vendredi 28 décembre 2012

28 décembre

Depuis quand pleurer n'apporte plus le moindre réconfort ?
Depuis quand dites moi ?

Avant ça servait, on pouvait pleurer tout son saoûl et après ça, ça allait un peu mieux, comme ci on avait crevé un abcès de douleur, qu'on avait tout laissé sortir d'un coup.
Peut être que ça n'a jamais servi je ne sais plus.

J'ai passé mon premier Noël sans Snoopy et j'ai l'impression que ça n'a frappé personne que tout le monde était trop obnubilé par Manéa pour se rappeler qu'avant à côté de nous il y avait cette boule d'amour.
J'en ai pleuré des heures dans mon lit ce soir là... Parce que pour la première année, Noël c'est bien passé, tout a été et c'est la première année où Snoopy n'était pas là. Je crois que j'ai perdu 8 litres d'eau cette nuit là.
Il me manque toujours vous savez, à chaque fois, je pense à lui, par hasard, en me demandant ce qu'il a pu faire comme nouvelle betise et puis voilà, je me rappelle, il n'en fera plus.
C'est dur, et pourtant ça s'efface vous savez, pourtant chaque jour je pense un peu moins à lui, chaque jour, j'oublie un peu plus son odeur, sa douceur, sa langue toute rêche, chaque jour j'oublie un peu plus cet être qui m'a été si cher.

Pourquoi je vous dis ça maintenant ? Parce que tout à l'heure j'ai demandé à un ami ce que son chat avait fait comme nouvel bêtise et j'ai pensé à lui, à ma boule de poil d'amour et je me suis mise à pleurer parce qu'à nouveau j'étais seule, parce qu'à nouveau je me sentais abandonné, parce qu'à nouveau j'avais besoin de quelqu'un près de moi et que j'aurais aimé sauté dans un train et me blottir dans son cou pour oublier que rien ne se passe comme je le souhaite.
Il me manque et si je vous parle de lui à nouveau c'est parce qu'à nouveau sans lui, c'est dur.
Et parce que vous parlez de lui me permet d'oublier pourquoi je pleurais à l'origine, mettre mon chagrin sur quelque chsoe de plus matériel, de plus compréhensible, car je crois que je ne savais même plus pourquoi je pleurais. Les larmes sont si simples à faire venir.

Vous savez ma mère s'inquiète, elle a l'impression qu'à chaque fois que je viens je suis de plus en plus malheureuse, froide et rigide, elle a l'impression que je me perds dans une vie qui n'est plus la mienne. Alors je la rassure lui rappelant que ces 10 dernières années c'était moi la mère de l'autre alors que je sais ce que je fais. Elle acquiesse, un petit sourire contraint aux lèvres et elle oublie, elle pas à autre chose.

Je déteste être seul. Je crois que c'est la grande révélation de ma vingtaine, je déteste être seule, moi qui l'ai toujours cherché à tout prix, aujourd'hui je n'en veux plus, je n'en peux plus...

Depuis Imagedenoel

lundi 29 octobre 2012

29 octobre.

J'ai pas enviiiiiie ! Pourtant c'est si facile ! C'est simple comme bonjour, et pourtant pourtant...

Je suis usée mes chéries, je suis usées d'être sans nouvelles d'aucune de vous.
Je suis usée d'attendre. Usée d'avoir de vos nouvelles par mon amour. Ca m'use. J'en suis a lui jalouser la place que vous lui donnez et lui comprend que je vous jalouse vous du temps qu'il vous donne, on ne se comprend pas. J'ai l'impression que je ne comprend personne de toute manière.

Je suis fatiguée, usée, bonne à jeter, mais ça va, ça va. Tout va bien.
Je suis juste... J'sais plus.
Bonne nuit.


mercredi 26 septembre 2012

26 septembre.

J'angoisse, j'ai peur, je me demande ce qui peut bien se passer, là, à l'intérieur.

Vous voyez, c'est comme quand vous êtes devant une porte fermée, il y a un rai de lumière en dessous, un début d'explication, puis vous entendez les cris étouffés, les bruits de verres, de coups, tous ces bruits qu'on reconnait mais qu'on ne veut admettre, et vous vous voulez rentrer, savoir ce qu'il se passe, mais la porte est fermée, vous ne pouvez pas savoir, vous ne saurez jamais à moins que l'on vous ouvre.

J'ai peur.
Je suis fatiguée, si fatiguée, j'ai bientot fait le tour du cadran, mais rien ne va mieux, elle m'écrase toujours, comme un énorme éléphant assis sur mes épaules attendant que je m'effondre de sommeil, elle appuie avec sa grosse trompe sur mes paupières, essayant de me convaincre de dormir encore.

Et puis, il y a Elle, qui d'un coup me dit qu'elle n'en peut plus et ne me dis plus rien, j'ai peur de ce qui lui arrive, peur de cette fois ci ne pas réussir à lui dire que tout ira bien, peur de ne pas savoir l'aider, peur de lui dire que la vie est comme ça après tout. J'ai peur de ce qui se passe ici et là bas.

Je voudrais tellement dormir... Juste encore un peu, quelques heures, quelques jours, le temps que toutes les angoisses s'enfuient dans le néant...

This is the beginning.

Depuis Le blog d'Imagineur

samedi 22 septembre 2012

22 septembre.

BEURK BEURK BEURK !
Et oui, blogger vient de rendre obligatoire sa nouvelle interface toute moche toute ridicule.
J'aime pas.
J'aime pas du touuuuuut !

Je suis morte, je dors pas, je peux limite pas respirer, je peux pas manger quoi que ce soit, je peux pas... Putain de connerie de gorge.
Je continue mon petit chemin des saisons de Grey's anatomy, je dois en etre à un peu moins de la moitié de la 8eme saison et sérieusement je commence à me dire que le script se fatigue, m'enfin...
Je devrais au moins retaper mes cours, ou juste du moins, demander ceux que j'ai manqué, mais je suis dans un état tellement déplorable que je n'ai pas envie, j'ai juste envie de rester la sans bouger à rien faire dans mon grand lit gris, enveloppé dans couette et attendre que ça passe, que ça aille mieux.

Je sais même pas pourquoi je suis là, j'ai rien à vous dire en faites, mais voilà, je suis là, parce que je sens chaque muscle de mon cou, parce qu'à chaque fois que je bouge la tête j'ai une douleur atroce comme si mon cerveau se précipitait contre mon crâne à toute vitesse, parce qu'à chaque fois que je veux avaler ma salive j'ai l'impression qu'un couteau transperce ma gorge de part en part...
Mais surtout parce que, avouons le, j'aime me plaindre.
Alors je me plains, ça m'occuper, et ça me fait oublier pendant 3secondes que là, je meurs de froid alors que j'ai trop d'épaisseur sur moi pour que ce soit vraiment ça.

By Cafardrouge

jeudi 20 septembre 2012

20 Septembre.

Pour ceux qui ont vu l'épisode 18 de la saison 7 de Grey's Anatomy...
Je voudrais que la mort soit une chanson, je voudrais que ce soit ça, une longue chanson triste, une longue chanson, avec un piano, avec une guitare sèche, avec tous les gens que j'ai pu aimé dans ma vie, avec absolument chaque personne chantant cette chanson.
Je veux que la mort, ce soit ça, je ne veux pas de cette saloperie de lumière blanche, je ne veux pas de sang de débris de verre, je ne veux pas de vide, de grand fond noir, je ne veux pas d'une douce torpeur, je ne veux pas attendre, je ne veux pas des anges, je ne veux pas une harpe, je ne veux pas des portes du paradis, je veux juste cette chanson.

C'est juste ça.

Voilà, je suis malade et la seule chose que j'aime quand je suis agonisante au fond de mon lit à cracher mes poumons, à tuer ma gorge a coup de toux et toutes ces choses... C'est ça, le marathon Grey's Anatomy, le marathon de n'importe quelle série, juste une série de fille, bien sentimentale bien larmoyante, le cerveau en pause, pas de réflexion... Juste regarder cette série, 12milles épisodes et c'est tout.

How to save a life.


mercredi 19 septembre 2012

19 Septembre.

J'suis malade. Sérieux, c'était quand la dernière fois ?
C'est même pas une saloperie de rhume que tu peux shooter à coup d'actifed, nan là ma gorge part en lambeau et je tousse comme une fille qui a fumé 28ans de suite 6paquets par jour.
J'ai mal au crane, je crève de froid, littéralement, je meurs.
En plus moodle me refuse l’accès à ma page, y a qu'à moi que ça arrive ça.
Je suis fatiguée... Je veux dire, pas la fatigue de pfiouuuuuuuuuu j'ai mal dormi, je veux mon lit, mais la fatigue de merde de je suis malade je pourrais dormir 15h et pourtant je serais encore morte.
Alors je me shoot au thé vert avec du shaka ponk à fond dans les oreilles, je m’emmitoufle dans ma couette à la recherche d'une occupation en attendant de devoir survivre à un cours de neuro avec le cerveau en bouillie.

Oh ! Notre toute nouvelle superbe machine a laver, 8fois trop grande pour nous en passant, genre j'arrive jamais à la remplir en entier même en vidant l'armoire de toutes les fringues, même en mettant tous les draps et autres serviettes, torchons possible, rien, elle sera toujours pas pleine, m'enfin bordel c'est troooop bien de plus laver le linge à la main ! S'troooooooooop bien !

J'ai faim. Mais rien n'a de goût, j'ai froid même sous mes 12couches de chaleur, je suis malade et dieu ça m'emmerde.


mardi 18 septembre 2012

18 septembre.

Aujourd'hui le Monde titrait :" FOREVER YOUNG", parce que la carte 12-25 passera 12-27. Enoooooorme ! Sérieux quoi, je m'attendais à mieux.
Parlons peu et parlons bien, parlons de causalité ?
J'ai recommencé les cours aujourd'hui, enfin jeudi, mais aujourd'hui c'était le premier jour ou je me levais, m'enfin tout cela n'a aucune importance. Je ne sais pas quoi vous dire, je sais juste, que j'avais besoin d'être un peu là, entre quelques lignes.
Aujourd'hui j'ai refais le tour de mon blog, j'ai remis a jour la playlist des musiques du jour.
Aucun intérêt non plus n'est ce pas ? Mais voilà j'ai fait le tour de toutes ces musiques que j'ai aimé et que surprise j'aime majoritairement toujours et je me suis souvenue : Je ne voulais pas rajouter dans cette playlist des chansons qui ne figure pas un de mes blogs, pour moi, une musique du jour ne peut qu'être qu'une musique d'article, ça ne peut pas être autre chose, alors lorsque j'ai tourné en rond à la recherche d'une écoute, et encore mieux de ce site génial CQFD, qui aujourd'hui n'existe plus, repris pas un journal tout nase, cette fille le gérait bien mieux qu'eux, m'enfin passons, je me suis dit que je ne pouvais rajouter à cette playslist que j'écouterais surement en boucle pendant mes prochaines périodes de révisions ou autres, qu'il fallait absolument un article pot pourri. Oui, un article ou je vais vous jeter en pature les deux trois chansons que j'écoute en boucle et qui ne sont pas présente sur l'une des nombreuses pages que j'ai pu créer à droite à gauche :

We are Young.

