme ça fonctionne dans sa tête, et réciproquement il ne me comprend pas, je l'agace souvent à cause de ça.

Mais voilà, je ne suis pas rentrée, pourtant mes chaussures me faisaient un mal de chien, mon mal de crâne empirait... Pourtant je ne voulais pas rentrer, retrouver l'appartement vide, et me retrouver seule avec ma colère idiote. C'est ça le pire, je sais que tout ceci est idiot, qu'être en colère ne changera rien, que même je n'ai pas de raison d'être en colère mais le sentiment quelque fois s’immisce et ne s'en va pas, enfin passons. Je ne voulais pas, je voulais la faire partir, alors j'ai marché, j'ai pris le métro et je me suis réfugié au furet, je pourrais y rester toute une journée au furet. J'ai fait le tour des étalages, j'ai choisi 3 livres, la valse, un thriller conseillé par Natacha et une trouvaille, la hausse de la TVA a fait mal a mon portefeuille, mais sans plus. Je suis allé faire un tour dans les boutiques alentours, rien ne m'a frappé, sauf cette robe longue blanche et saumon, mais j'ai passé mon chemin, j'aurais du acheter du parfum, je n'en ai plus dans 2-3 pschits, et puis j'ai fait des mini courses a Auchan : En manque de jus d'orange, et le jus d'orange c'est sacré le matin !
Et petit à petit la colère s'est dissipé, surtout lorsque j'ai trouvé ce livre.

Je suis rentrée, j'ai rangé mes courses et j'ai commencé à le lire, "Quand souffle le vent du nord", oui je sais, le titre ne donne pas envie, pourtant je l'avais pris, je l'ai ramené, je me suis allongé en boule dans le lit, et j'ai commencé à découvrir Emmi et Léo, que je vous explique, ce livre, c'est une histoire "d'amour", ce livre c'est deux personnes qui se rencontre au hasard d'un mail envoyé par erreur, ce livre c'est le début d'un sentiment amoureux, ce livre c'est nous, c'est nous qui nous découvrions à travers les milles blablas d'internet, c'est nous qui apprenions à nous connaître.
Vous savez la première chose qu'il connait sur elle, quand il commence à lui parler, sa pointure. Elle fait du 37. C'est risible, mais sur internet c'est ça, ce sont des choses qu'en théorie dans une vraie rencontre on ne sait pas, sur internet on se livre corps et âme, on laisse l'autre nous découvrir en tout point.
La première chose qu'elle lui a dites : J'aime parler avec vous, parce qu'on ne se rencontrera jamais, et dans ma tête croyez moi au début je ne pensais jamais le rencontrer mon épice.

Et voilà je lisais allongée dans notre lit, et la pluie a commencé a tomber comme de la grêle, à taper sur les vitres pour me rappeler que oui, j'étais rentrée pour écrire, j'étais rentrée et je n'étais plus en colère. J'avais toujours la tête dans un étau, les pieds souffrant le martyre, mais toute trace de colère c'était envolé, pourquoi ? Parce que marcher, lire, se balader, m'a permis de me rappeler, que ces examens se passant si tard, j'aurais un mois de plus où chaque semaine il sera ici, où je pourrais être dans ses bras et le laisser partir chaque weekend le coeur léger, alors une soirée qu'est ce dans toute une vie ? Rien, rien de rien, alors la colère n'a vraiment aucune raison d'être là, il sera là dans une semaine peut être, même si je n'y crois pas, parce que je vois bien que lui non plus n'y croit pas, alors dans deux semaines, dans deux longues semaines... Ca me semble le bout du monde, mais autant ne pas y penser !

Je vais retourner lire mon livre, ou peut être vais je le laisser de côté pour me plonger la valse lente des tortues parce qu'il me tarde de retrouver Joséphine et toutes les autres, il me tarde tant !

mardi 17 avril 2012

17 avril.

