Je viens de voir qu'au dessus de chacun de mes articles apparait la date, il serait donc peut être temps que je trouve d'autres titres à mes petits protégés.
Mais je verrais ça plus tard.
Aujourd'hui je suis allée chercher mes annales, je ne sais même pas si elles me serviront, celle de L1 ne m'avait été que peu utile, mais après le massacre de ce premier semestre autant essayé de mettre toutes les chances de mon côté.
Et si j'étais rentrée juste après, juste après avoir monté ces quatre longs étages je serais venue vers mon pc et j'aurais commencé Mailong, parce que c'est le seul endroit où j'ose me plaindre de lui, le seul. J'étais en colère, pas la rage totale qui peut s'emparer de moi, mais la petite colère douce et risible, celle qui sépare mon corps, mon âme, mon moi en deux, d'un côté la douceur qui comprend, qui accepte et qui sourit, et l'autre qui en veut, qui fais d'une poussière une montagne, qui crie à l'intérieur, et souvent c'est la douce qui gagne, mais là au premier abord, c'était la poussière qui gagnait, parce que ...
Peut être parce qu'un mal de crâne fulgurant m'étreins depuis mon réveil, peut être parce que j'ai l'impression de toujours mal comprendre ce qui se passe, peut être parce que je déteste ne rien pouvoir prévoir, mais je sais qu'il n'y peut rien, j'en ai juste assez certains jours. Parce qu'on ne vit pas dans le même monde, parce qu'on a pas du tout eu la même éducation, parce qu'on a des parents tellement opposé... Souvent tout ça fait que je ne comprend comme ils fonctionnent, comme ça fonctionne dans sa tête, et réciproquement il ne me comprend pas, je l'agace souvent à cause de ça.
Mais voilà, je ne suis pas rentrée, pourtant mes chaussures me faisaient un mal de chien, mon mal de crâne empirait... Pourtant je ne voulais pas rentrer, retrouver l'appartement vide, et me retrouver seule avec ma colère idiote. C'est ça le pire, je sais que tout ceci est idiot, qu'être en colère ne changera rien, que même je n'ai pas de raison d'être en colère mais le sentiment quelque fois s’immisce et ne s'en va pas, enfin passons. Je ne voulais pas, je voulais la faire partir, alors j'ai marché, j'ai pris le métro et je me suis réfugié au furet, je pourrais y rester toute une journée au furet. J'ai fait le tour des étalages, j'ai choisi 3 livres, la valse, un thriller conseillé par Natacha et une trouvaille, la hausse de la TVA a fait mal a mon portefeuille, mais sans plus. Je suis allé faire un tour dans les boutiques alentours, rien ne m'a frappé, sauf cette robe longue blanche et saumon, mais j'ai passé mon chemin, j'aurais du acheter du parfum, je n'en ai plus dans 2-3 pschits, et puis j'ai fait des mini courses a Auchan : En manque de jus d'orange, et le jus d'orange c'est sacré le matin !
Et petit à petit la colère s'est dissipé, surtout lorsque j'ai trouvé ce livre.
Je suis rentrée, j'ai rangé mes courses et j'ai commencé à le lire, "Quand souffle le vent du nord", oui je sais, le titre ne donne pas envie, pourtant je l'avais pris, je l'ai ramené, je me suis allongé en boule dans le lit, et j'ai commencé à découvrir Emmi et Léo, que je vous explique, ce livre, c'est une histoire "d'amour", ce livre c'est deux personnes qui se rencontre au hasard d'un mail envoyé par erreur, ce livre c'est le début d'un sentiment amoureux, ce livre c'est nous, c'est nous qui nous découvrions à travers les milles blablas d'internet, c'est nous qui apprenions à nous connaître.
Vous savez la première chose qu'il connait sur elle, quand il commence à lui parler, sa pointure. Elle fait du 37. C'est risible, mais sur internet c'est ça, ce sont des choses qu'en théorie dans une vraie rencontre on ne sait pas, sur internet on se livre corps et âme, on laisse l'autre nous découvrir en tout point.
La première chose qu'elle lui a dites : J'aime parler avec vous, parce qu'on ne se rencontrera jamais, et dans ma tête croyez moi au début je ne pensais jamais le rencontrer mon épice.
Et voilà je lisais allongée dans notre lit, et la pluie a commencé a tomber comme de la grêle, à taper sur les vitres pour me rappeler que oui, j'étais rentrée pour écrire, j'étais rentrée et je n'étais plus en colère. J'avais toujours la tête dans un étau, les pieds souffrant le martyre, mais toute trace de colère c'était envolé, pourquoi ? Parce que marcher, lire, se balader, m'a permis de me rappeler, que ces examens se passant si tard, j'aurais un mois de plus où chaque semaine il sera ici, où je pourrais être dans ses bras et le laisser partir chaque weekend le coeur léger, alors une soirée qu'est ce dans toute une vie ? Rien, rien de rien, alors la colère n'a vraiment aucune raison d'être là, il sera là dans une semaine peut être, même si je n'y crois pas, parce que je vois bien que lui non plus n'y croit pas, alors dans deux semaines, dans deux longues semaines... Ca me semble le bout du monde, mais autant ne pas y penser !
Je vais retourner lire mon livre, ou peut être vais je le laisser de côté pour me plonger la valse lente des tortues parce qu'il me tarde de retrouver Joséphine et toutes les autres, il me tarde tant !
heureusement que vous vous êtes rencontrés, elle est si belle votre histoire...
RépondreSupprimerUn jour, j'écrirai un livre sur vous ! Sauf si tu as déjà eu l'idée ;)
Je vous aime !