Bang Bang Bang !

Let's go to the beach !

Turned my sorrow into treasured gold !


By Miggi4deviant

Laissons ça là pour le moment, peut être que j'en rajouterais quelques-unes, peut être pas. En attendant elles sont là. A votre goût ou non ;)

samedi 8 septembre 2012

8 Septembre.

J'ai pleuré dans les bras de ma mère, une sorte de souvenirs du 25juin.
J'ai pleuré pour Snoopy, pour ce qu'était ma vie, pour ce que j'avais laissé faire, pour ceux que j'avais laissé partir.
J'ai pleuré pour Snoopy parce qu'il n'y a qu'ici où j'ai l'impression d'avoir le droit de le pleurer.
A Lille ou à Dunkerque j'ai l'impression de pleurer un amant, je le fait doucement, sans bruit, lorsqu'il dort, lorsqu'il n'est pas là, comme ci je devais avoir honte de ce chagrin devant lui.
Je ne pleure plus dans ses bras, ni contre sa peau, pour Snoopy, j'ai l'impression de ne pas en avoir le droit.
Il me manque vous savez, la vie continue inlassablement, les jours passent et j'ai l'impression qu'il disparait de plus en plus, je n'arrive plus à me souvenir de sa douceur. C'est comme ci le souvenir était trop lointain, trop effacé. Il faut bien avancer je sais, mais je suis si... Fragile ? Sensible ? Je ne sais pas. Je suis trop de l'un des deux en tout cas.
Je garde toujours cette photo de lui comme marque-page, pas pour me faire du mal, pas pour me rappeler qu'il existe, mias pour garder un bout de lui près de moi.

Vous savez ses cendres trônent toujours sur la cheminée, je n'ai pas décidé où je voulais les disperser, je n'y arrive pas, je voudrais pouvoir savoir où il est, je ne veux pas le perdre à nouveau. Mais pourtant, je ne veux pas le laisser enfermer dans cette boîte lui qui adorait sauter, courir, virevolter, lui qui jamais ne pouvait rester en place, je ne peux pas le laisser là, enfermé.


Je pourrais vous dire que j'ai enfin retrouvé mon carton, celui de ma chambre, le seul qui était perdu, mais au fond, je me fiche de cela, tout ce qui compte, c'est son souvenir.

Snoopy.

vendredi 7 septembre 2012

Aujourd'hui, je refais ma vie.

Je refais ma vie je la reprend en main, appelez ca comme vous voulez.
Je reprend le contrôle de ma vie.
Fini de se laisser baloter au gré du vent, fini de se laisser faire, il est temps d'agir.
Toujours des grands mots, je suis bonne pour ça, pour parler, parler, parler, dire de grandes et belles choses, faire de jolis projets mais ne jamais rien faire.
C'est fini, fini, fini  ! Je reprend les choses en main.
Fini de ne plus recevoir ses factures par flemme d'appeler un conseiller qui te balade de service en service ! Fini  !
Fini de se faire prendre pour une bonne pomme par orange, de payer des options qu'on utilise pas, de payer des trucs dont on a jamais eu l'utilité et en plus de s'entendre dire que personne ne peut rien faire, fini.
Fini d'avoir une saloperie de machine à laver qui ne marche plus. Fini ! Tu vas te faire remplacer petite chose ignoble.

Voilà, c'est tout, j'ai gagné 9euros en me désabonnant d'une daube, j'ai gagné le droit de connaître combien je dépense en électricité et mieux encore, j'ai appelé une auto école. Une auto école qui sonne occupé depuis une demi heure, mais disons que j'ai fait un petit pas, vers le fait de me retrouver à nouveau à conduire une voiture, vers le petit papier rose.

Je ne ferais pas de grands discours, pas de promesse, pas paroles larmoyantes. Juste un petit pas.
Je ne vais pas faire de projets sur la comète, je vais juste y aller petit à petit.
Semaine après semaine, ce que je dois faire, ce que je vais faire, ce que je n'ai pas pu faire. Petit à petit. Je renonce trop vite pour me permettre de voir trop loin. Je remet trop au lendemain pour me permettre de voir plus loin qu'une semaine.
Alors je finis cette semaine en ayant fait ce que je devais :
Faire ma pré-rentrée.
Appeler EDF.
Appeler Orange.
Voir pour la machine à laver.
Faire mon emploi du temps.
Acheter Mop.
Acheter mon classeur.
Faire mon dossier transpole.
Payer le loyer.

Petite liste, petite vie ordinaire. Mais arrêtons de faire trainer les choses. C'est mal.
Et c'est fini. "Le changement..."

Petit à petit, tout ira mieux. Ca doit être ça, au fond être organisé. Ne pas voir trop loin, ne pas attendre que ce soit trop tard, juste faire, au bon moment.

I can.

vendredi 24 août 2012

24 aout.

La jalousie, qu'est ce que c'est ?  Pourquoi est ce qu'elle est là ? Pourquoi est ce qu'elle gâche nos nuits, nos journées et nos vies ?
Pourquoi pose-t-elle des questions dont tout le monde se fout ? Pourquoi fait elle d'un grain de sable une montagne ?

Voilà, c'est mon questionnement du moment, encore un pourquoi, toujours. Je ne sais pas trop comment y répondre pourtant j'ai connu la jalousie de très près et par moment je la connais encore mieux que je le voudrais. C'est un sentiment si absurde.
Mais avant d'aller plus loin, j'ai essayé de me restreindre, pour une fois. A une part minime du sujet.

La grande question derrière la jalousie pour moi, reste la cause de celle ci. D'ou vient elle ? Est elle juste un problème de confiance en autrui ? On pense toujours plus mal que l'autre. Ou ne serait ce pas un simple manque de confiance en soi ?

Je veux dire quand on jalouse une personne parce qu'elle réussit facilement, sans rien glander, est ce nous qui exagérons sur le fait qu'il ne fait rien ? Est ce nous qui inventons cette réussite facile ? Pourquoi ne nous disons nous pas, il a des facilités, et alors ? Moi je bosse de mon mieux, j'ai rien a regretté ? Pourquoi avons nous besoin de jalouser cette réussite au lieu de regarder la notre, peut être pas aussi grande que nous l'aurions voulu, mais un 12 quand on atteins pas les 8 habituellement, n'est ce pas une réussite ? Même si l'autre glandu a eu 18 alors qu'il n'a pas ouvert un cours depuis 6 mois ? Notre réussite n'est elle pas plus importante, plus recherché et méritante que la sienne ?

Et pire encore, lorsque l'être aimé a une amie proche, lorsqu'il discute avec une fille plus qu'une autre, lorsque même il aide une jeune fille pour une raison X ou Y, pourquoi ressentons nous cette panique, cette pointe au coeur ? C'est ridicule, quelle importance à cette fille ? Dites moi ? Vous qui avez passé 1-2-3-4-5 ans ou voir plus dans ses bras, pourquoi avez vous peur ? Oui, je connais la réponse, parce que. Parce qu'il peut partir à tout moment, parce que d'une seconde à l'autre il peut tomber amoureux d'un battement de cil, parce que tout le monde à peur que son bonheur s'écroule d'un claquement de doigts. La peur est la pire des traitresse, c'est elle qui crée la jalousie souvent et quand elle ne la crée pas, elle l'alimente.
Mais au fond cette jalousie là, ce n'est qu'un manque de confiance en soi, plus qu'en l'autre, on a peur de plus être aussi belle que la fille en face de lui, de ne plus être aussi parfaite que lorsque vous vous êtes rencontré, on a peur de vieillir, de faner, d'être moins bien que les autres, mais c'est quoi cette idée ? Cet homme il est là, il est près de vous depuis quelques années déjà, et il vous a prouvé à maintes reprises que vous étiez bien meilleure que les autres. Mais non, on a toujours le doute. Mais le doute peut exister sans la peur. Et sans la peur il n'y a pas de jalousie.
Peut être que le doute doit exister, je pense qu'il le doit, et quelques fois je sais que je me laisse envelopper par la peur, pourquoi ? Pour ma mère, ma mère a cru être resté parfaite et belle jusqu'à la dernière seconde, jusqu'à ce qu'il claque la porte et là elle s'est effondré. Parce qu'elle avait eu trop confiance en elle et en lui. Et pour ça je ne peux l'en blâmer, alors quelques fois je fais des montagnes de rien et je sais que c'est inutile mais quelques fois, il faut aussi être rassuré, car sans le doute, on laisse la porte ouverte aux harpies.

Je me suis laissé entrainer dans cette partie du sujet et j'ai oublié la suite, j'aurais du faire un plan non ? Je perds les bonnes habitudes littéraires, c'est mal ! Alors j'y reviendrais peut être plus tard, là je vais aller tâter le terrain, voir si le soleil est ressorti et faire bronzer mon petit dos dans les bras d'un autre livre. Ou peut être vais je agresser sa soeur pour qu'elle me donne les Sims, dieu que j'ai envie de jouer aux sims ! Mais le soleil... Huuuum ! Soleiiiiil !


Oh avant que j'oublie, aujourd'hui j'ai eu un bout d'emploi du temps, disons que ce n'est pas le définitif, mais je sais déjà que je peux dire au revoir à mes horaires de lycée, j'aurais donc la chance de sortir de la fac, 3jours sur 5, après 19h ! Merci, merci !
Les autres jours ? Oh après 18h.
Enfin les options feront le tout, je verrais donc après le 4septembre, jour maudit de pré-rentrée. Mais au fond il me tarde un peu, j'ai presque envie de me remettre à travailler !

Depuis Facebook : VideoGamesAndHumor
 

jeudi 23 août 2012

23 aout.

Je suis là, à bientôt 22h, ça me parait incongru.
J'ai mal, ma peau tire, ma peau brule, je devrais mettre de l'après solaire.
J'ai bruler toute l'apres midi, j'aurais du faire plus attention.

Tu te souviens à l'époque on appelait ça "notre saloperie de conscience", cette petite voix qui continue à vous dire que ça ne va pas, que quelque chose cloche, à gratter, toujours gratter, mais rien, puisque tout va bien. Oui tout va bien.
Et pourtant elle était là, à griffer pour sortir de sa cage, à grogner croquer en tout sens, pour sortir. Quelque fois elle ne réussissait pas. D'autres jours si, et une si belle journée devenait un cauchemar.

Je m'ennuie un peu moins qu'avant, le soleil, un transat et un bouquin aidant, mais ma peau bruuuuuuule !
Et quelques fois cette petite voix essaye de sortir de sa cage, pour l'instant je la gère, je pense que tout va bien, mais je ne sais pas, je sens qu'elle va sortir.