Aujourd'hui ce sont nos 21 mois, notre anniversaire, qu'on compte encore comme l'âge d'un bébé, et oui on fêtes encore les mois, risible apparemment. Mais c'est notre petit bébé, c'est notre petit rêve auquel aucun de nous deux ne croyait au début, alors risiblement nous continuerons à compter les mois, comme un exploit insurmontable, parce que pour moi c'est important, peut être qu'avec le temps cela passera mais pour le moment non.
Ce soir on sera aux fourneaux tous les deux. Au menu : Tomate cerise, magret de Canard sauce roquefort, courgettes grillés et pommes de terre rissolées, avec en dessert ... On verra pour le dessert.
On boira des bulles de pêches pour donner un gout de fête.
 Je ne sais plus au fond si lui, souhaite toujours le faire chaque mois, ou si il s'y force pour me faire plaisir, mais je m'en fiche.

Enfin passons ceci, c'est mon petit bonheur, je le garde dans ma paume.
Aujourd'hui je me suis demandée pourquoi on avait ce besoin impérieux de faire plusieurs choses en même temps, pourquoi on souhaite s'occuper tellement ? Comme ci penser était si mal.
Je veux dire, je me suis retrouvée là à faire la vaisselle et il me semblait si impensable de ne pas faire autre chose en même temps, de ne pas écouter de la musique au minimum.
Quand je révise j'ai besoin que mon pc soit en train de dl, que mon boti fasse quelque chose, d'écouter quelque chose, de discuter avec quelqu'un, de garder un oeil sur Facebook, je ne peux pas faire autrement. J'ai l'impression de ne pas être la seule comme ça, j'ai l'impression qu'on pense tous perdre son temps en ne faisant qu'une seule chose. Je ne sais pas comment vous expliquer, mais faire qu'une chose semble si futile, il y a tellement de chose à faire dans une vie, tellement de chose à faire en si peu de temps et vous voudriez que je fasse qu'une chose à la fois ?
Pourtant... Pourtant, pourquoi ne puis je pas juste penser, lorsque j'occupe mes mains, lorsque ce que je fais n'a rien de réfléchi, quand je fais simplement la vaisselle, le ménage, pourquoi avoir besoin d'éteindre le son de mon cerveau pour ne pas penser, pourquoi dois je recouvrir la voix de mes idées ?
Je ne comprend pas, je veux dire, j'ai toujours fait ça, et aujourd'hui, aujourd'hui seulement je me demande pourquoi ça me parait si ridicule, pourquoi j'en ai besoin.
Mais je n'ai pas de réponse à ça, alors ça n'a peut être pas d'importance !

J'ai retrouvé ce dont je voulais vous parler hier, c'est idiot, j'aurais du m'en rappeler mais non.
J'ai fait ma première insomnie depuis que nous vivons ensemble, je n'ai pas dormi de la nuit, pourquoi ? Je ne sais pas, mon bidon qui faisait des cabrioles ma nouvelle habitude de me coucher beaucoup trop tard,je ne sais pas vous dire pourquoi je ne dormais pas. Je sais juste que ça m'a rappelé mes années lycée, toutes ces nuit où je ne dormais pas, toutes ces nuits où le sommeil me rattrapait une heure avant de me lever, toutes ces nuits que je passais sous mon velux a regarder tomber la pluie, toutes ces nuits ou je descendais doucement faire une caresse à Snoopy en me préparant mon thé, toutes ces nuits où je rallumais la lumière pour fatiguer mes yeux sur un livre, toutes ces nuits où je ressassais mes ennuis, toutes ces nuits où j'écrivais, toutes ces nuits, toutes ces longues nuits...
Sauf que là, contre lui c'était différent, je n'ai pas quitté le lit, j'ai préféré le réconfort de sa peau, je n'ai pas allumé la lumière pour me replonger dans mon livre, je ne suis pas partie me faire un thé, je n'ai rien fait parce que je savais que bouger le petit doigt l'inquiéterait, je savais aussi que ce n'était pas comme ça que je m'endormirais, j'ai réussi a m'endormir à peu près 2h-3h avant le réveil, disons que c'est une petite victoire ;)

Je voulais vous parler d'autres choses.... Mais j'ai oublié, alors disons que ce n'est pas important, disons que ça me reviendra plus tard.
Je croise les doigts pour ma douce qui continue à trimer à l'ENS, et qui cite le roi lion (T'es la meilleure) dans ses dissertes !
Je vous laisse donc ici, et vous dit surement à demain, ou peut être à plus tard, enfin je ne sais pas, on verra, j'espère que mon envie d'écrire restera.