Dans 2 jours ça fera 2 mois, hier soir, lorsqu'il dormait et que j'étais collé contre sa peau, la tête reposant sur son torse je n'ai cessé de penser à ça. Ca ne fera que 2mois et en même temps ça fait déjà deux mois. Deux longs mois pendant lesquelles j'ai survécu à sa perte, chose que je pensais inconcevable.
C'est aussi pour ça que j'ai peur vous savez, de rentrer chez moi, que je pousse ma mère à repartir, pour ne pas culpabiliser de pas aller la voir, mais là bas, sans lui, sans Snoopy non plus, ça me semble si morne, si vide, si triste que je sais qu'il n'est en aucun cas une bonne idée d'y aller.

Je me cogne dans tous, je me fais mal tout le temps, ma mère dirait que je me punis, lui dit juste que ce n'est rien, ça arrive. Je ne fais plus attention, je n'y arrive pas, c'est comme ci je ne connaissais plus les dimensions de mon corps, comme ci je ne savais plus qui j'étais. Je suis encore un peu perdue.
Comme toujours, non ? :)

Depuis Fotocommunity

mercredi 22 août 2012

Plus tard.

J'ai relu tous mes articles, j'ai tout relu et je me suis dit, en écoutant Izia, "your love is a gift", que je n'avais pas à me plaindre.
Que j'avais passé des semaines a pleurnicher sur des révisions qui pour finir ont portés leurs fruits.
Que j'avais pleurniché pendant des mois pour des vacances et que j'avais eu cette semaine en amoureux.
Que j'avais crié pour redevenir jeune et libre et que là, maintenant quej e le suis, que j'ai le temps je ne sais que faire.
Que j'avais renoncé à faire une liste de choses a faire avant de mourir. Mais aujourd'hui j'ai changé d'avis. Aujourd'hui je vais vous présenter une nouvelle liste, une liste de ce que je dois, je veux et je vais faire cette année. Parce qu'il est temps que je me reprenne en main, il est temps que je fasse de ma vie, une vie. Et pas simplement un assemblage de jours qui se suivent.
Dans 20ans, je veux pouvoir dire à ma fille que sa mère a vécu, pas qu'elle a stagné, alors bien sur il me faudra rester sérieuse mais tout de même.

1. Avoir ma 3eme année ou au moins tout faire pour.
2. Avoir mon permis.
3. Rassembler les morceaux de cette famille dejà trop décomposé.
4. Remplir ce cahier de milles et une recettes de cuisine.
5. Passer une soirée à faire le tour des bars, à faire tout et n'importe quoi juste pour voir l'aube se lever sans avoir fermé l'oeil.
6. Revoir tous le monde autour d'une autre grande table.
7. Partir en Espagne.
8. Partir en Italie.
9. Me mettre un peu au sport, ou du moins tenter de rester fidèle à la wii et de rentrer à pied lorsque le temps y consent.
10. Trouver un stage, un master.
11. Déménager.
12. Le convaincre de prendre un chien/un chat (mais plus tard, beaucoup plus tard)
13. Recommencer et continuer à écrire.
14. Me faire de nouveaux amis.
15. Arrêtez de déprimer pour rien tout le temps.
16. Moins penser, moins organiser, plus vivre.
17.Vivre d'amour et seulement d'amour.



Liste non exhaustive, sans obligation.

22 août.

C'est déplaisant de se rendre compte que toute sa vie ne tourne qu'autour d'une seule personne. C'est déplaisant de se dire que si cette personne est occupé vous crevez d'ennui.
Je crève d'ennui et je n'ai pas d’échappatoire.
Rentrer à Lille ? Pour quoi faire ? Crever d'ennui encore plus ?
Rentrer à Beauvais ? Etre toute seule avec mon frère ? Ne voir personne puisque Sophie bosse, Cléa est à Barcelone, Pandi dans le sud ? Crever d'ennui.

Je n'ai pas de passion, pas d'occupation, rien. Je me retrouve à crever d'ennui enfermer dans sa chambre, parce que même sortir ne m'intéresse pas, marcher sans but ? Génial.

Je me sens seule. Et dire qu'à l'origine on devait avoir ces deux semaines pour nous. Il faut que j'arrete de prévoir, de vouloir organiser, ou même rien que de penser, ça ne sert à rien, ça n'avance à rien.
Je ne sais pas quoi faire.
Je commence à déprimer, non c'est faux, je déprime pas, je m'ennuie, je sais pas quoi faire de moi, j'ai juste envie de me rouler en boule et d'attendre que ça passe. Ca fait que trois jours, je suis vraiment une saloperie d'autiste. Je me déteste les jours comme ça.
Je me déteste véritablement, ce matin en me levant, j'avais ce goût de dégout dans la bouche, vous savez celui qui vous dit que chaque jour sera le même et que vous ne ferez rien pour le changer.

J'ai envie de fuir, de monter au volant de cette voiture que je ne sais pas conduire et d'aller n'importe ou ailleurs que dans ma tête, mais ma tête me suivra après tout. Connerie.
Je déblatère, limite je bave, je devrais donc m'arrêter ici mais c'est la première occupation censée que j'ai trouvé depuis ce matin, alors je continue à baver, bêtement.
Connerie.

Par je ne sais même pas qui.

vendredi 10 août 2012

10 août.

Travaux, travaux, travaux, puta... Mince alors j'en peux plus de cette perceuse qui commence à 9h comme si tout le monde en août était debout à 9h !
Ca me fatigue, surtout de devoir courir comme une dingue pour aller prendre ma douche, pour me rincer avant qu'il ne coupe l'eau et croyez moi c'est un sacré sprint.
Ca me gonfle, au plus haut point.

Mais demain... Demain, c'est fini, demain je monte dans un train pour rejoindre le sud, demain je monte dans un train pour enfin partir en vacances et mieux encore, je pars en vacances en amoureux. Juste nous, rien que nous.

Ca l'air d'être une petite ville de laquelle on aura vite fait le tour, mais 4km de plage, les 28degrès minimum dehors et les 23 dans l'eau devrait nous occuper un bon moment.
Je piaffe d'impatience, vraiment, ma valise est prête depuis hier matin, j'ai du faire le tour de tous les sites possibles pour trouver ce qu'on pourrait faire, pour trouver un aperçu de notre petit coin, j'ai fait tout mon possible pour avoir un avant gout de vacances.

Je me prépare à aller chercher mon billet aujourd'hui, attendant que mes cheveux sèchent. Je vais devoir faire la queue dans cette maudite gare simplement parce que le site de la sncf n'est pas capable de renouveler ma carte 12-25, comme ci c'était compliqué ?!
Après ça je ferais surement un tour à Euralille, peut être acheté quelques jolies petites choses si j'en trouve, et acheter les dernières choses qu'il manque dans ma valise.

Je pars en vacances, je pars à la mer... Et mieux que tout, je ne pars qu'avec lui...
 
Ecoutez ca ;)


Voici Cavalaire-sur-mer. 

mardi 7 août 2012

7 Aout.

Après plusieurs esquisse ces derniers jours d'article raturé, d'article idiot...
Me voilà à nouveau ici, à essayer d'aller bien. J'ai passé la journée à me convaincre que : Oui ça allait. Oui ça va. Non y a pas de problème. Non y a pas de raison d'aller mal.
Mais ça va mal. J'ai milles et une raison d'aller mal. Je suis fatiguée, je suis tellement fatiguée, marre de cette période d'insomniaque.
Je suis fatiguée. Je passe des heures sur mon pc à vainement essayer de trouver quelque chose pour pouvoir s'envoler en amoureux la semaine prochaine, mais rien à faire je n'y arrive pas.
Ca se casse la gueule.
Je me casse la gueule en faites.
Mon corps part en miettes, il part dans tous les sens, il fait n'importe quoi, j'en peux plus d'avoir mal à ce point, j'en peux plus d'être déréglé comme ça.

Je veux le rejoindre, me blottir dans ses bras et oublier tout ça, vraiment, je ne souhaite que ça, je ne souhaite rien d'autre de plus à ce moment précis.
Mais ce n'est pas possible ? Peut être, je ne sais pas.

Mon père m'a écrit, quelques mots bancales, me rappelant certaines choses, j'ai du lui répondre, je l'ai fait, je ne sais pas si j'ai bien fait, je n'en sais rien.
Je suis perdue.
Je me sens seule.
Je me sens vide, totalement vide.

Bon dieu, je rêve d'entendre sa voix, je veux juste lui parler, je crois qu'aujourd'hui je n'ai besoin que de ça, sinon... Sinon je vais m'effondrer. Je me sens si...

Oubliez, bonne nuit.

jeudi 26 juillet 2012

26 juillet.

C'est dur.
Plus dur que tout. Et en même temps c'est si hypocrite que je me giflerais bien.
Bon dieu comme ça fait mal.
Ca fait un mois, seulement un minuscule mois, je l'ai abandonné plus d'un mois sans aller le voir, sans regret, sans remord et aujourd'hui, aujourd'hui j'ai l'impression que c'était le plus long mois de ma vie.
Il me manque, il me manque, à chaque minute, j'ai le coeur qui se tort de douleur pour me rappeler cette perte. Quelle hypocrisie, moi qui l'oubliait si souvent, moi qui n'y pensait jamais.
Dieu qu'aujourd'hui c'est dur.
Hier ça faisait un mois, et je crois que c'est la première nuit où j'ai vidé tellement de larme, qu'a la fin, même mes sanglots s'était asséchés.
Je ne sais pas faire le deuil.
Ces questions qui reviennent encore et encore : Est ce que ce sera si dur demain ? Est ce que dans 10ans je l'aurais oublié ? Est ce qu'un jour j'arriverais à lui dire au revoir ? Est ce qu'un jour je me pardonnerais de l'avoir abandonné ?
Je suis épuisée, j'ai l'impression que le chagrin avale toutes mes forces, j'ai l'impression d'être morte à l'intérieur, d'être vide, totalement vide.
Ce n'est que quand on perds qu'on se rend compte à quel point on y tient.

J'avais deux foyers, j'ai ma place entre ses bras, et j'avais celle contre son cou, chez moi ce n'était pas cette maison, chez moi ce n'était pas cette appartement, chez ce n'était pas ma mère ou mes frères, chez moi c'était les mains enfouis entre ses poils, chez moi c'était contre ce coeur qui battait toujours à 200 à l'heure. Etre chez soi ce n'est pas être entre 4 murs, être chez soi, ce n'est pas une ville, ce n'est pas un pays, c'est un compagnon.