Depuis le blog de Melieroy

lundi 16 avril 2012

Parce que je l'ai vraiment trouvé géniale cette image !

Depuis Leblogdebetty

16 avril.

Et oui, j'écris beaucoup, j'ai même répondu à Mailong c'est dire !
J'écris beaucoup, sans jamais vraiment savoir où les mots vont me mener, mais j'ai cru comprendre que ça faisait plaisir à pas mal de monde que je le fasse, et chose encore plus importante : Ca me fait plaisir.
C'est comme retrouvez une vieille amie par hasard, au début on la regarde on hésite : C'est elle ? C'est pas elle ? Et puis quand on sait on se dit : Elle va me snober ? elle va me reconnaitre ? Je veux pas passer pour la cruche qui expliquer 5ans qui elle est, pour qu'elle se souvienne pas.
Et puis là, vous voyez le petit sourire qui dit : je t'ai vu, je sais qui tu es, je veux bien te parler ! Et c'est le genre de truc qui peut vous réchauffer le coeur en quelques secondes, retrouvez une vieille amie.

Aujourd'hui j'ai pu me lever à 8h, ou plutôt 8h30 parce que traîner au lit pour faire des câlins c'est trop top ! *_*
Pour aller à un cours de Methodo, le seul TD où j'ai eu une assiduité totale, pour la dernière séance, où une synthèse devait être faites. Alors on est arrivé, la Grande Madame, nous a donné le poly de synthèse qui fait ... Pfiouuu tellement de pages et un autre poly avec un exemple d'exams de l'an dernier, (je sais que ça s'appelle des annales non mais !) et on a attendu. On a attend, parce que Madame discutée au fond de la salle avec je sais pas qui, on a attendu qu'elle commence son cours. On a attendu 1h, où pour finir elle est allée s'asseoir à son bureau pour nous dire qu'on pouvait partir, ok. OK QUOI ! J'aime me lever pour rien !
Enfin non, pas pour rien, c'est vrai. J'ai pu discuter pendant une heure avec Natacha, ce qui m'a permis de quand même mieux la connaître.
J'ai enfin compris pourquoi elle ne rentrait jamais chez elle, elle vient de la réunion, alors l'aller retour en un weekend ca risque de faire court et cher pour pas grand chose ! J'ai aussi appris pleins d'autres petits trucs par ci par la, m'enfin, rien de très palpitant.

Il fait gris aujourd'hui, comme tous les jours, je sais. Aujourd'hui il y avait grève de Transpole (métro et tout le toutim pour les non Lillois) et pour une fois une VRAIE grève, pas de tram, pas de bus, et pas de métro sur la ligne rouge. Donc heureusement ma ligne jaune allait très bien, ma ligne jaune m'a emmené en cours, et ramener à la maison, en un seul morceau !
D'ailleurs pour quoi elle est cette grève : Google mon ami !
"(Les salariés de transpole) disent ne pas accepter la décision de la direction de Transpole de ne pas négocier leurs salaires." Encore une histoire d'argent; D'ailleurs j'ai bien fait de jeter un œil, la grève est reconduite demain, demain plus aucune circulation. Ça va être drôle, m'enfin j'ai pas cours, donc ça ira :)

J'ai pu lire aujourd'hui, que les chats ne retombent pas toujours sur leurs pattes, qu'un petit chaton s'est ramassé sur le bout du nez, ça m'a bien fait rire, même si je dois l'avouer c'est méchant du rire de la maladresse des autres quand on est si peu adroite que moi !

Je devrais être en train de faire les courses, mais en ce moment je suis en mode grosse flemme, flemme de bouger de ce petit appartement si douillé, où je peux réclamer à grand cri mes câlins dès que je le souhaite ! J'ai l'impression d'être plus que pourri-gâté de ce point de vu, je ne manque pas d'attention loin de là !

D'ailleurs aujourd'hui ce sera une chanson des Beatles pour finir cet article, qui ne dit rien, qui ne fait que combler mon envie d'écrire ! Parce que je l'aime mon Beatles du jour.

dimanche 15 avril 2012

Sans titre, ou 15 avril Bis.