Je suis si fatiguée, je suis si vide, je suis si...
C'était si facile de tout laisser de côté, de sourire parce qu'il me souriait, de rire parce qu'il me parlait, de m'enfouir dans ses bras pour oublier et là, là il n'est pas la, pour la première fois en un an, il a du partir, et je n'avais pas prévu que mon mur céderai dès qu'il ne serait plus là. J'ai fermé la porte de notre appartement, je me suis laissée glisser contre la porte et j'ai pleuré, j'ai pleuré la assise par terre toute seule, j'ai pleuré, assise à mon bureau, j'ai pleuré roulé en boule dans mon lit, j'ai pleuré toutes les larmes qu'il avait réussi à repousser, j'ai pleuré tout le travail qu'il avait fait pour me relever et que j'avais bousillé en quelques secondes.
Je n'ai jamais rien surmonté seule, j'avais toujours ma boule de poil, ma mère ou mon amour, et là, là j'ai vu que je n'étais pas prête à ça, que je ne réussirais pas à surmonter ça, j'ai mal.
J'ai l'impression d'être perdue de ne pas savoir quoi faire d'autre que pleurer là, en essayant de vainement de respirer, vainement de vous écrire, vainement d'honorer la mémoire de cette joie en boule qui courait et sauter partout, oh quel honneur tant de larmes pour ça, je crois que même lui m'en voudrait, mais dieu que c'est dur.
Je suis trop faible, même pas le courage de me trouver moi même un pis aller, une occupation pour ne pas penser à tout ça, je suis trop faible, je me laisse enfermer dans le chagrin, parce que c'est plus simple de souffrir, de se laisser engloutir dans tout ça, de ne pas essayer de se battre, je cherche le fond, je cherche le fond, je creuse encore en espérant trouver le fond et y rebondir, mais pour l'instant, pour l'instant je creuse...

Il me manque...
Hypocrite douloureuse.

mercredi 27 juin 2012

27 juin.

Ca fait deux jours. J'ai l'impression qu'il y a quelques minutes encore je pleurais dans son gros cou poilu. C'est dur vous savez. Je crois que c'est la chose la plus dure que je n'ai jamais eu à subir. Même le divorce et toutes ces complications, à côté, me paraît pacotille.
Je suis rentrée sur Lille, il était trop dur de l'attendre à chaque coin de couloir, à avoir l'impression d'entendre encore ses griffes sur le plancher, trop dur d'avoir l'impression de le voir allongé au fond du jardin comme il n'y a que quelques heures. Trop dur de s'attendre à le voir rouler en boule sans un bruit sur mon lit, dans son panier ou simplement étaler par terre dans une pièce ou une autre. J'avais l'impression qu'il allait revenir, que d'une manière ou d'une autre, d'un coup il serait là.

Je donnerai ma vie pour qu'il revienne vous savez. Si Dieu me le demander, pas une seconde, je ne douterai, je lui offrirai sans condition.
Hier, il a dit quelque chose de très étrange mais que j'ai trouvé beau et en même temps si triste : "Si Snoopy avait gagné une journée pour chaque larme versée, il serait devenu bicentenaire."
Oui, il aurait vécu éternellement je dirais même.

Je suis rentrée sur Lille, pour trouver le réconfort au fond de ces bras, mais j'ai l'impression de ne pas l'y trouver. Je devrais être dans notre lit, allongée contre sa peau, entre ses bras à profiter de ce moment enfin seul que nous avons, mais je n'y arrive pas, j'ai cette énorme peine en forme de Snoopy qui s'est glissé entre nous au petit matin et qui m'a fait fuir ce confort.
Il me manque vous savez. C'est ridicule parce qu'il ne m'est arrivé que très rarement de penser à ma grosse bête lorsque je rentrais dans mon nid d'amour, et là, là c'est comme s'il y vivait, comme si je l'avais ramené dans mon sac.
Dans chacun de mes gestes il est là, dans chacune de mes pensées il est là.

On rêvait de ces moment à deux qu'on s'est refusé depuis si longtemps avec tous ces examens qui durent depuis des mois, on en rêvait, moi, la première et là, je suis incapable de crée ces moments, de profiter de ces moments, là, je suis avec ma peine en forme de Snoopy et je la porte serrée contre mon coeur, je la porte autour de mon cou entre lui et moi.
Comme un matin d'été lorsque cette grosse bête venait se glisser dans notre lit au petit matin.

Il me manque...

Cet amour au pied du lit.

lundi 25 juin 2012

25 juin, entre 16h et 16h30 :

Snoopy est mort, Snoopy est parti, Snoopy a disparu, Snoopy nous a quitté...

Il y a tellement de moyen de le dire mais au fond:
Mon amour de chien est mort et c'est tout. 
Tu vas horriblement me manquer ma grosse boule de poil idiote...

Mon Snoopy d'amour que je n'oublierais jamais.
Je ne cesserai jamais de t'aimer...

dimanche 24 juin 2012

24 juin, 117eme message.

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma mère, ma mère qui fête l'âge de mon tour de doigt. Ma douce maman qui vieillit et qui s'attriste, mais qui survie.
Mais aujourd'hui c'est surtout le jour où je vais enfin le faire. Enfin écrire tout ceci. A quoi bon avoir un blog où tout écrire si je ne vous parle pas des choses importantes qui me touchent, a quoi bon ?
Je sens déjà les larmes qui monte, je sens déjà mon estomac se retourne, la moutarde qui monte au nez, la boule dans la gorge, j'ai l'impression que je ne peux pas. Mais je lui dois bien ça. Oui, je lui dois à lui, parce qu'il a toujours été là parce qu'il est plus important que n'importe qui dans ma vie, alors oui, je lui dois.

Il va mourir. Oui, ce n'est plus qu'une impression, ce n'est plus qu'une idée, c'est un ultimatum lancé par un véto qui n'a jamais rien voulu faire d'autre que nous dire qu'il vieillissait, trouver cette saleté de boule grosse comme mon poing dans ses intestins ça t'aurait pas dit ? Bien sur que maintenant il est trop affaibli pour être opéré, il ne mange plus depuis des mois, pourquoi bon dieu n'as tu pas cherché ?

A quoi ça sert de crier de s'énerver de jurer, maintenant ? Ca ne sert plus à rien, parce que c'est fini, parce qu'il a déjà trois pattes dans la tombe. Parce qu'il n'avale plus rien d'autre que de l'eau ce qui lui demande déjà un effort considérable, qu'il vomit de la bile et du sang, qu'il n'arrive plus à tenir debout, qu'il tombe tout le temps, qu'il emmele ses pattes et que quelques fois il doit rester par terre à attendre qu'on vienne le relever parce que même sa voix est parti. Plus rien ne fonctionne, tout est cassé chez lui, tout est fragile, tout est faible, tout est usé, il n'y a plus rien à faire, il n'y a plus qu'à attendre la décision définitive.
Snoopy va mourir, Snoopy ne devait pas passer le weekend mais Snoopy a toujours su surprendre son monde et malgré toute la douleur, toute la fatigue dont il est plein à craquer il reste là, tremblant sur ses pattes comme un pantin mal ficelé, fragile comme une poupée de porcelaine et fatigué comme Matusalem. Ma mère disait qu'il m'attendait, aujourd'hui je pense qu'il n'ose juste pas nous abandonner.

Ma mère est bien trop optimiste pour ouvrir les yeux et bientôt il faudra que j'ai le courage de lui dire que c'est fini que le faire plus attendre c'est malsain, c'est de la torture, mais... Vous savez, il y a toujours l'espoir, ce petit espoir que ce ne soit que passager que cette grosse bête se redresse et recommence a nous sauter dessus espérant pouvoir nous lécher le visage.
Pourtant à chaque fois que je vois le cadavre sur patte qu'est devenu mon amour de chien, je me dis qu'on est monstrueuse.
Mais comment faire dites moi ? Moi, je peux fuir cette maison, je peux retourner sur Lille et me convaincre dans le fond de ma tête que, oui il est mort, oui je ne le reverrai pas en rentrant mais ne pas me rendre compte de ça chaque jour à chaque seconde, ma douce maman, elle, elle ne peut pas partir, elle, elle se retrouvera toute seule dans cette appartement lugubre, elle se retrouvera toute seule avec mon frère qui ne sort jamais de sa chambre et qui la traite comme une moins que rien, elle verra à chaque seconde que son bébé est mort, alors dites moi ? Comment je peux la convaincre de le tuer ? Comment je peux la convaincre de s'abandonner à la solitude ?
Elle, elle pense que je devrais partir lundi, qu'elle est en congé cette semaine qu'elle restera avec lui et qu'on verra bien le weekend prochain comment il va. Je voudrais faire ça, je voudrais y croire, rentrer chez moi, me réfugier dans ses bras et oublier l'allure de cette pauvre bête qui n'est plus mon chien, cette ombre de lui. Je voudrais faire ça pour pouvoir une semaine encore le serrer contre moi, sentir son odeur de chien douce, sentir la douceur de ses poils s'engouffrer entre mes doigts, me glisser dans son cou et croire à nouveau qu'il va bien. Peut être... Peut être que pour une fois un mensonge vaut mieux que la vérité ? Peut être devrais je partir, lui laisser croire tout cela, et attendre le jour où elle m'appelera pour me dire que c'est fini, qu'il n'a pas ouvert les yeux ce matin. Peut être devrais je lui laisser cet espoir, à qui cela fera t'il de mal ? Oui, je sais je dois penser à Snoopy...

Chose inconcevable, j'ai réussi à dire au revoir à mon chien, j'ai réussi à me convaincre que j'avais fait tout ce qu'il fallait, qu'on avait été assez proche et que je pourrais le laisser partir. Bien sur, je verserais des litres de larmes à la fin, bien sur je deviendrais peut être un peu dingue comme quand j'ai compris que c'était fini, bien sur je ne serais pas belle à voir, mais je crois que j'ai réussi à me dire qu'il était temps pour lui et que je ne m'opposerais pas à sa fin, enfin je ne sais pas ce que je veux dire.
Bien sur si vous me demandiez d'aller le faire piquer là tout de suite, non, je vous crierais que non, je ne suis pas prête, il n'est pas prêt, mais... Je ne sais pas j'ai l'impression d'être en paix avec lui. Enfin passons je n'y arrive pas...

Ma mère m'a appelé jeudi, à nouveau j'ai passé mes rattrapages dans les larmes, à nouveau j'ai pleuré juste après avoir raccroché le téléphone, nom de Dieu, c'était si dur, je veux dire, vous riez en appelant, vous vouliez demander ce qu'on allait faire de fun pour son anniversaire et puis là, vous vous prenez un rocher en pleine poire, vous vous sentez vous affaissez sur vous même, vous avez l'impression d'être brisé en deux... Vous avez peur, chaque seconde, vous priez pour qu'il vous attende ,qu'il ne meurt pas avant que vous soyez là, chaque seconde où vous réussissez à sourire à oublier vous vous dites que vous êtes le pire monstre de la terre, comment peut on sourire pendant que l'être qui vous est si cher se meurt si loin de vous.
Ce soir là... Ce soir là j'ai été la plus affreuse des personnes du monde, ce soir là, ce jeudi soir, j'ai craqué, je suis devenue totalement dingue et bien sûr il était là, il était là à subir tout ça, il était là à se sentir si dépassé... J'aurais du me retenir, de pas faire un tel cinéma, j'aurais du faire mieux... Mais c'était si dur... Si imposant, ça m'écrasait, ça m'étouffait, ça me rendait dingue, c'était vraiment pour moi l'édifice le plus insurmontable de toute ma vie, c'était la goutte de trop que mes pauvres nerfs ne pouvaient supporter... J'ai lâché prise, je serais surement toujours en boule dans cette douche à hurler ma peine s'il n'avait pas été là. Mais il n'aurait pas du avoir à faire ça... Enfin oublions ça, ça c'est entre lui et moi.