Peut être est ce parce que je suis enfin seule, totalement seule et que ce n'est que comme ca que j'imagine écrire, que j'aime écrire et que je veux écrire.
Peut être pour tout autre chose, je ne sais pas, mais j'ai envie d'écrire en ce moment, la même envie d'écrire que lorsque j'étais au lycée et qu'elle me poursuivait inlassablement. Cette envie oppressante comme ci mon bien être et même ma vie en dépendait !

Peut être aussi est ce parce que je lis un livre qui ressemble plus à de la littérature qu'à un concentré d'horreur, je ne sais pas. Je ne sais vraiment pas, mais mes doigts me démangent tellement, j'ai envie de les laisser courir des heures.
Je serais même prête à écrire un roman, avec une Sophie en héroïne, à qui la vie sourit, parce que bordel, tu as raison aucune Sophie, dans un aucun bouquin n'est heureuse, il ne lui arrive rien de bien, peut être est ce parce que les gens ne pensent qu'aux "Malheurs de Sophie" et que donc ils l'imaginent forcément malheureuse, je ne sais pas. Mais au fond je ne sais pas non plus spécialement ce que je pourrais y écrire, comment écrire une vie heureuse et la rendre intéressante, je ne sais pas. J'ai l'impression que le bonheur ennuie, que la joie est ridiculement inintéressante, on aime lire le malheur des autres et moi plus que quiconque a beaucoup plus de facilité à écrire le malheur que la joie, je ne sais pas vous dire pour quoi, mais les mots glissent tellement plus vite d'un côté tandis qu'ils se battent d'un si petit vocabulaire pour le reste. C'est pour ça, aussi, je pense, que j'écrivais moins, écrire le bonheur n'a que peu d'intérêt.

J'ai écris un message à ma soeur, court, concis, juste pour lui dire bon anniversaire, lui dire que j'étais désolé de ne pas être là, même si soit dit en passant elle ne m'a jamais convié, mais bon, j'ai plus de Mea Culpa a faire qu'elle, et lui dire qu'elle me manquait, je pense que commençait par ma soeur pour renouer avec une famille défiguré est le plus simple, le plus engageant même. Je l'ai fait sur Facebook, oui c'est mal, j'en suis en tout point d'accord, mais lui envoyé un sms, pour cela il aurait fallu que j'ai le bon numéro, de plus je sais que là elle le fête avec beaucoup de monde donc autant ne pas la déranger, autant qu'elle puisse le lire quand elle aura le temps d'y penser.
C'est tellement compliqué de bien faire les choses, de les faire convenablement.
Pourquoi tout n'es pas plus simple ? Parce que la simplicité n'a pas d'intérêt ? Oui c'est vrai, peut être.

Je crois que je suis en train d'attraper froid, j'éternue, j'éternue et j'éternue encore.
Lille et son vent si glacial...
Je crois que je vais retourner me poser dans le lit, lire un peu en attendant l'heure de retour de mon prince charmant, je vous laisse donc sur ces petits mots sans sens, juste pour pouvoir écrire à nouveau.

Depuis Imgfave

15 avril.

"Le bonheur, songea-t-elle, est fait de petites choses. On l'attend toujours avec une majuscule, mais il vient à nous sur ses jambes frêles et peut nous passer sous le nez sans qu'on le remarque." 
Katherine Pancol.

Ca faisait longtemps tiens, que je n'avais pas accroché une phrase de mes lectures ici, peut être parce que je lis moins, ou rien de très poétique, sûrement.
Mais ce matin en sirotant mon café, et d'ailleurs depuis quelques jours j'ai repris le livre que Sophie m'avait offert, je l'avais laissé dans son coin pour ne pas avoir spécialement accrochés aux premiers chapitres et là... Là je n'en démords pas, je devrais être sous la douche, ma tasse est vide depuis un moment mais je ne lâche pas ses personnages. Il fait soleil aujourd'hui, et si ce vent froid persistant ne se faisait pas sentir je crois que j'irais m'installer dans le parc du vieux Lille pour lire au soleil, peut être plutôt aurais je choisi les pelouses verdoyantes de ma fac, bien plus proches et bien plus désertes un dimanche.

En lisant cette phrase, je n'ai pas fait que la trouver juste, je me suis souvenue :
De mon bonheur tremblant, ému, en cette douce après midi de juillet, je me suis souvenue que peut être sans cette soirée alcoolisé il ne serait pas devenu mien , je l'aurais laissé passer sous mon nez sans rien dire.
De mon bonheur piaillant, de ma petite Sophie que je n'aurais pas connu si je n'avais pas laissé Camille une parfaite inconnue m'entrainer discuter avec d'autres, je ne sais même plus comment tout ceci à commencé exactement. Je sais juste que la vie a fait ça.
De mon "bonheur" en faisant une erreur de parcours, de m'enfoncer dans cette science à laquelle je ne comprenais rien, pour rencontrer Cléa, comment ? Je ne sais plus non plus, le vide intersidérale, comment l'ai je connu ? Je ne suis pas du genre à parler à des inconnues, alors comment ? Je n'en sais rien.
Et de mon bonheur angélique et gracieux, ma douce Anaïs, dont j'ai seulement l'impression qu'elle n'était pas là et que d'un coup, elle s'est installé à côté de moi en disant : Tu as l'air toute douce, je vais te suivre toute ta vie !

C'est vous mes petits bonheur, mes petits rayons de soleil, qui courent à droite à gauche, fugace, chacun dans sa vie, chacun que j'aurais pu rater en changeant de vie.
Comme l'a dit une si grande âme : "Toi tu adores jouer avec les "Si..." "
Oui, en écrivant tout ceci je me suis dit : Et si je n'avais pas suivie Camille, et si je n'avais pas été en S, et si j'avais dit Non cet été là comme me criait ma petite tête de le faire, et si je n'avais pas accroché Anaïs...
Je ne sais pas où je serais, surement pas à Lille, ça c'est sur, sans lui je n'y serais pas venu, peut être Amiens, peut être Dijon, peut être...
La vie est si inattendu, j'aime la voir comme une longue route tortueuse et inlassable vers le sommet d'un mont indéfinissable, avec des millions d'embranchement à chaque pas, à chaque décision ton parcours change, tu changes de versant ensoleillé ou non, abrupte ou doux, tu récoltes de l'aide en chemin ou non, tu gagnes plus , tu perds plus... Enfin j'imagine que vous voyez.
Je sais que j'ai raté beaucoup d'embranchment qui m'aurait été favorable, je sais que j'en ai choisi des bons, je sais aussi que quelques fois il n'y avait aucune bonne route alors j'ai juste pris la moins mauvaise, et que quelque fois il 'ny avait que des bonnes mais que je n'ai peut être pas pris la meilleure.
Peut être que cette manière de voire la vie ne m'aide pas, peut être qu'elle me complique l'existence à toujours vouloir regarder en arrière si j'ai fait les bons choix ou non.
Peut être que c'est la seule manière qui me convient de voir la vie, pour pouvoir la supporte et y avancer, je ne sais pas.
Alors oui, avant que vous posiez la question, dans un sens je crois au destin, je pense que ...Comment vous dire... Qu'il n'y a pas un destin inscrit quelque part nous suivons à la lettre, je pense qu'il y a une multitude de destins inscrits quelque part et qu'à chaque embranchement de route on fait glisser notre vie vers un autre destin, comme une tour à plusieurs étages qui tournent sur eux même, au début on est dans une case et si on choisit de ne pas prendre le case juste au dessus de nous, cet étage tourne, et on choisit la case suivante et ainsi de suite.
Je ne crois pas que  ce soit très clair, mais je ne pense pas non plus que ce soit indispensable que vous compreniez tout !

"Les trois Parques" par Calirezo

samedi 14 avril 2012

14 avril.