Je ne suis pas prête à lui dire Adieu vous savez. Je veux dire, je suis prête à le laisser partir, mais pas prête à ne plus jamais le revoir, à ne plus jamais pouvoir parler de lui, à ne plus jamais pouvoir le serrer fort contre moi. Mais... Lui dire au revoir c'est possible parce que ce n'est plus que l'ombre de mon chien que je vois aujourd'hui, ce n'est rien d'autre que  son ombre, qu'un vague souvenir, c'est toujours ce grand coeur inlassablement rempli d'amour et entouré de poils mais ce n'est plus ma grosse bête idiote qui courait partout, qui sautait partout, qui faisait tout pour vous lécher le visage, tout pour avoir quelque chose qui venait de notre assiette, ce n'est plus mon amour de chien, c'est un bout de lui, c'est toujours la même bête dont je suis dingue, ne disons pas le contraire, toujours la bête que j'aurais voulu garder près de moi 10ans de plus, mais .... En faites non, je n'en suis pas capable, je vais m'arrêter là, il est trop dur d'en parler, trop dur de laisser la vie se faire, je reviendrais peut être plus tard, lorsque j'arriverais à étouffer ce sanglot qui m'étouffe, lorsque j'arriverais à tarir mes larmes ... Enfin plus tard...

Mon amour de chien.

samedi 16 juin 2012

16 juin.

J'avais écrit tout ca, et puis pour finir, je me suis dit que non. Alors non.

Bonne nuit.


Depuis Ccustodia

vendredi 15 juin 2012

15 juin.

Aujourd'hui, j'ai lu le blog d'une ombre de mon passé, le blog d'une brunette que j'ai connu perdue et qui ne s'arrange pas, ou peut être si peu. Et je suis tombée sur sa liste de choses à faire avant de mourir.
J'ai fait beaucoup de listes dans ma vie, beaucoup trop.
Des listes de ce que je voulais faire dans une journée, des listes de ce que je voulais faire pendant des vacances, des listes de révisions, des listes de courses, des listes à faire n 1 an, mais jamais je n'ai voulu faire de liste de choses à faire avant de mourir.
Pourquoi ? Parce qu'on ne sait jamais quand on meurt, on en sait rien, je pourrais là m'étouffer avec le bout de cookie que je mâchouille avec tendresse, le plafond pourrait me tomber sur la tête et je n'aurais rien fait.
Et si je n'ai rien fait, si dans 20-30ans, je suis à l'hopital sur mon lit de mort, et que je n'ai rien fait ? Je n'aurais que des regrets, je n'aurais rien fait. Pourquoi ? Parce que je suis une fille qui sait faire nombre et nombre de projet mais qui jamais ne s'y met.
Remettre à demain est tellement plus facile. On a toujours le temps de repousser, jusqu'à ce qu'il soit trop tard, mais je ne sais pas si j'ai envie d'une liste pour me montrer que j'ai toujours tout repousser, ou si j'ai envie d'une liste pour spécifiquement me pousser à le faire. Je ne sais pas non plus, si je me pose simplement la question parce que je n'ai pas envie de réviser, si c'est pour tromper mon manque de lui, si c'est pour oublier que j'ai peur, peur toute seule là dans le noir. Il fait si noir vous savez, il fait si sombre au fond de ma tête. J'ai l'impression que l'été ne viendra pas, qu'il n'y aura pas de printemps pour mon esprit torturé, je crois, je crois que je ne vais pas bien et que je ne voulais pas le dire.

Peut être ai je besoin de cette liste, peut être ai je besoin de me rappeler que je peux mourir demain, peut être ai je besoin de me rappeler que la vie est trop courte pour être malheureuse.
Mais faire une liste, c'est s'engager à ce que tôt ou tard, ceci soit fait et toute une vie ca laisse tellement de temps pour repousser.
Alors je vais y réfléchir en essayant de me décider à bosser, en essayant de ne pas repousser encore et encore.

By Candy Chang

dimanche 3 juin 2012

3 juin.

Je suis morte morte morte.
Pas de virgule pas envie. Je déteste les textes sans virgule ça n'a pas de vie.

Alors arrêtons là.
Je fais une pause parce que je m'énerve sur une satanée formule qui ne me donne pas le résultat escompté avec 1 et 4 mais marche avec 2 et 3, vous voyez la logique ? Moi je vois pas.
Je me suis étalée, de tout le weekend j'avais laissé sa partie du bureau clean comme un sous net, pas une trace, comme ci il était encore là à côté à réviser, et là, y en a partouuuut ! Parce que j'arrive à rien, maudite formule  !
En théorie, s'il était là, j'aurais déjà arrêté, j'ai tout révisé jusqu'à vendredi et j'ai revu mon examen de demain, mais il n'est pas là, il profite un peu de sa famille, ce qui lui fera du bien. J'aurais aimé parler à ma mère aujourd'hui, juste pour l'entendre, savoir pourquoi elle m'a jeté comme ça hier, pour lui souhaiter bonne fête. Mais elle n'a pas décroché, à trois reprises, alors j’appellerais un autre jour.

J'ai la tête qui tourne, les yeux embués de fatigue, je tuerais pour une pizza, et pire encore je ne veux pas dormir, je suis poursuivie par des cauchemars depuis un certain temps déjà et je n'en peux plus. J'ai déjà peu de repos, j'aimerais qu'il soit salvateur.

Je suis là et las, je suis un peu perdue, ne sachant quoi faire de cette pause, me disant qu'il serait ridicule de gâcher du temps pendant lequel je n'ai rien d'intéressant à faire, mais j'ai perdu toute trace d'envie, de motivation, j'attends un déclic, j'ai même pas envie de lire, j'ai pas non plus envie d'écrire, mais je suis là, en pilote automatique à attendre que la vague de fatigue qui m'écrase s'efface.

Et puis cette formule m'emmerde, sérieusement, j'ai envie de l'écrire sur toute une feuille, de déchirer la feuille en milles morceaux, de bruler ces milles morceaux un part un et de jeter aux quatres vents cette idiotie.
Il faudrait que je trouve un 6 qui n'existe pas, bon dieu !

Sur ce je vais m'emmittouffler dans ma couette et mourir de sommeil !

Depuis Nikonhub

samedi 2 juin 2012

2 juin bis.

Le café a toujours eu l'effet d'un psychotrope. J'ai le cerveau en bouillie, 9h de révisions, bon dieu, je suis loin d'avoir fini. Le thermos va se remplir à coup de sucre inutile pour faire passer la tambouille amère que je fais de plus en plus serré espérant garder les yeux ouverts.

Je sais pas par où continuer, j'en ai par dessus la tête du développement mais le développement c'est mercredi, j'en ai par dessus la tête des révisions, mais demain c'est le dernier jour, alors... Ai je vraiment le choix ?

J'suis trop "en demande". Foutaise. Putain de con. J'ai trainé sur le net, trainer sur le net c'est mal, ça met des mots sur des problèmes qu'on veut ignorer. Ca pose des questions qu'on envisage pas.
Je me sens délaissée, pas plus que d'habitude, famille pourri, pour une fille pourrie c'est normal. Normal.

J'ai tellement besoin d'amour... Nah nah nah...
Connerie de connerie de connerie. Je suis en bouillie cervelesque, en surdose de café, en survoltage, je veux aller me coucher, oublier, oublier. J'ai mal, mes mains sont en sang, j'ai mal, mal, mal, je suis fatiguée, j'ai les nerfs à vifs, putain d'anglais. Je suis grossière satanément grossière.
Éducation de merde. Aujourd'hui, pendant ma pause petit déjeuner de 14heure, je me suis demandé d'où tout ça venait, j'ai fait la pire chose au monde en tant que psychologue : De l'introspection, de l'auto analyse. Parait qu'on voit ce qu'on veut voir, que ça ne peut que nous ruiner. Mais sachez sale grognasse adepte de ce con de Freud, que ça fait pas de mal.

Pourquoi j'ai besoin de tout contrôlé ? Je sais. Je peux ranger ça dans le tiroir de la honte familiale.
Pourquoi je suis tellement en demande ? Je sais, je peux ranger dans la penderie.
Pourquoi je ne comprend pas qu'il est possible de se faire dire non ? Je doute encore, demain peut être.
Pourquoi je refuse totalement d'avoir tort ou d'avouer que je ne sais pas ? Aucune idée, j'ai arrêté l'auto-thérapie avant ça, la pause était fini.
La pause est d'ailleurs fini, je vais faire péter la cafetière, trouver un crayon à qui il reste des mines et je vais m'y remettre, putain de développement.

J'ai tellement besoin de tes bras... Oh je tuerais pour un calin...
Un calin !
Je tuerais aussi pour que la fiesta qui se passe dans ma tête se calme un peu...

Depuis Des-histoires-de-fous

2Juin.

Il y a deux moment propices à l'étude dans une journée : Le soir tard et le matin tôt.
Au milieu de la nuit, le cerveau ayant passé le cap de fatigue de 23h puis de 2h du matin, il est assez bon pour engranger encore des informations à coup de café, et de sucre.
Et tôt le matin, après quelques heures de sommeil, assez pour être rechargé et garder les yeux ouverts.
Cette nuit j'ai abandonné à 2h du matin, à cause d'un bug cerveau, j'avais de la bouillie cérébrale en ébullition, plus moyen de comprendre quoi que ce soit.

Vous l'auriez compris au bout infâme que j'avais écrit cette nuit :
"Liquide noirâtre, fumâtre, amère. Encore un sucre ou deux et je l'avale goulûment, cherchant l'énergie qu'il devrait m'amener.
Cafeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !
Cerveau en compote, longue nuit qui s'annonce, longue nuit d'étudiante trop frivole qui vient de se rendre compte que le temps passe trop vite.
J'ai pas envie, j'ai pas envie, j'ai pas envie, putain !
Je veux être en vacances, mais je suis là, à me dire qu'il faut que j'essaie, si ce n'est valider mon année, au moins validé un semestre ou du moins assez de matière pour que l'emploi du temps s'en ressente.
Je lis, j'écris, j'annote, je schématise, je refais même des TDs, je redeviens la douce lycéenne brillante et studieuse qui a réussi à vous épater avec son bac mention bien en 1an, mais j'ai pas envie. J'ai envie de laisser tomber, de le prendre par la main, de lui dire : Merde, on s'en va, je m'en tape.
Mais non, mais non, il faut quand même essayer, quand même faire quelque chose, quand même voir plus loin que le bout de son nez."

Cette nuit c'était café noir avec trois sucres, j'en ai eu 2 gros mugs, ce matin c'est la douceur du café vanille qui m'accompagne avant de me lancer à corps perdu dans ces révisions.
Je déjeunerais plus tard, je prendrais une douche plus tard, quand mon cerveau aura besoin d'un pause.
Et je ferais la vaisselle plus tard... Tas d'immondices qui s'empile dans la cuisine comme une tour infernale. La lessive aussi plus tard... Je voulais laver les draps mais la machine faisant toujours la tête et le soleil ayant pris la poudre d'escampette j'ai peur que ma housse de couette de gèle plus qu'elle ne sèche, de plus mes mains en compote ne sont pas prête pour un nouvel essorage.

Je n'ai pas encore faim, j'ai un peu de motivation pour me replonger dans les calculs idiots de la psychométrie puis sûrement commencé un peu de cognitive ou prendre mon courage à deux mains et finir le développement, peut être, en tout cas il faut que je sois plus efficace, plus rapide, le temps passe trop vite et je n'ai rien fini, je me suis mal organisée, je ne voulais pas commencer, trop tenté de baisser les bras avant d'avoir commencé.
Enfin bref, je vais accrocher mes cheveux, sortir mes feuilles, mes stylos, mes fluos, mon classeur, sortir le thermos de café, et m'y mettre en pensant bien à vous enroulé encore dans la chaleur de votre lit ! Comme je vous envie...

Depuis Vanillaflavoring.canalblog
C'est un peu ce qui se passe toutes les trois secondes, mon attention se dirige toujours vers autre chose...

vendredi 1 juin 2012

1er Juin

Oh oui ça fait longtemps que je n'ai pas écrit, que je ne vous ai pas conté ma vie.

Peut être que je ne sais plus quoi vous dire, peut être que je culpabilise de ne déjà pas réviser pour d'autres excuses minables, alors je ne veux pas ajouter celle ci, ou peut être est ce juste que je n'en ai pas envie. Je ne sais pas.

Et puis il y a eu cette chanson, hier soir, ce matin très tôt, au milieu de révisions qui n'avance pas, cette chanson...


Oh oui je sais, ce n'est pas très recherché, le rythme n'y est pas, quelque chose ne va pas du tout dans cette chanson. Mais : Moi, j'ai si peur dans le noir... J'ai tellement besoin d'amour, de tes bras, de ta voix de velour, j'ai tellement besoin d'amour... 
C'est tout, c'était juste ça. Juste ces paroles qui résonne en moi comme un hymne oublié.
J'ai des milliers d'idée qui me traîne dans la tête, vraiment, mais je ne sais pas par quel bout commencer, je ne sais pas où m'arrêter, je ne sais plus comment écrire il me semble.

Alors je ne vous dirais que ces petites choses:
J'ai perdu Hortense, j'ai perdu Gary, j'ai perdu Joséphine, j'ai perdu Sherley, j'ai fini ce livre... Ce 3ème tome que je ne voulais pas lâcher mais absolument pas finir, ce vide que ça laisse... J'ai l'impression d'avoir passé des mois en cohabitation avec des amis qui s'enfuient aujourd'hui pour toujours.
J'ai fini ce livre... J'ai perdu Hortense, la si belle Hortense...

J'ai aussi fini ce livre sur Kay et David, ce livre... J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps à sa fin, la vie peut être si bête, la vie peut être si rude, si abrupte, si ignoble et les gens si ridicule à refuser la vie, le bonheur et même l'amour. Dieu que je n'aime pas l'humanité.
Et ce matin seule dans mon lit lorsque j'ai lu ces dernières pages : Je sais que je ne te reverrais jamais mais je t'aime. J'ai pleuré. Au début pour ces mots, au début pour cette fin si bête, et puis, et puis il y a eu la souffrance, cette souffrance qu'on cache depuis si longtemps qu'on en a oublié l'origine, cette souffrance si atroce mais si idiote puisqu'elle n'a plus de raison. Alors j'ai parlé, comme quand je vous écris, comme maintenant, je vous parle comme si vous étiez là, je me précède, je précède mes doigts empressés pour vous dire les mots qui sont là. Ce matin je vous ai parlé en pleurant, je lui ai parlé et plus encore je me suis parlée, je ne sais plus d'où vient la douleur, je sais juste qu'elle était belle bien là, comme avant, aussi abrupte et forte. Aussi intenable. Alors j'ai pleuré à gros sanglots ridicules, parce qu'il n'y avait pas de raison de pleurer.

Je ne veux pas finir sur ça, parce que je n'arirverais pas à refaire ce discours que je vous ai fait ce matin, et je dois finir parce que mes cours m'attendent eux aussi.
Mardi j'aurais mes résultats, je saurais si je baisse les bras ou non, mardi je saurais si cette année n'a été qu'un simulacre de travail ou non.
"Bientôt" les vacances, bientôt ses bras, sa peau, juste nous sans aucune complication, juste la vie, juste les vacances, l'amour, le temps, avoir enfin du temps pour nous, arrêter de se croiser comme ci nous ne vivions qu'à moitié ensemble, bientôt....

Depuis Frenchiesinlex

samedi 26 mai 2012

26 Mai.

Une mauvaise journée qui s'annonce.
Il est 8h30, je suis debout, depuis un petit moment je dirais même, pas réussi à retrouver Morphée après 8h, cet appartement vide a du me faire peur.
Alors me voici, avec vous, en peignoir, pas coiffée, pas lavée, à manger mes smacks dans un bol Monsieur Madame, limite la tête dans le brouillard, pour vous dire qu'aujourd'hui n'est pas une bonne journée, aujourd'hui je vais déprimer. Aujourd'hui je me sens nulle.
Pourquoi ? Oui, vous vous posez toujours la question même si chaque jour que Dieu fait je vous dit que je suis nulle. Pourquoi ? Et bien parce que ça faisait plusieurs jours qu'un corrigé narguait mes petits yeux sur moodle, un corrigé de cognitive, un corrigé d'une matière que je pensais avoir bien géré, alors j'ai fini par me dire, ce matin dans le pâté à traîner sur le net à la recherche d'une recette de nouilles chinoises au curry, pourquoi pas ? Ça me fera du bien de voir que j'ai réussi quelque chose.
Et bien non. Connerie d'idée à la con.

Oh si on compte les bonnes réponses ça va : 30 sur 45 c'était plutôt beau ! Mais pas de quoi être fière, barème en +1/-1, 30-9 =21, 21 sur 45 c'est laid. C'est pas la moyenne, s'en est pas proche. C'est la lose. Cette incapacité totale à avouer que je ne sais pas. Il faut toujours que je réponse quand je n'ai qu'un léger doute, toujours que je corrige la bonne réponse en une fausse juste avant de rendre ma copie... Toujours ! Être sûre de moi ça me changerait un peu...

C'est tout sec les smacks... Pourquoi je n'aime pas le lait ? Ça serait mieux quand même -_-
J'ai envie d'un cappuccino brulant. Pas d'un café, non, le vrai cappuccino celui que tu ne bois que dans un café.

Au fond je devrais être chez moi à câliner mon énorme boule de poil qui se retrouve toute seule à la maison parce que ma mère est partie, je devrais, mais je n'ai pas le courage de le voir si mal, pas le courage de prendre encore et encore des trains, de me sentir si seul là bas, si inutile, si vide, c'est comme un gouffre, dès que je franchis la porte, plus rien ne va.

Un jour, un jour j'aimerais que quelqu'un comprenne ce qu'est la famille pour moi, à chaque fois que je tente de l'expliquer soit on me regarde avec des gros yeux soit on me dit qu'on sait et pour finir je vois bien que vous ne savez pas. Je vois bien que vous ne comprenez pas.
J'ai un tas de problème, de tocs, d'idées mal faites, de biais cognitifs, j'ai un tas de problèmes non réglés qu'il faudrait régler, mais ... Mais quoi ? Je ne sais même pas.

J'ai l'impression d'être épuisée, mais pas physiquement, moralement, j'ai l'impression que je ne pourrais rien supporter de plus et pourtant, pourtant il va bien falloir. Les révisions bientôt, les résultats bientôt, le retour àla maison bientôt, les vacances et leur complexité...
Déconnectez moi bordel, je voudrais juste débrancher 2mn mon cerveau et ne penser à rien, à rien du tout, tout oublier, ne rien planifier, ne rien prévoir, juste laisser faire...

Par Mademoisellekay

jeudi 24 mai 2012

24 Mai.

Qu'est ce que ça veut dire : Laisse moi 2 secondes ? Je ne sais plus trop. Le temps ne s'étire plus de la même façon. J'ai l'impression d'avoir vécu une longue très longue journée, pourtant je n'ai ouvert les yeux que vers midi.

Des idées d'articles n'ont cessé de me traverser l'esprit toute la journée. Alors je vous raconterais ça pèle mêle. 
J'ai cuisine aujourd'hui, j'ai fait un roulé au chocolat. Vous allez me dire : C'est facile à faire ça ! Je croyais aussi. Sauf quand votre pâte s'accroche désespérement à son papier d'alu. Elle ne s'en décolle pas. Alors vous vous retrouvez avec votre pâte toute chocolaté, à tirer tirer pour qu'elle se décolle, donc à faire des trous, à faire une mare de chocolat. Donc roulé raté.
On réessaiera une prochaine fois.
Sinon j'ai fait des tomates farcies, avec des courgettes farcies, cuites dans leur riz. C'était pas mal.
Et je me suis dit que ce serait sympa de temps en temps s'échanger des recettes, même si nous, pauvres étudiants on est pas tellement servis niveau temps pour la cuisine, ni niveau ustensile, ni niveau sous pour acheter tout ça, ça pourrait être sympa de se donner des idées pour s'occuper et apprendre à faire autre chose que des pâtes à toutes les sauces, non ?

Après... Je voulais vous dire que notre machine à laver était en panne, elle n'en fait qu'à sa tête, elle ne s'allume que quand elle le désire, pour partir dans un pur bug, qui consiste à pomper de l'eau et la vidanger pendant un bon quart d'heure, puis de rester la bloquer, avec ses voyants en mode guirlande de Noël, donc aujourd'hui, je me suis tapé la lessive à la main ! Et bah, elle me manque cette machine !

Que dire d'autre ? Depuis que je suis à Lille, j'ai pleuré dans un train, j'ai pleuré sur un quai de gare, j'ai pleuré dans le métro, j'ai pleuré ... hum non j'ai pas pleuré à la fac encore, j'ai pleuré en faisant les courses et aujourd'hui comble du ridicule j'ai pleuré dans la rue. Oui, c'est beau, c'est ridicule, c'est blessant, ça me donne l'impression de n'être qu'une lavette. Ca va, et puis quelques secondes plus tard, je me retrouve là, à pleurer, ou à me battre contre les larmes, et souvent ces petites idiotes gagnent.
Surtout ces derniers temps...
Bon assez parlé de ça, ça me gêne presque.

Je vais donc aller choisir un film parce que rien de ce que je pourrais vous raconter aujourd'hui ne sera intéressant mes chers amis. Alors bonne nuit !