Demain c'est l'anniversaire de ma soeur, elle va avoir 29ans, elle se marie en octobre, elle a acheté un appartement sur plan, elle gère pas mal son boulot de prof d'anglais, j'ai donc envie de dire qu'elle a réussit dans la vie. Mais je suis sûre qu'elle pense le contraire, qu'elle pense qu'elle ne travaille pas assez dur, qu'elle ne vit pas assez sa vie, qu'elle s'enferme trop, que ... Je ne sais pas quoi encore.
Je connais ma soeur, même si ça fait un bon moment qu'on ne s'est pas vu, je la connais et je sais que si elle ne m'a pas invité à sa fête, c'est juste parce qu'elle savait que je ne viendrai pas, ou juste peut être parce qu'on est vraiment très éloigné, elle est loin l'époque où on était proche, où on parlait tard le soir de la guerre de sécession. Oui on est presque devenue des étrangères je dirais. Pourtant je ne sais pas pourquoi mais je sais que ce ne sera pas définitif, qu'elle sera loin de me jeter la pierre si je reviens vers elle. Alors pourquoi ne pas le faire n'est ce pas ? Je ne sais pas. Je trouve ça trop dur.

En parlant de sujet dur, je sais que je n'aurais pas mes examens, enfin si, surement aux rattrapages, et encore. Enfin on s'en fiche, le temps me le dira. Après je pourrais vous dire que chaque jour je me mords de plus en plus les doigts de ne pas prendre d'heure de conduite, plus je vais avancer dans les études moins j'aurais le temps, et si je continue mon code ne sera plus valable, alors je m'en veux terriblement, je culpabilise le soir contre son dos quand il s'endort, car c'est à ce moment là que je ne suis plus assez vaillante pour empêcher les idées noires de m'envahir, le permis, les études, la famille, je pense à tout ce que je rate, à tout ce que je devrais faire mais que je ne fais pas. A tout ce que j'aimerais faire même et que je ne fais pas pour autant.
Dimanche je dois voter par exemple, à 20ans il serait temps que j'utilise mon droit de vote, mais je dois bien être la suele fille au monde à ne pas avoir reçu sa carte d'électeur et à s'en inquiéter mais sans rien faire.
Je suis lâche et vide, j'ai perdu l'intérêt de ce qui était important...

A l'origine je ne sais plus pourquoi je suis là. Je voulais vous parler de quelque chose, mais j'ai mal au dos, alors j'oublie.
J'ai l'impression d'avoir passé ma journée à repasser devant un écran vide, de n'avoir rien fait de ce que je voulais faire, le temps passe vraiment trop vite quand on se lève à 13h. Et pourtant malgré cette heure bien tardive de levé, je suis fatiguée, horriblement fatiguée.

J'ai une envie dingue de faire les magasins, d'acheter des tonnes de fringues, des tonnes de boucles d'oreilles, d'acheter sans compter, mais faire ça, ça voudrait dire qu'il faudrait que je me rende à l'évidence que j'ai changer de taille de pantalon, et donc me rendre à l'évidence que mon impression de ressembler de plus en plus à Madame Michelin n'est pas que dans ma tête.
Et puis mademoiselle ma conscience qui se moque de mon idée de "J'ai grossi", je lis encore ton blog tu sais, alors je trouvais que tu te moquais un peu de la charité, mais ça m'a fait du bien de rire avec toi, ok je me sens toujours grosse, toujours énorme, mais c'était appréciable de rire un peu.
C'est dingue comme je peux être une fille, avec des complexes de fille, je pensais pas qu'un jour ça m’ennuierait tellement de me voir grossir.
Et le pire c'est que je m'imagine bien courir, pour perdre tous ces plis disgracieux, ces petites cellules de graisses qui s'entassent un peu partout, je m'imagine bien comme dans les films, me lever tôt, partir courir, musique au creux de l'oreille, seule là, dans l'aube à me sentir vivre, mais quiconque me connait sait bien que je trouverais une excuse pour ne pas le faire et puis lorsque je n'aurais plus d'excuse peut être que je le ferais une fois et après les baskets partiront au placard et on en parlera plus. J'ai l'impression d'être un bibendum qui se voile la face, je ne veux pas manger moins mal, j'adore manger mal ! Je déteste le sport, la seule chose que j'aime en théorie c'est courir, mais moi, froussarde comme je suis, au moindre bruit suspect, au moindre pas de course derriere moi, à la moindre éventuelle chose qui pourrait faire peur, mon imagination partira au triple galop me rappelant les livres horribles que je lis sur les joggeuses violées et assassinées, les films affreux que je vois où les filles solitaires se font enlevées et torturées pendant des jours par un sadique... Enfin toutes ces choses terribles qu'on imagine si bien nous arriver quand la peur nous prend aux tripes.

Ca devait être pour ça que je suis venue vous voir, parce que je me sens grosse et pourtant pas si laide, mais trop enveloppée, je veux dire, oui j'ai les hanches larges, mais le gras dessus est vraiment laid, les petits replis de mon ventre ne sont pas mignons du tout, et toutes petites choses infames qui peuplent mon corps, je pensais pouvoir les exposer ici, pour en rire, pour que le dégout passe, et peut être même pour me motiver à les perdre.
Enfin je ne sais pas. Mais je vais m'arrêter là parce que les mots me manquent. Bonne soirée mes douces et gracieuses ou doux et gracieux lecteurs.

By Linowen depuis le blog de Tribulationstrentenairedivorcee

vendredi 13 avril 2012

13 Avril.

Un vendredi 13 tiens, vous avez eu peur ?
Aujourd'hui j'ai appris que mon fonctionnement était pathologique. Merci le cours de pharmaco. Parce que sans stress on peut pas avancer, sans stress on peut rien faire. J'ai aussi appris que j'ai... Combien c'était ? 5 sur 8 des symptômes de la dépression chronique. J'ai aussi appris qu’anticonstitutionnellement n'est définitivement pas le mot le plus long au monde...

Qu'est ce que j'ai fait d'autre aussi ? Je me suis réveillé à 11h en ayant tellement bien dormi que j'avais l'impression que je venais de fermer les yeux depuis qu'il avait quitté le lit, j'étais tellement fatiguée pourtant... Tellement à plat, j'en aurais pleuré, c'était ridicule, mais j'étais tellement morte.

Aujourd'hui j'ai aussi pu lire sur la une du journal : "Trois policiers mis en examen". C'est le genre de phrase d'accroche qui me fait vomir. Pour moi, un flic, une putain de figure d'autorité, ça doit être sain, ça doit être droit, ça doit être honnête, sinon... Sinon c'est que le monde n'a plus aucun sens, et je ne supporte plus de voir les preuves du non sens de ce monde. Je veux même pas lire cet article, je veux dire bordel, un flic c'est celui qui te protège, celui qui veille sur toi, celui vers qui tu peux te tourner quand un malade te poursuis pour te violer, c'est pas le type qui doit l'aider à te violer, c'est pas celui qui doit te tenir pendant qu'il te vole, c'est la main secourable, la planche de salut dans un monde de brut, c'est ... Pour moi ça représente beaucoup, même si j'en connais aucun, que j'y connais rien en matière de droit, de justice, de police, de tout ce que vous voulez qui s'y lie, mais pour moi un flic, le type/la fille, avec écrit POLICE sur le dos, sur le torse, doit être scrupuleusement honnête, droit et fier.
Je sais pas vous dire pourquoi ça me retourne tellement, mais aujourd'hui j'ai eu une bouffé de rage intense et immensément grande en voyant ces quelques mots sur la une de "Metro"...

Aujourd'hui j'ai aussi appris que j'étais amie, mais genre la vraie amie, pas la petite connaissance futile à qui tu dis bonjour pour passer le temps, avec Natacha. Et c'est plaisant d'avoir une amie sur qui on peut compter pas trop loin, même si je dois bien l'avouer ce n'est pas une fille chez qui je pourrais sonner à 4h du matin en lui disant que j'ai besoin d'elle, encore que... On verra par la suite.

Je viens de rentrer, de la gare, le ciel est rose, le soleil tombe doucement derrière cet immeuble bien trop grand, je viens de laisser mon soleil à moi, mon amour, mon nuage, mon doux amour, dans un train pour qu'il retourne chez lui. Pas d'adieu déchirant, pas de larme, j'ai grandi, on a grandi semble t il, ou peut être est ce juste la certitude que je le verrais lundi, mardi, mercredi, et tous les jours qui suivent, indéfiniment. Je ne me sens bien que dans ses bras, je ne me sens bien que contre sa peau, et pourtant aujourd'hui j'arrive de mieux en mieux à vivre sans me laisser dompter par ce manque de sa présence, oui je grandis, ou peut être que je l'aime plus qu'avant et que ça m'a permis de faire la part des choses, je ne sais pas, je ne sais plus, je m'en fiche au fond, je sais juste que bêtement, tout va bien pour le moment et que tout va continuer à bien aller !