J'aurais aimé que le mien ressemble à ça, mais le miens c'était plutôt une grosse larve informe régurgitant du chocolat de partout !

mardi 22 mai 2012

22 Mai.

Je me demandais comment il était possible d'écrire après un tel article, après un tel bain de larmes.
J'ai pleuré à nouveau en lisant vos commentaires, je pleurais sûrement encore un peu, plus tard, lorsque tout me reviendra comme un coup de poing en plein visage, mais pour l'instant égoïstement, ça va mieux, ça va un peu mieux, parce que c'est sorti.
N'est ce pas le propre de l'humain ? L'oubli. On sait si bien passer sur les choses. Desfois ça me fait horreur, des fois j'oublie.

Je ne sais pas trop quoi vous dire au fond, je savais juste que si je n'écrivais pas aujourd'hui, je ne pourrais pas réécrire de si tôt.
Il fait beau aujourd'hui. Il fait même bon, chose folle à Lille, pourtant...
J'aurais pu sortir, courir les boutiques, ou autres... Mais je suis restée majoritairement dans mon lit, à me prélasser dans ces pseudos vacances, qui n'en sont pas, parce que déjà je devrais commencer à réviser mes rattrapages et parce qu'il révise.
Je dois vous avouer que je ne sais même pas quoi faire de mes journées. Il y a toujours le "Je devrais...", "Je pourrais...", "j'aurais du..." et au final le rien, le néant, parce que c'est peut être plus agréable pour le moment que de courir à droite à gauche.

Ce matin, je me suis levée, chose impensable si on se dit que je suis en vacances, et pourtant, pourtant je profite du peu de responsabilité qu'il me reste pour faire un petit tour des choses importantes que j'ai à faire, pas toutes, mais petit à petit, je suis donc allée voir le médecin de la fac, pour ... raison personnelle disons.
Je n'ai même pas envie d'en parler alors je ne sais pas spécialement pourquoi je vous lance ce petit amuse bouche sans vous amener le plat.

En ce moment j'ai une envie folle de cuisiner, de multiples choses, tout et n'importe quoi, je rêve d'une maison pleine de denrée, pleine de nourritures diverses et variés, pleines d'ustensiles...
Je rêve d'une vraie cuisine, croyez moi, dans ma maison, la prochaine que j'aurais, celle que je ferais construire ou celle que j’achèterais pour y installer ma vie de femme, j'aurais la plus magnifique des cuisine, en inox blanc, en rouge, en mauve, en vert, je m'en fiche, mais pleine pleine pleine !
Je pourrais y passer ma vie dans cette cuisine, sucré, salé je m'en fiche, je veux cuisiner !
Une comme celle ci :
Je n'aime pas les cuisines pleines de boiseries, pas une avec un si petit espace de travail que tes coudes se tape à gauche et à droite dans quelque chose, pas une où le seul four est de la taille d'un micro ondes, pas non plus celles des restaurants. Je veux une cuisine comme ça, paré de rouge et de blanc paré, de gris, de coin, de tiroirs, de placard, d'ustensile, de nourriture, j'en veux une où je pourrais passer des heures sans m'y ennuyer, une où je serais fière d'y faire entrer n'importe qui.

Je rêve de cuisine, juste avant mes exams, je suis à côté de la plaque comme toujours, mais disons que c'est mon truc, être à côté de ce qu'attende les autres de moi.

Au fond je piaille pour ne pas laisser remonter cette tristesse, ne pas laisser faire la déprime, toujours la pousser plus loin à coup de rire, de cuisine, de câlin, d'amour, d'ea... euh plutôt de pétillant, d'occupation, de tout ce qui empêche la tête de t'emmener vers le couloir sombre des regrets.

Je vous laisse donc ici, mes jérémiades me laissant le goût amer d'être incomplet et de mener à rien, je préfère autant laisser cela pour une autre fois.

Depuis Kaelus.blogspace

lundi 21 mai 2012

21 Mai.

Je ne sais pas trop comment commencer cet article.

Je ne sais pas trop comment vous dire ce que j'ai sur le cœur, comment faire sortir tout ceci.
Ca me semble presque impossible, et pourtant, pourtant il faudra bien. Je pourrais le laisser se noyer un peu dans mes pensées, frelater un peu au fond de mon estomac, voir si ça passe mais...
Mais voilà, je pleure. Je pleure bêtement pour rien et je pense que si je vide ça, ça me fera du bien.

Je me suis retrouvée hier soir à l'écouter dormir, à me surprendre à pleurer en silence, retenant mon souffle pour ne pas le tirer de ses rêves. Je me suis surprise hier dans le train entre Saint-Just et Amiens à retenir mes larmes, à perdre mon souffle, en pleine crise de sanglot juste au fond de la gorge qu'il fallait retenir.
Alors oui, il faut que ça sorte, même si là, dans son dos, je ne suis pas sûre de réussir à les retenir je tâcherais de le faire en silence, doucement, parce qu'il doit réviser et parce que je sais que je suis déjà assez doué pour l’empêcher de le faire habituellement.

Comment... En faites non, peut on jamais se préparer à la mort d'un être cher ?
En faites les deux questions sont d'actualité, peut on et comment fait on ?
Cette séparation trop définitive, cette montagne de regret...

Je sais, je vous entends déjà, "C'est qu'un chien ma chérie.","Mais il va pas mourir, il est trop con pour ça.", "Mais il nous enterra tous, c'est juste le déménagement, l'accident et tout ça, c'est rien ça va passer.", "Il vieillit, ça devait bien arriver"...
Je vous ai entendu, je vous ai compris(e)s, mais non mes amours, pas cette fois, cette fois je n'y arrive pas, je ne veux même pas lire ce que je vais écrire.
Je me retrouve là, le regard dans le vide à travers la fenêtre pour ne pas le lire, comme un sortilège, comme ci l'écrire rendrait tout ça bien trop réel pour que la boule au fond de mon ventre puisse rétrécir, pour que ce qui m'empêche là de pleurer, puisse céder au torrent de larmes.

Il est maigre comme un clou, il maigrit tellement, bientôt je pourrais vous conter le squelette canin à travers sa peau, bientôt, sa peau cédera à trop vouloir entourer ses os.
Il n'arrive plus à monter sur un lit tout seul. Il marche si peu, et si mal quand il le fait, il s'entortille les pattes, il tombe, il ne peut plus courir, il tombe du lit quand il essaye d'en descendre tout seul. Il tremble à chaque pas, à chaque secondes, il dort 22h sur 24. Il est gelé 20h sur 24. Il ne mange plus, il boit si peu, il ne va dehors que lorsqu'il doit vider sa vessie et n'y reste plus.
Quelques fois il reste debout le regard dans le vide, à attendre, attendre quelque chose qui ne semble pas venir comme ci il était perdu. Il ne joue plus, il ne veut plus de ses friandises dont il se gavait, il ne mange plus ce qu'on lui donne à table et le peu qu'il avale, il le recrache 3h plus tard en une bouillie marron aux allures rouges.
"C'est pas beau de vieillir." Conasse de véto pas capable de dire autre chose que : "Mais il vieillit votre chien c'est tout". Ouais, et tout ça c'est normal ? Tout ça c'est la vie ? Putain de vie de merde oui.
Je suis en colère contre elle mais je n'arrive même pas à m'énerver vraiment trop attristé et apeuré pour penser à autre chose que ma grosse bête.

Non non ! Pas déjà tient encore un peu petit barrage aux larmes, tiens encore j'ai besoin de finir, s'il te plait...

En le sortant dimanche avant de partir prendre mon train, il est tombé, en descendant ces trois petites marches le menant au jardin, il est tombé et il s'est relevé l'air de rien. Ma mère est sortie avec lui, je suis partie finir mon sac.
Et depuis que je suis partie, lui lançant juste un regard, pas une caresse, parce que dans ses yeux, j'avais trop peur de voir autre chose que la vie, parce que j'avais trop peur qu'en lui disant au revoir je me laisse aller à un adieu, et dire adieu c'est précipité les choses qui ne doivent pas arriver. Je ne suis pas prête à ça, pas prête à lui dire au revoir.
Je ne sais pas comment faire.
J'ai l'impression que c'était la dernière fois que je l'ai vu, j'ai l'impression que je ne le reverrais plus et que je ne lui ai pas dit au revoir, mais je ne pouvais pas, lui dire au revoir c'était lui laisser le droit de ne plus être là à mon retour.

Je pleure, bêtement et il l'a vu, il va s'inquiéter, alors qu'il n'y peut rien, non je ne peux pas lui parler, je ne peux pas faire autrement que l'écrire, parce que le dire, c'est ... cette idée de destin, de malédiction, en parler c'est rendre tout ça trop réel, parler c'est donner à tout ça un côté beaucoup trop palpable... Et puis surtout, surtout... En parler ce serait éclater en milles sanglots, parler, ce serait trop dur, parler, je ne peux pas, c'est Snoopy. Voilà, le premier sanglot.
Snoopy, c'est dur à dire, cet être frêle pour moi ce n'est plus Snoopy, Snoopy c'était mon roc, ma famille, la grosse bête que je pouvais serrer fort fort fort les soirs où je ne voulais que pleurer dans les bras de quelqu'un, c'était la bête qui venait dormir tout contre moi les nuits où c'était trop dur d'être seule, c'était la grosse bête que j'emmenais courir dans les bois à la recherche d'une idée, c'était la grosse bête qui tournait vers moi sa tête pataude pour me dire : Tu parles tout seule ? Je t'aime quand même. C'est ma famille, c'est mon ami, c'est mon amour, c'est mon enfance. Il fut toute ma vie pendant une période si dure...
Je sais, c'est un chien, c'est un abruti de chien même, mais voilà, c'est mon chien, c'est ... Snoopy...

Je ne suis pas prête à ce qu'il meurt, mais je ne serais jamais prête à ça, je n'y serais jamais prête... Pourtant il faudra bien... Mais comment dire adieu à une personne si important, à la seule personne dont je n'ai jamais douté, à la seule personne sur qui en toute occasion j'ai pu compter, dire adieu à la seule personne qui m'a accepté toute entière... Je ne saurais vous dire ce qu'il a été pour moi, je ne saurai vous l'expliquer sans que vous soyez dans ma tête à visionner les milliers de souvenir que j'ai avec lui...

C'est si douloureux, ça fait si mal... Le barrage à céder, les larmes sont beaucoup trop nombreuses, je me noierais bientôt. Et pourtant, pourtant ce n'est que la peur, je n'arrive pas à imaginer quand... Quand ce sera le moment fatidique.
Je me noie parce qu'il y a les larmes de la femme en moi, qui perds son bébé, son compagnon, son confident, et celles de l'enfant qui perds sa peluche, son meilleur ami, son jouet, son amour, oui je crois bien que j'étais un peu amoureuse de cette bête. J'ai l'impression qu'en quelque sorte je l'ai abandonné, alors je pleure aussi de tout ce que je n'ai pas fait pour lui, de tout ce que je n'ai pas été pour lui, de tout ce que je voudrais faire et que je ne peux plus faire, je pleure de toute ce que je lui ai fait subir, de toutes mes humeurs, je pleure parce que je le pleure déjà comme ci il n'était plus tandis qu'hier encore je sentais sous mes doigts son pelage si doux et si drue.

Je ne sais pas quoi vous dire, je crois qu'au fond on n'est jamais prêt à dire Adieu, je crois qu'au fond on n'en sera jamais capable, on veut toujours plus de temps, plus de vie. On est jamais prêt à perdre un être qu'on a chérit plus fort que soi même. Et moi, encore moins que quiconque...
Mon dieu, je ne serais jamais prête...
Laissez moi encore un peu de temps...

J'ai l’impression que c'était il y a un siècle... Et cette image qui vient de mon ex-blog, m'offre la citation la plus douce et la plus approprié aujourd'hui : "Un chien, c'est un cœur avec du poil autour."
Brigitte Bardot
  
 Je ne retrouve pas la photo de mon monstre allongé su mon lit les quatre fers en l'air, je ne la retrouve pas, la photo...
Plus tard peut être, il est temps de rassurer mon autre amour qui s'inquiète devant ces larmes intarissable, devant cette peine incompréhensible....

J'en fais trop peut être, peut être, je ne sais pas, je sais juste que je me sens morcelé, que je me sens vidée... Ma grosse bête... Ma grosse boule de poil, mon bibounours, mon chien mon Snoopy...

Comment donnez une fin à cet article ? Je n'en sais rien, pas plus que je ne savais comment le commencer, alors arrêtons le là.

samedi 19 mai 2012

"J'ai envie d'écrire comme tu as une envie de cigarette."

Cette phrase, depuis que je l'ai entendu au détour d'une radio, cette phrase de grand corps malade, me martèle l'esprit, s'emmêle avec mes idées comme de grands amis inséparables.
Je me sous toujours imaginé, un jour ou l'autre comme une grande écrivaine, le genre un peu décalé, qui pense qu'on ne peut écrire sans un bon café, sur une jolie terrasse ensoleillé, ou sans une jolie chambre/bureau ensoleillée par une grande baie vitrée, avec un thé à la menthe bien sucrée à la main.
Je suis ce genre de fille qui pense que les apparences compte dans un projet, que les apparences restent quelque chose de beau et d'important, même si ça fait vieux jeu, même si on se demande toujours où s'arrête l'envie et où commence le stéréotype.
Vous voyez, je suis devenue incapable d'écrire sur un journal intime, il n'y a que les touches que je trouve intime, il n'y a que les touches qui reflètent cette envie d'écrire qui m'éprends. Un stylo c'est beau, une plume c'est parfait, mais ça m'ennuie vite, je baisse vite les bras, à quoi bon, à quoi bon tiens ? Mon pc, c'est lui mon confident, mon pc c'est lui qui m'offre ses touches en guise de bras, son écran en guise d'épaule et qui me murmure au travers d'une chanson : "Pleure ma chérie, déverse tout ça, fait le fondre sur moi comme une chimère implacable, dresse le là, su mes lignes, montre lui que tu es la meilleure et si après ça tu ne vas pas mieux, continue de pleurer en silence, je recueillerais tes larmes pour en faire une chanson, une douceur, une image, pour en faire une vie. Pleure ma chérie, pleure autant que tu veux, crie, rie, agresse, met toi en colère, souris, chante, danse, fais tout ce que tu veux je te regarderais toujours de la même manière, je t'accueillerais toujours de la même manière, je serais TOUJOURS là."
Un journal, c'est fade, un journal c'est blanc, un journal il s'en tape, mon pc, tout nouveau tout beau est blanc comme une feuille blanche, il piaffe d'impatience d'être rempli, il s'en tape si je me suis lavée, si je me suis brossée les dents, si j'ai une haleine de chacal, si je suis maquillé, si je porte un vieux short trouvé alors qu'il fait -4 dehors, lui il s'en tape, il est là, toujours ouvert à me dire qu'il m'adore. Qu'il ne me juge pas. Un journal ca fait ça ? Un journal ça te murmure une chanson ? Ca te colle une image en fin de texte ? Non. Le mien, mon journal, mon satellite, il le fait.
Il est doux. Il ne tombe jamais en panne d'encre, ni en panne de page, il veut bien que je le gribouille un peu, que je lui pleure dessus et même pas il fait de vieilles tâches toute laide, mon satellite, il est beau, il est grand, il est fort : Comme mon amoureux ET NAH !

Mon journal, mon calepin d'idée, mon trieur de cours, ma palette d'écrivaine toute jeune, c'est lui.

Comme j'ai eu quelques temps de silence... Je me permet.

 J'ai lu qu'elle n'aimait pas Lille. Je ne comprend pas. Comment peut on ne pas aimer Lille ? Lille c'est Paris sans les parisiens. Lille c'e...
En faites non, je ne connais pas Lille, je n'y connais rien, je vis dans sa métropole, je ne vis même pas à Lille, je ne vais même pas à la fac à Lille, je vais en métropole, je ne fais pas mes courses à Lille, je ne commande pas mes pizzas à Lille, je n'achète pas mes livres à Lille, je ne viens à Lille pour ainsi dire, jamais.
Je ne connais pas Lille, et pourtant je l'aime. Enfin je crois l'aimer. Peut être est ce simplement parce que Lille est la première ville où je me suis installée seule, où j'ai étudié ce que je voulais étudier de mon propre choix, où j'ai passé des weekends magnifiques dans les bras de l'homme que j'aime, où j'ai vécu la première année de vie commune avec mon épice, où j'ai passé presque toute mon histoire avec lui ? Oui, je pense que c'est ça, pour moi, Lille c'est ma nouvelle vie, Lille, c'est lui, Lille c'est son amour, c'est tout.
Ça aurait pu être n'importe quelle ville, mais ça a été Lille. Et j'adore la place Rihour. Ce furet si grand, ces terrasses de cafés si nombreuses, ces moments magiques avec lui que je n'oublierais jamais, pour moi Lille c'est ça, c'est la place Rihour, la place des beaux arts, la rue de Béthune, le vieux Lille et c'est tout. Pour moi Lille ne se résume qu'à de douces promenades main dans la main, de longues cavalcades solitaires ou non dans des rues pavés et ornementés de temps de luxure que s'en est indécent.
J'aime Lille. Parce que j'aime la vie qu'elle m'a donné. Peut être pas entièrement, mais c'est comme une sœur, on l'aime et on accepte son petit coté qu'on désapprouve.

By Ladybirdstreet


Depuis quelques temps je n'avais plus de parfum, je ne sentais que... ma peau. C'était une sorte d'obligation désagréable, ne sentir rien d'autre que soi, ne pas avoir la possibilité d'être dans une deuxième peau à l'odeur plus sucrée, n'être que son épiderme.
Et là, en faisant le tour des parfumeries, elle m'a proposé de me parfumer, alors j'ai dit oui pourquoi pas, après tout, je pourrais enfin sentir une douce effluve lorsque mes cheveux s’entortilleront dans le vent et j'ai redécouvert Euphoria, ce parfum que je portais chaque jour depuis si longtemps, là, c'était magique... Comme un vieil amant qui réveille en vous une passion qu'on croyait éteinte.
Redécouvert que ma peau pouvait sentir autre chose que se mélange âcre salé sucré, ce mélange in-odorant.
J'ai bu un café en terrasse, avec ma mère, chose que j'apprécie toujours aussi peu, cigarette sur cigarette, et puis tu sais telle élève elle m'a dit ça ! Et puis lui il a fait ça ! Et puis tu sais Fred, ma collègue, elle a osé faire ça ! Tu te rend compte ?! Oui oui maman, c'est fou. Je ne sais pas quoi lui dire moi, mais l'odeur de cigarette, pour une fois m'a si peu atteins, j'étais là, cachée dans mes cheveux, et ça sentait bon, dieu que ça sentait bon, un petit nuage d'euphoria qui m'entourait.

Pub Euphoria
Euphoria c'est cette jolie femme brune, tout enveloppé de violet, euphoria c'est ce parfum qui me suit depuis... Bientôt 3ans.
Euphoria pour moi c'est bien plus que ça, pour moi, c'est le compagnon que j'ai trouvé dans un aéroport m'emmenant encore plus loin de cette vie, m'emmenant à Tampa, Euphoria c'est mon compagnon américain, mon petit bout de Floride que j'ai ramené ici, pour me dire que la vie était belle.

Je voulais vous parler de temps d'autres choses, mais je crois que je vais m'arrêter ici, je crois que je vais vous laisser lire tout ceci, et attendre un peu que le bouillon qui occupe mes doigts se calme un peu, pour enfin reprendre une pensée clair et net, sans bafouille, pour réussir à vous dire ce que je voulais vous dire.

Mais avant ça, je vais vous dire une chose :
Quand mes parents se sont séparés, j'ai eu le temps de réfléchir à ce qu'était le mariage, à ce qui n'avait pas marché entre eux, à ce qui s'était mal passé et tout ceci.
Et la seule chose intéressant que j'ai retenu au bout de combien ? 5 ou 10 ans de réflexion c'est qu'il n'y a que les petites intentions qui compte, il n'y a que ça qui fait d'un couple un couple.
Un joli voyage ? Tu peux en faire avec tes amis si il n'est pas mêlé de petites attentions.
Pas de doux baiser de bonne nuit ? Tu pourrais dormir avec ta meilleure amie ce serait la même chose.
Pas de caresse durant un film ? N'importe qui pourrait être assis à côté de toi.
Un gros cadeau pour son anniversaire ? Sa mère aussi lui fait de gros cadeau.
Un bel appartement à deux ? Tu aurais pu emménager avec un parfait inconnu en colocation.
Des soirées cuisines ? Tout le monde en fait même avec des gens rencontré au détour d'une rue.

Il n'y a que les mots doux, les mots idiots qu'on dit lorsqu'on est fou et jeune, il n'y a que les caresses, que les baisers passionnées, que les grandes discussion, que les petits cadeaux sans raisons, que les habitudes idiotes qui font d'un couple un couple qui dure. Il n'y a que le besoin, l'envie insaisissable de montrer à l'autre : Je tiens à toi, je ne veux pas que tu partes. 
Tout peut être fait avec un inconnu, mais un couple, un couple soudé est fait de petites habitudes ridicules, de petites chansons criés un soir de joie, de petites attentions qui mettent le baume au coeur, rien que quelques fois continuez à se dire bonne nuit et à s'embrasser chaque soir pour cela pendant 40ans : Ça, c'est l'amour.
L'amour c'est toutes ces petites choses qu'on oublie de faire parce qu'on a plus le temps, parce qu'on se dit que plus tard on aura le temps pour tout ça. L'amour ça se fane, l'amour ça se consume, l'amour se consomme même. Alors... Alors je n'ai que ça à dire, les petites attentions mes chéries font tout.
Quelque fois un simple message mettra plus de joie dans le cœur de l'être aimé qu'un billet de concert pour son groupe préféré. Et ça, c'est la simple vérité. Même si quelques fois, moi aussi je l'oublie.

By Naomispictures

"I'm a kit kat girl, you are a kit kat boy..."