Je veux un chaton, un bibi chat, on est d'accord pour en avoir un l'an prochain, celui de Marie m'a fait fondre... Et Gulliver, le chat de... Je sais plus, la fille là sur Facebook qu'a publié sa photo, enfin tant pis, j'ai l'impression que tout le monde autour de moi a adopté un petit chaton, une petite boule de poil, j'en veux une aussi... J'aurais voulu un bibi chien, un bibi golden, ma grosse boule de poil tant rêvé, un terreneuve ou un golden, mais vous voyez ce monstre dans un appart ?! Enfin voilà, on aura un chat, en théorie, l'avenir nous le dira !

Je ne sais plus trop quoi vous dire, alors ça doit vouloir dire que je vous raconterais le reste demain ou un autre jour, peut être même jamais qui sait !

Demain peut être de Fabiano


vendredi 6 avril 2012

6 avril.

Plus d'un mois déjà, sans un mot, sans rien à écrire, juste un mailling une après midi ensoleillée. C'est tout.
Je n'y arrive plus. Je crois que je ne sais plus.

M'enfin passons, qu'est ce qu'on s'en fiche de toute manière si j'arrive encore ou non à écrire. J'étais venue pour vous parler de Manea, ma nièce, cette toute petite chose fragile et déjà si têtue. Mais je ne sais que vous dire, c'est un bébé, plus beau que les autres certes, mais simplement parce que c'est celui de mon frère. Alors que vous dire ? Que je me suis retrouvée avec cette chose dans les bras à peine arrivée, que j'ai du la garder un temps fou, là soit assise sur mes genoux, soit dans mes bras à marcher. Rien de spécial. Ai je plus envie d'un bébé aujourd'hui qu'avant ? Peut être. Ai-je plus envie de voir ma famille qu'avant ? Je ne pense pas. Disons qu'il y a eu un changement mais tout à fait minime.

Je venais ici, pour vous parler de jeunes couples à l'origine.
Je me suis toujours demandé qu'elle était la différence entre un jeune couple et un couple plus vieux. Je me disais qu'il n'y en avait pas forcément. Que tout ça ce n'était que du blabla pour ne pas s'engager trop vite pour ne pas vouloir avancer trop vite. Mais non, il y a vraiment une différence phénoménal. Peut être que je ne vois que ce que je veux voir, peut être que je suis trop centrée sur ce que je connais pour vraiment comprendre. Avez vous déjà vu un vieux couple s'embrasser langoureusement dans la rue ? Je ne crois pas. Je n'en ai jamais vu. Mes parents ne s'embrassaient plus, à peine une bise le matin, ils ne se touchaient plus enfin, quand il y avait du monde, ils étaient totalement indépendant, chacun de leur côté, enfin je ne sais pas comment vous le dire, et je pensais que ça ne venait que de l'éloignement qu'ils éprouvaient à vause de ce qui se passait sous la surface. Mais mon frère est pareil avec sa femme. Je ne me souviens pas d'un seul couple marié ou ensemble depuis assez longtemps pour qu'on le croit qui se touche encore en public comme ci la peau de l'autre était indispensable au bon fonctionnement.
Quand on est un jeune couple, on fait milles projets fous, des voyages, des idées sur la comètes, des rêves de maisons, de mariages, de vies de folies, de ... De tellement de chose, et je ne suis pas sûre que ce soit encore le cas des autres, je veux dire, j'ai l'impression qu'ils sont trop ancrés dans la réalité pour encore faire des projets fous, enfin...
Je me trouve hypocrite, je trouve que je n'ai aucune preuve pour énoncer tout ça...

Alors je vais cesser ici, et faire mon sac, pour partir. Et puis grignotter un morceau tiens ! J'ai faim !

Je vous laisse ici avec si peu de choses dites que ca ressemble plus à une blague qu'à autre chose, mais vous comprendrez je le sais ;)

By Tribords